Mais qui est-il ?
Pour un illustrateur, il porte bien son nom ! Vincent Dutrait d’origine française, et plus précisément bordelaise, avec un attrait (sans jeu de mots) tout particulier pour la Corée du Sud tout spécialement sa capitale, Séoul.
Je vous en parle car il fait partie de ma liste d’illustrateur de jeux de société préféré. Il en a illustré une flopée mais ce n’est pas tout ! Il dépasse les frontières du monde ludique et touche aussi bien à l’univers de du roman avec des ouvrages illustrés comme Le courage de Sacajawea.
En tant que ludiste, nous connaissons mieux les jeux qu’il a illustré comme Muséum, Lewis & Clark, Naga Raja ou encore L’île au Trésor. Mais ce n’est pas tout, il est passé de l’autre côté de la table en devenant auteur de jeu comme Loser.
J’apprécie particulièrement son coup de crayon très réaliste permettant une très chouette immersion dans le jeu. Lorsque l’on joue à Muséum, on a vraiment l’impression d’avoir les éléments historiques sur le plateau.
Découvrez ses réalisations
Pour en savoir un peu plus sur lui, découvrez son interview ci-dessous
Si tu devais être une technique artistique, laquelle serais-tu ?
Celle qui requerrait le plus d’apprentissage et de maîtrise, autant que ce soit possible… A part ça, je dirais dessin et peinture. Car « La peinture, c’est très facile quand vous ne savez pas comment faire. Quand vous le savez, c’est très difficile », Edgar Degas.
Quel est la cover que tu préfères ? Et celles que tu aimes le moins ?
Celle de la réédition de « Lewis & Clark », à paraître prochainement, car c’est peut-être celle au plus proche de ce que j’avais en tête et de ce que je souhaitais transmettre au joueur, au spectateur. Avec la chance de l’exercice de style de « refaire » une couverture pour un même jeu des années plus tard.
La question est au pluriel mais je ne citerai que celle de « Red Peak », réalisation complexe et délicate sous contraintes et directives pas forcément en phase avec ce que j’envisageais et donc un résultat en demi-teinte, comme du consensus mou ou du compromis de compromis…
Si un génie t’offre la possibilité de réaliser 3 vœux, quels seraient-ils ?
Tout d’abord, que mes proches ne manquent jamais de rien . Enfin, qu’ils puissent vivre et s’épanouir en bonne santé et pour finir, qu’ils ne souffrent pas trop quand je ne serais plus là (et qu’ils prennent soin de mes illustrations, non mais…)
Si tu pouvais retourner dans le passé que changerais-tu ?
Rien, je préfère regarder devant et suivre l’adage d’Edgar Degas (encore) :
Il faut avoir une très haute idée, non pas de ce que l’on fait, mais de ce qu’on pourrait faire un jour. Sans quoi, ce n’est pas la peine de travailler.
A choisir, préfères-tu un Bibimbap ou un verre d’un grand crû du Médoc ?
Ne buvant pas une goutte d’alcool – vin inclus donc – et ne pouvant l’apprécier, je dirais de facto bibimpap et ça me semble bien plus sain.
Soirée en tête à tête avec Kim Jong Un, vous faîtes quoi ?
En sandales nous boirions en silence une limonade sur sa terrasse en regardant les magnifiques montagnes nord-coréennes.
Si tu devais être la cover d’un jeu, laquelle serais-tu ?
En toute simplicité et en toute modestie, je pense qu’elle n’existe pas encore.
Avec quel personnage de dessin animé ou de BD as-tu grandi ?
J’ai une enfance plutôt peuplée avec Rahan, Ulysse, Cobra, Pélisse, la Femme Piège…
Pour quel type de jeu refuserais-tu de dessiner la cover ?
Un jeu dont il serait impossible de justifier ou de donner du sens à ce qui m’est demandé de mettre en images.
Dessinez l’animal mythologique qui te représente le mieux en tant qu’illustrateur
Comme il n’est pas précisé de quelle mythologie il s’agit, je pense au Dragon, d’Asie. Et mon entourage pourrait confirmer