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Les jeux de l’année en Belgique : découvrez les lauréats du Prix Fox & Cie qui feront vibrer votre âme de Joueur !

Depuis plusieurs décennies, Fox & Cie est une enseigne bien connue des Belges pour ses jeux et jouets de qualité. Avec 23 boutiques indépendantes disséminées à travers le pays, l’enseigne a su conquérir le cœur des familles et des amateurs de jeux. Cependant, Fox & Cie ne s’arrête pas là et a décidé de marquer un tournant dans l’industrie ludique belge avec la création d’un événement innovant : le Prix Fox.

L’Histoire derrière le Prix Fox & Cie en Belgique !

L’objectif premier de Fox & Cie est de proposer des jeux et jouets de qualité, éthiques et durables. C’est dans cette optique qu’est née l’idée du Prix Fox. L’enseigne veut aller plus loin en mettant en avant les jeux primés pour qu’ils perdurent dans le paysage ludique et ne soient pas rapidement oubliés après leur sortie. Ainsi, le Prix Fox vise à célébrer les jeux qui ont un impact durable sur le monde du jeu.

Pour ce faire, Fox & Cie s’engage à promouvoir les jeux primés dans ses magasins, mais aussi à les mettre à disposition dans divers lieux où les gens peuvent jouer, qu’il s’agisse d’écoles, de maisons de repos, de prisons ou de centres culturels belges. Cette initiative unique reflète l’engagement de Fox & Cie envers la communauté ludique et sa volonté de rendre le jeu accessible à tous.

Des catégories variées pour récompenser la diversité du jeu

Le Prix Fox décernera des récompenses dans cinq catégories distinctes pour refléter la diversité des jeux proposés par l’enseigne. Chaque catégorie sera soigneusement évaluée par le comité Fox, spécialement formé pour cet événement, ainsi que par l’ensemble du groupe Fox & Cie.

1. **La catégorie Chenapans** : destinée aux plus jeunes joueurs jusqu’à 7-8 ans, cette catégorie mettra en avant les jeux adaptés aux enfants en bas âge.

2. **La catégorie Déjantés** : les jeux d’ambiance seront à l’honneur dans cette catégorie où le fun et l’interaction sociale seront privilégiés.

3. **La catégorie Audacieux** : récompensant les jeux au message fort, engagé et intrépide, cette catégorie mettra en avant les titres qui osent bousculer les conventions.

4. **La catégorie Indestructibles** : regroupant les jeux pour tous les publics, cette catégorie honorera les jeux intemporels qui restent appréciés au fil du temps.

5. **La catégorie Rusés** : pour les amateurs de défis intellectuels, cette catégorie mettra en valeur les jeux qui font travailler les neurones.

Des Jeux Une Fois & Inspired Gaming : une couverture exclusive

Les médias ludiques belges, Des Jeux Une Fois & Inspired Gaming, ont été choisi pour couvrir l’événement du Prix Fox. Ils proposeront un article dédié à chaque catégorie, présentant brièvement les jeux nominés et donnant leur avis sur chacun d’entre eux. Enfin, chaque article révélera le jeu qui, selon les rédactions, remportera le Prix Fox dans sa catégorie, avec des explications personnelles sur leur choix.

Pour garantir une évaluation objective, Des Jeux Une Fois & Inspired Gaming a reçu le soutien de Fox & Cie qui leur a fourni certains jeux absents de leur collection. Cela permettra à chaque rédacteur de donner un avis éclairé et impartial sur les jeux en compétition.

Le Public, Acteur du Prix Fox ?

Bien que la décision finale soit entre les mains du comité Fox et de Fox & Cie, l’idée de faire participer le public serait un débat intéressant à mener ! Offrir une voix aux joueurs pourrait être une étape novatrice pour impliquer davantage la communauté ludique belge dans le processus de sélection. Qui sait, peut-être pour l’édition 2024 ? 

Le 14 septembre prochain, lors de la cérémonie de remise des prix, cinq jeux émergeront comme les lauréats du Prix Fox. Ils recevront non seulement la reconnaissance de leur excellence ludique, mais également une mise en avant spéciale dans les boutiques Fox & Cie ainsi qu’une mise à disposition dans divers lieux de jeu à travers la Belgique.

Avec le Prix Fox, Fox & Cie ouvre une visibilité pour l’univers ludique en Belgique, célébrant la passion du jeu, la créativité et l’engagement envers une communauté ludique durable. Cette initiative unique promet de mettre en lumière des jeux qui marqueront l’histoire du jeu de société en Belgique, et qui sait, peut-être même au-delà de ses frontières. Alors, rendez-vous en septembre pour découvrir les heureux gagnants du Prix Fox et les jeux qui vous feront vibrer pendant de longues années.

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Mind Bug, qu’elles sont belles mes bébêtes

Avouez-le, avoir un chien ou un chat de compagnie c’est d’une banalité affligeante. Dresser une Aqua Vache ou un Tigrécureuil en jetterait beaucoup plus !
Heureusement, c’est ce que nous propose le jeu de cartes en duel Mindbug… à condition que notre adversaire ne décide pas de « mindbuguer » nos toutous. Hein, mindbuguer ? Bah oui, nous les piquer et les retourner contre nous, wouf ! 

Rapide coup d’œil

Sorti en mars 2022 (avant-première au FIJ)
Environ 20 minutes
2 joueurs
À partir de 8 ans

Jeu de cartes d’affrontement rapide et retord, Mindbug est entre autres créé par le célèbre auteur de Magic, Richard Garfield.
On comprend vite la filiation mais ici le jeu s’adresse plutôt à un duo un peu joueur mais pas trop, qui veut s’amuser sur une courte période de temps ou enchainer les revanches.

Créé par Richard Garfield, Marvin Hegen, Christian Kudahl et Skaff Elias et illustré par Jérémie Denis Martynets

Aux éditions Iello.

Présentation et règles

Quand on ouvre la boîte de Mindbug, on trouve des cartes, des cartes et deux petites roulettes. On ne va pas se le cacher, il y a un petit effet déceptif. Toutefois vite masqué par la qualité des illustrations et de l’édition.

En effet, le visuel est assez cartoon mais pas trop, et surtout les noms des cartes et leurs petites phrases d’accroche font mouche : on est sur un ton comique à la Clank! très agréable.

Mais du coup, si ce ne sont que des cartes, retrouve-t-on quand même une originalité quelque part ? Eh bien oui ! Chaque deck comporte 2 cartes dites Mindbug et c’est d’elles que va venir tout le sel du jeu.

Expliquons donc d’abord la mécanique de Mindbug :

Chaque joueur va pouvoir, à son tour de jeu, choisir entre deux actions : jouer une créature ou faire combattre une de ses créatures présente dans sa zone de jeu.
Quand je joue une créature, elle arrive dans ma zone de jeu et, si elle comporte un effet « jouer », celui-ci se déclenche. Mais ! Avant de déclencher cet éventuel effet, mon adversaire peut décider de me la mindbuguer, c’est-à-dire de me la piquer en échange de l’utilisation d’une de ses deux cartes Mindbug. S’il le fait, c’est lui qui prend mon tour et bénéficie de l’effet « jouer » éventuel de la carte, puis la place dans sa propre zone de jeu. Auquel cas, c’est ensuite de nouveau à moi de jouer.

Quand je décide de faire combattre une de mes créature présente sur ma zone de jeu, j’inflige donc un point de dégât à mon adversaire (qui n’en a que 3 en début de partie)… sauf s’il décide de se défendre. Alors il peut affronter ma créature avec l’une des siennes (s’il en a au moins une dans sa zone de jeu bien entendu). Les effets éventuels s’appliquent (je ne rentre pas dans les détails ici) et sinon la créature à la plus forte valeur de combat reste en vie tandis que l’autre meurt, et aucun point de dégât n’est infligé au joueur perdant.

En bref, la mécanique de base est assez simple. Toute la complexité du jeu et son intérêt résident dans les effets des cartes, desquels débouchent toute une stratégie bien plus complexe.

Le langage propre au jeu sera facile à apprendre mais un peu long à intégrer, dans la mesure où ce sont juste 5 mots clés qui vont être utilisés dans tout le jeu. Mais ils vont pouvoir être combinés ensemble, et réagir différemment en fonction du mot clé de la carte adverse… de quoi se faire quelques nœuds au cerveau ! 

Pas d’inquiétude cependant pour les joueurs habitués aux jeux de cartes car ça reste du très compact, mais pour ceux qui visent un jeu de société très simple… ils seront sans doute un peu déroutés au début. En effet, j’ai lu à droite et à gauche que Mindbug est un jeu très facile d’approche et je ne peux qu’être en désaccord avec cette opinion : il faudra un petit temps pour un joueur novice pour mesurer tous les combos et les stratégies possibles dans le jeu. Ce n’est pas un défaut, au contraire, mais il vaut mieux le savoir avant l’achat !

D’ailleurs Iello propose sur son YouTube quelques guides stratégiques très intéressants, et nous montrant bien que le jeu a une courbe d’apprentissage énorme. Mais, comme tous les jeux de la sorte, il devient alors plus intéressant (et moins décourageant aussi) d’affronter un adversaire de la même expérience que soi.

Une fois au fait de ces quelques points, les sensations de jeu sont très bonnes. C’est un format court et compact mais offrant une profondeur stratégique forte, ce qui fait que Mindbug aura une belle durée de vie. 
Le jeu arrive aussi pile au moment où ce type de gameplay est populaire : il suffit de voir le public que des jeux numériques en duo tels que Marvel Snap attire, ou celui qu’Hearthstone continue de fédérer ! Avoir ici une version « papier » et sans achats extras à faire est un beau coup, bien dans l’air du temps.

Mon avis

Fervente amatrice de jeux de combos de cartes, le pitch de Mindbug m’a direct enchantée, ainsi que son style visuel. De ce fait j’avais peur d’être déçue… et ce ne fut pas le cas ! On peut aussi bien enchainer les parties, tout comme jouer la revanche entre deux plus gros jeux, ou entre deux siestes dans le train. 

Ses points faibles sont globalement les mêmes qu’un autre jeu du style. A savoir principalement la différence de niveaux entre joueurs novices et joueurs ayant déjà quelques parties au compteur… ce qui devient embêtant assez rapidement si on veut faire découvrir le jeu à des nouvelles personnes. On se retrouve donc à toujours jouer avec le même adversaire. Pas mal si on a cette fibre en couple, ou avec un partenaire de jeux régulier ; et autrement assez pénalisant. 
Autre point faible : certes la durée de vie est très longue dans la période de découverte : on va vite arriver à la petite cinquantaine de parties… mais cette durée de vie va ensuite drastiquement chuter car on aura vite fait le tour des cartes. En effet, plusieurs d’entre elles sont présentes en double et les pouvoirs des cartes dans la boîte de base vont vite être brassés. Heureusement, une extension vient déjà d’arriver, à un prix hyper abordable (même pas 10 euros) ! J’espère en voir plusieurs autres prochainement (et une big box 😉 ).

Au niveau du public visé, je pense que les joueurs idéaux pour ça sont les adeptes de jeux de cartes de combo comme moi. Ici le produit renouvelle suffisamment la catégorie pour le rendre intéressant et l’intégrer à toute ludothèque de tels adeptes. Alors pourquoi s’en priver vu le prix ?

Cependant, ça reste une cible assez niche. En effet, comme expliqué précédemment, le jeu va vite paraitre ardu pour des joueurs occasionnels (ou les décourager vite s’ils jouent avec des joueurs habitués à ça) et au contraire Mindbug paraitra trop édulcoré pour les joueurs de Magic ou assimilés.

Conclusion

Mindbug est un jeu à ne rater sous aucun prétexte si vous aimez ce genre de pitch. Vous ne prendrez pas beaucoup de risque à vous le procurer, tant d’un point de vue du gameplay (classique mais avec LE twist bienvenu) que du porte-monnaie.
Par contre il faut aimer ce type de jeu et avoir un adversaire à votre taille sous peine que les cartes ne prennent la poussière… 
Assez contraignant donc, mais si vous cochez toutes les cases alors vive les belles heures d’addiction dans le train cet été 😉 ! 

Les plus

  • Un jeu facile à installer comme à expliquer
  • Format compact et idéal pour les transports
  • Simplicité des règles mais profondeur de la stratégie
  • Un vrai 2 joueurs avec un affrontement très direct ! 
  • Rapide et addictif
  • Une belle DA
  • Le copy aux petits oignons
  • Dans la veine de Marvel Snap et autres
  • Une extension déjà dispo !

Les moins

  • Une boite un peu vide
  • Difficile pour les joueurs occasionnel et trop simple pour les joueurs de cartes
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“Unmatched VS Dice Throne Season 1 : Le Combat des Titans du Plateau !”

Welcome mes ptits Meeples avides d’aventures ludiques ! Aujourd’hui, je vous emmène dans un duel épique entre deux jeux de société qui ne manqueront pas de vous faire vibrer (si vous êtes le public pour ce type de jeu…) : “Dice Throne Season 1” et “Unmatched”. 

Imaginez-vous plongé au cœur de combats légendaires, où chaque décision peut faire basculer le destin de vos héros. Ces deux jeux offrent des expériences uniques, chacune avec sa propre mécanique de jeu et sa panoplie de personnages fascinants.

 Alors, attachez vos ceintures et préparez-vous à une comparaison passionnante entre ces deux titans de cette catégorie du monde ludique. D’un côté, “Dice Throne Season 1” et ses affrontements tactiques basés sur les dés. De l’autre, “Unmatched” et ses combats asymétriques entre héros et méchants légendaires. 

Prêts à choisir votre camp ? Suivez-moi, nous avons un voyage palpitant qui vous attend !

Dice Throne Season 1

Avec son mélange unique de stratégie, de chance et de combats épiques, ce jeu a su captiver les amateurs de jeux de dés.

Forces :

1. Mécaniques de jeu captivantes :

Dice Throne Season 1 propose un système de jeu innovant qui combine habilement la stratégie et le hasard. Chaque joueur incarne un héros doté de capacités spéciales uniques, et le résultat des dés détermine les actions qu’il peut entreprendre. Cette combinaison permet une grande variété de choix tactiques et rend chaque partie excitante et imprévisible.

2. Personnages variés et équilibrés :

L’un des points forts de Dice Throne Season 1 est la diversité des personnages jouables. Chaque héros possède ses propres compétences, aptitudes et stratégies, offrant ainsi une expérience de jeu différente à chaque partie. De plus, les développeurs ont fait un excellent travail pour équilibrer les pouvoirs des héros, ce qui garantit des affrontements équitables et stimulants.

3. Composants de haute qualité :

Le matériel de Dice Throne Season 1 est tout simplement magnifique. Les dés sont agréables à lancer, les cartes sont richement illustrées et les plateaux de jeu sont soigneusement conçus. La qualité des composants renforce l’immersion dans l’univers du jeu et témoigne du soin apporté par les concepteurs.

Faiblesses :

1. Temps de jeu variable :

Dice Throne Season 1 souffre d’une certaine irrégularité en ce qui concerne la durée des parties. Certaines parties peuvent être rapides et dynamiques, tandis que d’autres peuvent s’étirer en raison de la nature aléatoire des dés. Cela peut entraîner une frustration chez certains joueurs qui préfèrent des parties plus courtes et plus prévisibles.

2. Niveau de complexité :

Bien que les mécaniques de base soient relativement simples à comprendre, il faut un certain temps pour maîtriser pleinement toutes les subtilités de Dice Throne Season 1. Certains joueurs moins habitués aux jeux de société plus complexes pourraient se sentir dépassés par les nombreuses interactions et combinaisons possibles entre les capacités des héros.

Conclusion :

Dice Throne Season 1 est un jeu de société offrant une expérience unique de combat basée sur les dés. Avec ses mécaniques de jeu intéressantes, ses personnages variés et équilibrés, ainsi que ses composants de haute qualité, il saura séduire les amateurs de jeux de société stratégiques. 

Bien qu’il puisse souffrir d’une certaine irrégularité dans la durée des parties et d’un niveau de complexité élevé pour certains joueurs, ces petits défauts sont largement compensés par les nombreux points forts du jeu. Si vous êtes prêt à vous lancer dans une aventure pleine d’action, Dice Throne Season 1 est fait pour vous !

Unmatched

Le cœur d’Unmatched réside dans ses mécanismes de jeu stratégiques et tactiques. Chaque personnage dispose d’un deck de cartes qui lui permet d’exécuter des actions spécifiques et de mettre en place des stratégies. La gestion des cartes, la planification des mouvements et l’utilisation judicieuse des capacités spéciales sont essentielles pour remporter la victoire. Cela offre une profondeur stratégique qui ravira les joueurs avides de défis.

Faiblesses :

1. Courbe d’apprentissage prononcée :

Unmatched peut être intimidant pour les nouveaux joueurs en raison de sa courbe d’apprentissage prononcée. Chaque personnage a ses propres règles et capacités spéciales, ce qui peut prendre du temps pour se familiariser avec l’ensemble des possibilités et des interactions. Cela peut décourager certains joueurs occasionnels ou ceux qui préfèrent des jeux plus accessibles.

2. Extensions nécessaires pour une plus grande variété :

Bien qu’Unmatched propose déjà une belle sélection de personnages, pour une variété maximale, il est recommandé d’investir dans les extensions supplémentaires. Ces extensions ajoutent de nouveaux héros et méchants, ce qui enrichit l’expérience de jeu. Cependant, cela peut représenter un investissement financier supplémentaire pour les joueurs qui souhaitent une grande diversité de choix.

Conclusion :

Unmatched est un jeu de société plongeant les joueurs dans des combats légendaires entre héros et méchants. Avec son concept, ses personnages mythiques et son gameplay stratégique, il offre une expérience immersive et passionnante. Malgré une courbe d’apprentissage prononcée et la nécessité d’extensions pour une variété maximale, Unmatched séduira les joueurs en quête de combats épiques et de tactiques. Si vous êtes prêt à relever le défi et à incarner des personnages légendaires, Unmatched est fait pour vous !

Comparaison entre “Dice Throne Season 1” et “Unmatched” : Deux expériences de jeu uniques

“Dice Throne Season 1” et “Unmatched” sont deux jeux de société qui se démarquent par leur originalité et leur immersion dans des affrontements épiques. Bien qu’ils partagent certains points communs, ils proposent des mécaniques de jeu différentes et offrent des expériences uniques. Voici une comparaison entre ces deux jeux :

Mécaniques de jeu :

– “Dice Throne Season 1” se base sur un système de dés pour déterminer les actions et les capacités des héros. Les joueurs doivent gérer leurs ressources et prendre des décisions stratégiques en fonction des résultats des dés. Les capacités spéciales de chaque héros ajoutent une dimension tactique supplémentaire.

– “Unmatched” se concentre sur les combats asymétriques entre des personnages légendaires. Chaque joueur contrôle un héros ou un méchant avec un deck de cartes unique. Le gameplay repose sur la planification des mouvements, l’utilisation des capacités spéciales et la gestion des cartes pour créer des stratégies et remporter la victoire.

Variété des personnages :

– “Dice Throne Season 1” propose six héros différents, chacun ayant ses propres capacités spéciales et aptitudes. Chaque héros offre une expérience de jeu distincte, ce qui garantit une variété dans les parties.

– “Unmatched” réunit des héros et des méchants légendaires de divers univers. Les extensions supplémentaires augmentent considérablement le nombre de personnages disponibles, offrant ainsi une grande variété de styles de jeu et d’affrontements.

Complexité :

– “Dice Throne Season 1” possède des règles relativement simples à comprendre, bien qu’il puisse y avoir une courbe d’apprentissage pour maîtriser toutes les subtilités des interactions entre les capacités des héros.

– “Unmatched” présente une courbe d’apprentissage plus prononcée en raison de la diversité des personnages et de leurs capacités spéciales. Comprendre les règles de chaque personnage et les combinaisons possibles demande un investissement de temps plus important.

Durée des parties :

– Les parties de “Dice Throne Season 1” peuvent varier en termes de durée, certaines étant plus rapides et d’autres plus longues en raison de la nature aléatoire des dés et des choix tactiques des joueurs.

– Les parties d'”Unmatched” sont généralement plus courtes et plus fluides, avec des affrontements rapides et intenses.

Conclusion :

“Dice Throne Season 1” et “Unmatched” offrent tous deux des expériences de jeu uniques et captivantes. “Dice Throne Season 1” se concentre sur les affrontements basés sur les dés avec une variété de héros, tandis que “Unmatched” se distingue par ses combats asymétriques entre des personnages légendaires. Le choix entre les deux dépendra des préférences individuelles des joueurs. Si vous aimez la gestion des dés et les stratégies variées, “Dice Throne Season 1” est un excellent choix. Si vous préférez des affrontements rapides et une grande variété de personnages légendaires, “Unmatched” répondra à vos attentes.

Photos fournies par les éditeurs : Iello & Lucky Duck Games

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Dungeon fighter, un dungeon crawler déjanté !

Ici, je vais vous parler d’un jeu assez ancien mais réédité par Iello ! Il s’agit de Dungeon Fighter seconde édition ! Ce jeu date de 2011 et je n’en avais pas entendu parler à l’époque. 

Ici, on est sur un party game mêlant visite de donjon et habileté. Vous allez incarner une bande de pseudo héros… En fait, vous êtes une bande de gros losers XD. Lors de mes premières parties, je n’ai pas pu m’empêcher de repenser aux aventures du Donjon de Naheulbeuk. Il y a quelque chose de cela dans ce jeu. 

Ce jeu édité en VO par Horrible guild et localisé par Iello peut se jouer de 3 à 6 joueurs pour des parties de 45 minutes dès 8 ans. En gros, dès que votre enfant sait lancer des dés avec un peu de dextérité, c’est bon. Vous devrez juste l’aider pour ses pouvoirs. Mais, comme c’est un jeu coopératif, cela ira sans problème et cela fera partie du jeu de l’aider à choisir. 

En résumé 

⚙️ A. Buonfino, L. Tucci, Lorenzo Silva
🖌Giulia GhiginiI
📦 IELLO et Horrible Games
👨‍👨‍👦 1 à 6 joueurs
👦 8 ans et +
⏳ 45 min

Lors d’une partie, le premier joueur devra choisir une salle du donjon à visiter apportant une série d’avantages et de difficultés et ensuite un monstre apparaîtra. Votre objectif sera de le terrasser ! 

Pour cela, vous aurez des dés de différentes couleurs correspondant aux différents pouvoirs de votre héros. En fonction du monstre à vaincre, vous devrez vous mettre d’accord de qui obtiendra quel dé ! A tour de rôle, vous devrez lancer votre dé sur la cible en respectant d’une part les consignes de lancer du monstre ou de l’un de vos objets cela peut être avec des yeux fermés, depuis le dessous de la table, etc et d’autre part, le dé devra rebondir une fois sur la table avant de toucher la cible. 

En fonction d’où tombera le dé, vous infligerez un certain nombre de points de dégâts. La difficulté arrive lorsque vous n’avez plus de dés pour combattre l’ennemi ! Soit, vous avez sur votre trésor des dés blancs de réserve, c’est une bonne nouvelle ou alors vous n’en avez pas… Malheureusement, vous devrez perdre des points de vie ! 

L’objectif de ce jeu est de survivre à l’ensemble des monstres que vous rencontrerez et vaincre évidemment le boss final ! 

 Mon avis 

Du côté de la mécanique, on ne peut pas dire qu’elle soit novatrice, les jeux de dextérité sont assez présents dans le monde ludique. Mais pourquoi est-il intéressant ? C’est l’association entre la thématique et cette mécanique le rendant loufoque. Habituellement, les dungeon crawler sont des jeux pour des joueurs experts avec assez bien de règles. Ici, cette légèreté apporté par cette mécanique de jeux d’adresse permet à tout le monde de s’y lancer et surtout de s’y amuser ! On est sur du party game mais qui n’est absolument pas dans la catégorie « crade » ou porté en dessous de la ceinture. Le choix des salles et l’aspect coopératif permet à chacun d’avoir une emprise sur le jeu et de ne pas subir les conditions de lancer. Cela peut arriver que l’on soit face un vrai dilemme dans le choix de la salle du donjon. Mais le tout dans une bonne ambiance, tout passera bien. 

Pour autant, de la manière dont nous l’avons compris lors de nos parties, nous ne comprenons pas que lorsque l’on se retrouve à plus de 3 joueurs, on doit directement prendre dans les dés blancs si tout le monde autour de la table joue. Est-ce une erreur dans notre interprétation de la règle ? Cela amenait une petite frustration de devoir utiliser un dé blanc ou de perdre des points de vie pour que tout le monde joue… Si, nous avons commis une erreur, n’hésitez pas à me le dire !

Est-ce un jeu où l’on enchainerait les parties ? Après une première, on a bien envie d’en faire une deuxième surtout quand l’ambiance est présente. Mais, nous ne passerions pas la soirée à jouer qu’à ce jeu. C’est un peu le lot des jeux d’ambiance tout simplement. 

L’interaction est présente dans le choix des dés mais aussi au moment des lancés de dés où tout le monde se retient de pouffer de rire quand le joueur s’apprête à lancer le dé. 

Du côté de l’esthétique, j’accroche particulièrement au style de Giulia Ghigini, cela colle complètement au thème et à l’ambiance du jeu. Les personnages ont ce côté déglingos et toujours empreint d’humour dans leur nom ou leur devise. 

Au final, pour nous, on est sur un très chouette jeu d’ambiance qui sort des lignes habituelles quand on pense à cette catégorie. Il mettra tout le monde autour de la table et sans complexe car tout le monde aura l’air complètement ridicule. Évidemment, il faudra avoir beaucoup d’autodérision et de second degré, idéal pour la Belgique !

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Clank! Legacy Acquisitions Incorporated – Peut-on vraiment être ami avec ses collègues ?

Sommaire

  1. Présentation et règles
  2. Mon avis
  3. Conclusion
  4. Les plus et les moins

Debout là-dedans, l’agence d’interim Acquisitions Incorporated a du boulot pour vous ! Ce n’est peut-être pas le travail le plus valorisant de votre carrière, ni le plus sûr (on nous a informé qu’un dragon rôdait dans les parages) mais il y a plein de blé à se faire ! Vous serez payés à la performance, alors ne papotez pas trop avec vos collègues. Et rentrez encore moins en contact avec les intérimaires de l’agence adverse, les Entreprises Dran, car ils ne partageront certainement pas leur part du butin.

Maintenant, contentez-vous de voler tout ce que vous pouvez. Après tout c’est votre spécialité, non ?

Rapide coup d’œil

Sorti en juin 2021
Environ 2 heures
2 à 4 joueurs
À partir de 13 ans

Version legacy (et rejouable) de Clank!, Acquisitions Incorporated s’inscrit dans la droite lignée du célèbre jeu de deckbuilding, en en reprenant largement les mécaniques de base. Il vient toutefois grandement l’étoffer par une quantité folle de matériel et de storytelling. Il se situe dans un univers héroic-fantasy, proche du Clank! classique. 

La campagne comprend 10 parties, dont les deux tiers se jouent sur la face A (Haut Monde) du plateau et le dernier tiers sur la B (Bas Monde). Dès la 11ème partie, il est possible de rejouer au jeu (alors personnalisé) à l’infini.

Pour des potes fan de Clank! et d’autocollants, qui veulent se marrer et se tirer dans les pattes tout au long d’une dizaine de parties, et plus si affinités.

Créé par Andy Clautice et Paul Dennen.

Aux éditions Renegade Game Studio.

Présentation et règles

Presque pas de nouveautés à première vue : on reprend les règles de Clank! premier du nom, et on enjolive le tout de quelques figurines et de 2-3 jetons supplémentaires. Des petites subtilités font qu’il est bon de (re)lire les règles quand même, mais rien de trop compliqué. 

Pour les non-habitués de la franchise, il s’agit donc toujours d’explorer un donjon dans le but de prendre un artefact, puis de remonter à la surface pour activer son comptage de points, tout en déclenchant le décompte de fin de partie si on est le premier rescapé. Vaudra-t-il mieux descendre très bas dans le donjon pour se procurer un artefact avec une grande valeur en points de victoire, en risquant de ne jamais avoir le temps de remonter à la surface, ou sera-t-il plus judicieux de se contenter d’un plus petit artefact pour s’en sortir vivant ? Il va sans dire que ceux qui périront dans le donjon finiront avec un solde de points nul. Chaque aventurier commence la partie avec un deck de base de 10 cartes, et on joue comme dans un deckbuilding classique (je pioche 5 cartes, je les joue, les défausse et en re-pioche 5 autres au tour suivant, etc.) avec 3 actions possibles : se déplacer, attaquer un monstre sur le chemin et acheter de nouvelles cartes. Les cartes valent aussi des points de victoire en fin de partie. Simple. Mais, c’est sans compter sur le dragon protégeant le donjon ! Quand on fait du bruit ( = du clank), c’est-à-dire dès qu’on attrape un artefact ou un œuf de dragon, il s’énerve et vient nous brûler des points de vie. Encore plus de raisons de mourir prématurément dans ce maudit donjon.

Mais revenons à nos moutons, Clank! Legacy. En quoi est-ce si différent ? Eh bien parce qu’… on remarque d’énormes trous dans le livret de règles. Pourquoi ? Pour rajouter nombre de nouveaux gameplays au fil des 10 parties que compte la campagne, pardi ! On ne va pas trop spoiler ici, mais il s’agira de nouveaux lieux (avec leurs nouvelles règles), de cartes évènement agrémentant la rivière de cartes, de nouveaux cubes (blancs !), d’objectifs de fin de parties, etc. 

Mais ce qui va vraiment faire la différence, et qui n’est que suggéré au début de la campagne, c’est l’aspect très très narratif du jeu. Vous allez faire des allers-retours incessants au Grimoire des Secrets, sorte de grand feuillet organisé par chapitres, et dont la lecture se déclenche quand vous arrivez sur une case particulière ou réalisez tel ou tel exploit. Il vous sera alors permis de parler à des personnages de l’univers du jeu, de faire entrer de nouveaux éléments en jeu, de vous voir attribuer de nouveaux objectifs, d’agrandir la zone de jeu, etc. Cela rajoute énormément de contexte au jeu de base, le rendant beaucoup moins mécanique et ajoutant une belle couche d’aventure. Cependant, ces lectures vont vite considérablement rallonger le temps de jeu et venir régulièrement couper les actions. Les paragraphes à rallonge peuvent vite vous faire sortir du gameplay, tandis que vous passerez sans doute plus de temps à coller des autocollants qu’à jouer des cartes. 

Et qui dit narratif, dit aussi univers. Ici le thème et le vocabulaire propres à la narration du jeu vont certainement étonner les habitués de Clank!. En effet, il ne s’agit plus d’être de simples aventuriers explorant un donjon… vous faites maintenant partie d’une corporation, avec toutes les implications que cela comporte : vous avez un « Grand Patron », des stagiaires, une entreprise concurrente, etc. On est dans un mélange d’heroic fantasy et de The Office un peu déroutant. Mais, heureusement, dans Clank! Legacy on ne se prend pas (du tout) au sérieux ! Beaucoup de fluff est rajouté pour l’immersion, et nombre d’actions n’ont pas de réelles conséquences sur le jeu : on est là pour s’amuser ! Et c’est bien cet état d’esprit qu’on adore dans Clank! !

Mon avis

Commençons par la forme.

Clank! Legacy c’est une boîte énorme… et une boîte très chère. On est à du X3 par rapport au prix d’un Clank! classique. On a un gros travail sur le matériel et un ajout considérable de gameplay, mais cela justifie-t-il une telle augmentation ? 

Une fois qu’on ouvre la boîte, on se rend compte que le matériel a été largement amélioré. J’ai toujours déploré le manque de lisibilité du Clank! classique : ici on comprend enfin quelque chose au plateau et c’est enfin beau ! Les illustrations et le graphisme (tant sur le plateau que sur les cartes) ont été largement revus, et ça fait du bien. Cependant, tout cela risque vite d’être un peu dégueulassé par vos soins… En effet, vous verrez que le plateau est très vide et qu’il faudra y coller nombre d’autocollants au fil des parties pour le compléter. Or, sur une surface telle, comment coller droit ? C’est quasi mission impossible et cela remplira d’angoisses nos amis ludistes maniaques. Et il en ira de même pour votre livret de règles, sur lequel vous collerez nombre d’autres autocollants pour rajouter des règles extra. Le papier se plisse, le texte n’est plus droit, sueurs froides. Est-ce qu’il n’aurait pas été mieux, surtout pour ce prix, et surtout pour un jeu rejouable, de décoller une couche de papier accolée sur les endroits clés des règles (comme cela a été fait pour Le dilemme du Roi) ou de creuser directement dans le plateau (comme le réalise à merveille, et pour pas si cher, le jeu Robin des Bois) ?

Passons au fond maintenant.

Clank! Legacy est un jeu très dense. On se demande vite comment 10 parties suffiront à créer deux plateaux de jeux, à compléter un livret de règles d’une quinzaine de pages et à lire 189 chapitres du Grimoire des Secrets. Point positif, on ne s’ennuiera pas un seul instant ! Il y a énormément de choses à faire, de missions secondaires à accomplir, d’endroits à explorer, d’objets à trouver, de nouvelles cartes à intégrer au jeu… et il y a très peu de redondance. La campagne va passer très très vite.

Toutefois, cela entraine aussi son lot de points négatifs. Comme déjà mentionné, il va falloir développer une belle superficie de plateau et venir à bout de beaucoup de matériel emballé ou de chapitres pas encore lus : et ça, ça prend énormément de temps de jeu. Chercher « la planche d’autocollants G, encadré 33 » ça casse un peu l’immersion. Surtout que ces collages incessants surviennent à tous moments de la partie, et pas juste à la fin ! Passé la surprise du début, c’est un peu long. Heureusement, de belles trouvailles (de nouvelles mécaniques surtout) font parfois un peu oublier ça.

De plus, Clank! est par son essence même un jeu où on se fait des sales coups. Un jeu où on laisse ses adversaires fouiller les fonds du donjon pour vite se faire la malle avec un artefact à bas coût, mettre fin à la partie prématurément et s’assurer la victoire. Le problème c’est qu’ici on n’a que 10 parties pour venir à bout de toutes les explorations, toutes les missions secondaires et tout le reste. Donc il va falloir un minimum coopérer pour en laisser certains explorer le bas de la carte, en vue de la développer. Mais en même temps, imaginez si cela leur permet de faire plus de points que vous ?! Eh oui, Clank! ce n’est pas vraiment un jeu coopératif non plus. Alors que faire… rusher pour gagner, mais tuer l’intrigue ? Ralentir pour profiter de l’intrigue, mais perdre de vue le but du jeu ? Meh.

Conclusion : alors, Clank! ou Clank! Legacy ?

Tout va dépendre de votre groupe de jeu et de votre implication en tant que joueur. Là où Clank! est un jeu familial, très compétitif et rapide, Clank! Legacy est un jeu plus initié, semi-compétitif et assez long. Vous vous engagez tout de même pour 10 parties minimum avec le même groupe de joueurs. Heureusement pour vous, ça marche très bien à 2 comme à 3 et comme à 4… donc a priori le groupe sera facile à constituer et à garder. Et 10 parties, c’est juste la bonne longueur pour profiter de toute la densité du jeu, sans se lasser. 

Mais l’implication ne se fera pas non plus que sur la durée, elle se fera aussi sur l’étude et la mémorisation des règles. En effet, nombre de nouvelles mécaniques sont ajoutées à chaque partie, allant avec leur lot de nouvelles règles. Il ne faudra donc pas négliger la ré-assimilation des règles à chaque début de nouvelle partie, surtout si vous les espacez dans le temps. Le gameplay devient vite beaucoup plus dense que le Clank! de base. 

Côté visuel, il va s’en dire que l’objet est bien plus beau chez Clank! Legacy : c’est lisible, on a des figurines, du matos, etc. Mais c’est plus cher aussi. 

Côté narration, il y a un vrai travail dans la version legacy. C’est écrit à merveille et l’humour est très présent, ainsi que le thème. Heureusement, car vous passerez quelques heures à lire. Et quelques heures à rire aussi.

Côté gameplay, il faut avouer que certaines nouveautés sont très sympas. Est-ce que rejouer au Clank! de base après le legacy ne semblera pas un peu fade ? En tous cas, les fans de Clank! ne doivent pas s’inquiéter : la version legacy apporte une vraie plus-value mécanique et un beau renouveau au jeu. Contrairement à un Aeon’s End legacy, ici on démarre avec toutes les mécaniques de Clank!, et on ne fait que rajouter encore des choses. 
Mais alors, n’est-ce pas trop compliqué pour des gens qui ne connaissent pas Clank! ? Si, un peu. Je conseille vivement de faire déjà quelques parties de Clank! avant. Ne serait-ce que pour voir si le jeu vous plait : auquel cas, foncez sur le legacy si vous avez le temps (et l’argent). Si pas, abstenez-vous. Ensuite, cela vous évitera d’être trop vite assommés par une profusion d’effets spéciaux et de fluff pas toujours utiles dès votre première partie. 

Quant à la rejouabilité, à vrai dire je me demande si elle est réelle pour ceux qui n’ont pas fait la campagne… ça fait beaucoup (trop) de règles d’un coup, non ? Il faudra sans doute encore se réunir avec le même groupe de potes pour y rejouer.

Et niveau difficulté, qu’est-ce que ça donne ? Eh bien, ce qui nous a rapidement choqués est que le legacy est punitif, là où le jeu de base reste toujours fun. Vous perdez la partie ? Boum, un malus pour la prochaine. On a aussi eu le cas d’un joueur s’étant mis involontairement en difficulté en suivant une quête secondaire… qui lui a tout bonnement fait perdre son artefact et donc la partie. Violent. Maintenant, ceci est à nuancer quand même car notre deck de cartes reste sensiblement le même d’une partie à l’autre, ce qui permet d’éviter que de mauvais choix de cartes n’aient de répercussion sur d’autres parties. On repart presque à zéro d’une fois à l’autre.

Les plus

Les moins

  • La version legacy d’un classique du deckbuilding
  • Un jeu totalement personnalisable
  • Un legacy rejouable !
  • De chouettes nouveautés, même pour les addicts de Clank!
  • Une grande densité de gameplay
  • Un deck personnel qui évolue au fil des parties
  • Une lisibilité et une esthétique accrue
  • Un ton drôlement décalé
  • Une bonne immersion
  • Énormément de fun !
  • Le prix
  • Une longue ré-assimilation des règles avant chaque partie
  • Un jeu parfois trop punitif
  • Trop d’autocollants tue l’autocollant. 
  • Une personnalisation cracra : autocollants de travers et règles gondolées
  • La rejouabilité post-legacy : pour qui ?
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Zombicide : Night of the living dead, un revival de George A. Romero

Il fallait bien commencer par un premier zombicide ! Autant commencer par Night of the living dead ! On plonge directement dans l’univers du film de l’époque en incarnant les différents personnages. En plus, la période était idéale à l’approche d’Halloween. Il ne nous restait plus qu’à frissonner de peur face à ces hordes de zombies *Brains… Brains… Brains !*

J’avais déjà vu et entendu parler de la gamme Zombicide mais, je n’y avais jamais joué. En me renseignant, j’ai vite compris que ceux-ci avaient un univers large et bien fourni. D’ailleurs, il y a un site entièrement et uniquement dédié à cette gamme. Vous y retrouverez des scénarios supplémentaires, un map editor mais aussi les autres titres sans oublier les dernières actus. 

La particularité de ce titre par rapport aux autres ne va pas dépayser les adeptes de la saga mais apporte des petites subtilités permettant encore plus de coller au thème. Pour moi, c’est clairement la thématique basé sur George A. Romero, le père fondateur des caractéristiques d’un film de zombies. Vous pourrez y jouer de 1 à 6 joueurs mais toujours en incarnant 6 protagonistes ! Il vous faudra compter environ 60 à 90 minutes pour une partie. Evidemment, avec ce titre l’éditeur CMON (VO) et Funforge (VF) est conseillé à partir de 14 ans et plus ! Nous devons ce bon zombicide grâce à Jean-Baptiste Lullien, Raphaël Guiton et Nicolas Raoult.

On commence avec les cartes personnages représentant les personnages du film que vous pourrez incarner durant la partie. Elles sont réversibles. D’un côté, la face colorée dite « Zombicide » connue par les joueurs ayant déjà fait une partie d’un des opus. Vous savez avec les capacités spéciales à sélectionner lorsque l’on évolue durant la partie. De l’autre, la face Romero où on peut dire que votre personnage est un peu naze XD Cela vous replonge dans l’univers du film évidemment… Maintenant, ce ne sera pas facile face à l’appétit vorace de vos potos les zombies. Le passage d’un côté ou de l’autre est indiqué dans les scénarios. Certaines situations risquent de vous faire retomber sur la face Romero alors que vous êtiez en Super Killer de Zombies. 

En plus, vous allez avoir droit à différents paquets de fouille. Celui constamment accessible, on y retrouve les objets nécessaires pour se barricader ou des armes de l’époque comme des pieds de biche ou des pieds de table. Dans certaines situations, il nous faudrait Mc Giver pour transformer un trombone en super uzi ^^ A côté de ce paquet, on retrouve celui d’armes de mêlée et à distance. Ces deux derniers ne sont accessibles que sous certaines conditions. Pour finir, on a le dernier paquet où l’on retrouve les armes craftées comme le winchester à lunettes. 

Côté de la famille zombie, comme d’habitude, on a le panel habituel avec les rodeurs, les casseurs ou encore les balèzes. La nouveauté réside dans les « proches ». Dans ces situations, malheureusement pour vous, l’ensemble des joueurs retombe en mode Romero car ils sont attristés de voir leurs proches dans cet état. Tant que le proche n’est pas exterminé car on est bel et bien dans du Kill Them All, vous ne pourrez plus accéder à votre face Zombicide. En gros, il va falloir se faire souffrance et buter sans détour ses proches zombifiés ! 

Pour les connaisseurs du film, vous aurez l’occasion dans les scénarios de revivre l’histoire du long métrage de George A. Romero mais aussi de découvrir l’imagination débordante des auteurs ^^ Sans oublier un scénario gratuit supplémentaire téléchargeable est disponible. 

Mon avis 

Du côté de la mécanique, elle est très bien rôdée et a fait ses preuves dans les autres boîtes de la gamme. C’est fluide, cela tourne, c’est clair et très bien écrit. Aucun accro. Même si, ici, quelques particularités pointent le bout de leur nez comme l’obligation de jouer avec les 6 personnages peu importe le nombre de joueurs autour de la table. Pour ma part, je l’ai testé à 2 et à 3 joueurs. Personnellement, j’ai le sentiment et l’impression que l’ambiance aurait été encore plus au rendez-vous si on avait joué à 6 où chacun s’investi et fait des choix pour le groupe mais pour lui-même aussi. De plus, le fait de pouvoir passer en mode zombicide qui est un fondamental du jeu, dans notre cas, fait perdre un peu de la saveur et de la tension procuré par l’univers dans lequel il s’inscrit. En effet, dans un zombicide classique, on dégomme tout ce que l’on peut de manière frénétique. Dans celui-ci, les auteurs se sont plutôt centrés sur la tension, l’histoire du film et la volonté de procurer un revival historique dans l’univers zombiesque. 

Je trouve que pour un jeu de ce type l’installation est très rapide et ne pose pas de question. Lors de la première partie, quelques petits retours dans les règles pour s’assurer de ne pas se planter. Mais, après deux trois tours, on peut s’en passer et cela tourne tout seul. 

Pour autant, il est clair, pour avoir discuté avec des habitués du style, l’un des titres permettant le mieux de s’immerger dans la gamme. Il est plus simple même si vous pouvez augmenter le niveau de difficulté et s’inscrit dans un histoire permettant d’étoffer l’univers. 

Évidemment, dans ce type de jeu, il y a pas mal de lancer de dés donc si vous n’en êtes pas fan, je pense qu’il n’est pas fait pour vous. J’avoue avoir été frustré d’avoir des lancés pourris qui nous ont coûté pas mal en fait !

Du côté de l’interaction, on est évidemment sur du 100% avec son côté coopératif. Comme dans tout bon film d’horreur, à un moment, il faudra se séparer car on a entendu du bruit derrière la maison. Mais enfin, c’est juste tonton freddy qui a faim 🧟‍♂️ On est sur un jeu dynamique mais où l’on ne se prend pas la tête, on tente surtout de survivre. 

Côté matériel, esthétique et univers. C’est bravo ! On est avec 66 figurines extrêmement bien réalisée et fidèle aux personnages du film de Roméro. En plus, les scénarios reprennent des passages clefs du film vous permettant de les revivre autour de la table. L’intérieur de la boîte comme d’autres jeux édité par CMON ou Funforge est super bien pensé. C’est un plaisir ! 

Au final, si vous voulez découvrir ou que vous êtes un joueur d’Améritrash, vous pouvez foncer dans votre boutique préférée car il est de nouveau de stock ! Cerise sur le gâteau, si en plus, vous êtes un amateur du film, vous serez comblé par la qualité, le réalisme des figurines et la possibilité de vous immiscez dans votre personnage favori ! Attention, il va falloir rester entier. Si vous êtes un novice de ce type de jeu, celui-ci est aussi à conseiller pour la facilité de prise en main. Pour en avoir quelques-uns à la maison, ils ne sont pas toujours évident à lancer, installer et à expliquer. Ici, ne vous inquiétez pas, tout est mis en place et réfléchit pour que vous profitiez de l’expérience de jeu sans de prise de tête. 

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La Vallée des Marchands : Le Grand Transcontinental, le train des coups bas !

XIXème siècle, le chemin de fer fait sa grande apparition ! … et cela va attirer bien des convoitises parmi nos riches familles commerçantes. Qui sera à la tête des négociations sur le tracé des voies, qui les supervisera ? Le poste est à pourvoir, et tous les coups bas sont permis pour l’obtenir !

Rapide coup d’œil

Environ 30 minutes
2 à 4 joueurs
À partir de 12 ans
Sorti en août 2021

3e opus de la série La Vallée des Marchands, totalement indépendant mais combinable avec les 2 autres boîtes.

Jeu de deckbuilding familial et rapide, il permet une belle initiation au genre. 

Pour des parents ou des potes voulant un jeu où l’on se tire dans les pattes, sans risque d’être déçus : la renommée de la franchise n’étant plus à faire.

Créé et illustré par Sami Laakso.

Aux éditions Bragelonne Games, distribué par Gigamic.

Présentation et règles

Les habitués des jeux La Vallée des Marchands ne seront pas déroutés. Le gameplay est égal aux autres boîtes, ainsi que la difficulté et le plaisir de jeu. 

Alors pourquoi sortir une troisième boîte, me demanderez-vous ? Pour les habitués, il sera question d’avoir davantage de peuplades, avec chacune de nouvelles spécificités, et pouvoir ainsi renouveler les différentes actions du jeu. Et, pour les nouveaux à la franchise, cette boîte est aussi un très bon départ si le thème ferroviaire et les lémuriens vous bottent plus particulièrement. 

Un petit plateau (en réalité dispensable), un dé et une centaine de cartes : voici le matériel épuré de La Vallée des Marchands III. 

On commence par choisir les peuplades (nombre de joueurs + 1) avec lesquelles on désire jouer et on constitue ainsi la pioche et un deck de départ pour chaque joueur. Le plateau sert à installer la rivière de cartes du marché. Et… la partie peut déjà débuter ! 

Tout fonctionne comme un jeu de deckbuilding classique : on a 5 cartes en main, on peut utiliser leurs effets, acheter d’autres cartes, etc. puis on défausse ce qu’on a joué et on recommence. Chaque couleur de cartes (une par peuplade) permet des types d’effets différents : voler des cartes aux autres joueurs, épurer son deck, etc. En fait, on a vite l’impression que tout ça sonne comme un Star Realmsau pays des animaux… Il faudra chercher la spécificité de La Vallée des Marchands III dans sa condition de victoire. Outre les actions classiques citées plus haut, à son tour de jeu, un joueur peut construire ou étoffer son étal avec une ou des cartes. Il doit alors la/les placer devant lui, et constituer une pile. Pour gagner, un joueur doit avoir un étal de 8 piles de cartes, sachant que chaque pile doit avoir une valeur supérieure à la précédente (la valeur étant le chiffre en haut à gauche de chaque carte).

Il va donc falloir veiller à bien répartir ses actions entre amélioration de son deck et constitution de son étal, afin d’être le premier à finir ! Eh oui, la victoire est immédiate et pour un seul joueur… pas d’égalité chez les lémuriens !

Mon avis

Il est indéniable que La Vallée des Marchands III est un bon jeu, et un jeu qui touchera un public très large. La mécanique est ultra fluide, l’esthétique est très reconnaissable et sympathique, le jeu a déjà fait parler de lui par le passé et est proposé à une somme modique. 

Cependant, à vouloir trop toucher tout type de joueurs (et non joueurs !), La Vallée des Marchands III peut paraitre fade pour un joueur régulier, comme c’est mon cas. Le gameplay n’innove en rien mais, au contraire, vient même simplifier une mécanique de deckbuilding déjà accessible. Si vous souhaitez faire un deckbuilding avec votre groupe de joueurs régulier, passez votre chemin et préférez un jeu plus velu (il y a l’embarras du choix sur le marché !). Par contre, si vous voulez faire découvrir le deckbuilding à vos amis pas (trop) joueurs ou passer de bons moment en famille : c’est le jeu qu’il vous faut. De supers soirées à se tirer dans les pattes vous attendent, et c’est là que le jeu prendra toute sa saveur, que vous soyez coutumier ou non du genre. En effet, à partir de 3 joueurs on peut rajouter 4 ou + peuplades, et c’est là que le chaos et la vraie course à l’étal vont commencer ! Et si vous avez les autres titres de la franchise dans votre ludothèque, les possibilités de jeu seront quasi illimitées : chaque association de peuplades entrainant de nouvelles stratégies et interactions. Il vous faudra quelques centaines de parties avant de faire le tour du jeu.

Le matériel est de qualité et supportera bien le transport ou les verres se renversant sur la table. On n’a pas non plus besoin de beaucoup de place pour y jouer, ce qui en fait le parfait allié des vacances en famille. 

Les nouveautés

Bien sûr l’ajout de nouvelles peuplades représente quasi l’entièreté de la nouveauté apportée au jeu. Certaines vous permettront de plus facilement épurer votre deck (en allant fouiner dans sa défausse ou en détruisant des cartes), d’autres de voler ou d’échanger des cartes chez les voisins de table, de faire jouer la chance (grâce à un emploi plus régulier du dé) ou encore de stocker des cartes pour plus tard dans la partie. 

Ici ces nouveaux animaux arrivent avec plus d’interaction que dans les boites précédentes, ce qui rendra le jeu assez explosif peu importe la combinaison que vous choisirez en début de partie. Cela ne rendra pour autant pas le tout plus intimidant pour des nouveaux joueurs car une bonne part de chaos et de hasard seront de la partie. Je recommande donc cette édition autant que les autres pour commencer avec la gamme La Vallée des Marchands : ne choisissez qu’en fonction de vos goûts esthétique et thématique ! Si vous souhaitez continuer avec la gamme, cette boite ajoute suffisamment de nouveautés pour en justifier son achat.

Conclusion

La Vallée des Marchands III est LE jeu familial de deckbuilding par excellence. Plus rapidement installé et bien plus transportable qu’un Clank, au thème moins geek qu’un Star/Hero Realms et plus taquin qu’un Dominion. Tout le plaisir de jeu résidera dans l’interaction que vous aurez autour de la table, et vous promettra de belles soirées d’hiver. En effet, le principe n’est pas d’avoir le meilleur deck ni de planifier les meilleurs combos, mais de venir embêter tout le monde tout en veillant à être celui qui mettra le plus de cartes dans son étal. On ne passe pas 10 ans à compter les points, le premier qui finit est le grand gagnant… et on peut jouer la revanche directement après !

Les plus

  • La suite d’une franchise qui a déjà fait ses preuves
  • Le jeu familial par excellence : au goût de tous et facile à expliquer
  • Une bonne interaction entre joueurs
  • Tous les coup bas sont permis !
  • Un jeu tendu à plusieurs
  • Une belle qualité de matériel
  • Combinable avec les autres La Vallée des Marchands
  • Une bonne rejouabilité
  • Un jeu très différent en fonction des peuplades choisies (difficulté et mécanique)

Les moins

  • Peu de challenge pour les joueurs avertis de deckbuilding
  • Peut être frustrant car on n’a jamais le temps d’optimiser son deck
  • Une esthétique particulière : il faut aimer !
  • Une histoire autour du Grand Transcontinental plaquée
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The Gardens, un oasis ludique au cœur de Sydney

Vous allez me dire que j’arrive après la guerre avec cet article car le Kickstarter est passé.  C’est vrai ! Mais pas le Late pledge =D 

Dans ce jeu de Matthew Dunstan et Brett J. Gilbert, votre objectif sera de créer le plus beau jardin botanique de Sydney ! Bon, on est d’accord, on va surtout essayer de scorer un max de points XD, la beauté viendra d’elle-même grâce aux illustrations printanière invitant à l’évasion de Kerri Aitken.

Dans ce jeu de 2 à 4 joueurs, vous découvrirez votre partie du jardin botanique de Sydney en le parcourant grâce à 3 meeples illustrant vos visiteurs. Une partie dure environ 45 minutes pour à partir de 10 ans. 

Lors du Kickstarter, le jeu de base est disponible pour 35$ et 52$ pour la version all-in. Si vous êtes emballé par ce jeu édité par Grail Games, ne manquez pas le late pledge qui arrive tout bientôt ! 

Le cœur de mécanique de ce jeu, selon BGG, un jeu de draft et de pose de tuiles. Pour moi, un principe de draft défini clairement lorsque chaque joueur commence avec un set de cartes en main, en sélectionne une et passe le reste de son paquet à son voisin de gauche ou de droite. Ici, on n’est pas sur cette mécanique habituelle et connue par les joueurs. 

Dans The Garden, on distingue 3 decks de cartes : 

  • A) L’une pour le haut du plateau ;
  • B) L’une pour le centre du plateau ;
  • C) L’une pour le bas du plateau

En début de partie, on va révéler pour chacun des decks un nombre de cartes équivalentes au nombre de joueurs lorsque l’on joue à 3 ou 4 joueurs. A tour de rôle, chaque joueur va sélectionner une carte parmi la ligne A, B ou C lors de son premier tour. Par la suite dans ce tour, vous ne pourrez prendre que dans les lignes où vous n’avez pas encore pris. 

Dans la mécanique de pose de tuiles, on est plutôt sur une pose de cartes sur son plateau. Celui-ci est formé d’une partie centrale rectangulaire d’où démarre vos visiteurs avec de part et d’autre 2 plateaux représentant le jardin botanique. Chacune des deux parties du plateau est composées de 12 cases.

Vous serez en mesure de scorer des points grâce aux déplacements de votre visiteurs et des éléments qu’ils voient sur son chemin. Durant la pose de cartes, vous serez dans l’obligation de placer cette carte dans la partie du plateau correspondant à la rivière d’où elle provient. Sans oublier qu’elle doit être posée adjacente à la partie centrale ou une carte déjà placée. 

Une fois cette étape passée, vous pourrez déplacer votre meeple car il part en promenade. C’est l’une des manière de scorer. Le meeple devra toujours se déplacer horizontalement sur la nouvelle carte posée. En fonction des tuiles de scoring sur le plateau principal et de ce que votre visiteur observera vous marquerez un certain nombre de point. 

En effet, en début de partie, vous choisirez les tuiles de scoring que vous souhaitez proposant différents modes de jeux et de complexité. A cela se rajoute une modularité des plateaux dans leur disposition mais aussi une autre avec des éléments déjà présents dessus comme des monuments particuliers. 

De plus, vous aurez aussi la possibilité d’intégrer des cartes alternatives pour rajouter encore une autre façon de scorer. 

Pour résumer un tour de jeu, il se déroule en 3 étapes : 

  1. Choisir une carte aménagement parmi les 3 rivières A,B ou C
  2. Organiser votre jardin en posant votre carte sur la ligne correspondante et adjacente à celle déjà présente ou l’espace centrale
  3. Découvrir votre jardin en déplaçant votre visiteur horizontalement sur la carte venant d’être posée. 

Une fois que vous avez joué votre 8e manche, vous pourrez scorer les points de fin de partie en fonction des tuiles que vous avez choisies. 

Mon avis

On est sur un jeu très familial avec sa version standard mais celui-ci peut devenir familial confirmé avec ses versions alternatives. La véritable contrainte réside dans cette obligation de choisir dans une rivière encore non utilisée et de devoir placer dans la ligne correspondante de son plateau. 

On est dans un léger casse-tête où il vous faudra anticiper mais surtout être dans la réaction par rapport aux cartes sortant afin de maximiser votre scoring. Le point le plus complexe est d’anticiper la sélection en rapport avec le déplacement de ses visiteurs afin de s’assurer qu’ils observent un max d’éléments pour engranger un max de points. 

On apprécie clairement les versions qui montent en complexité mais restant tout à fait accessible grâce à une mécanique simple et concrète. La diversité des parties est proposées grâce aux différentes tuiles de scoring. Heureusement qu’elles sont présentes ! L’absence de celle-ci aurait été un vrai bémol mais ils ont pensé à tout chez Grail games ^^

La question de l’interaction est presque absente et indirecte. On va juste s’embêter en sélectionnant voulue pour l’autre. On n’est pas du tout dans un jeu agressif mais totalement zen et posé. C’est un jeu plutôt cérébral et ne mettra pas une ambiance animée autour de la table. On n’est pas sur un party game ! On va réfléchir à maximiser et optmiser son jardin avec ses objectifs de points à obtenir durant la partie sans oublier ceux de fin de partie. 

Le visuel est plus qu’agréable et colle parfaitement au jeu et à son aspect zen. De jolies couleurs chatoyantes nous faisant voyager dans l’hémisphère Sud. Cela vous fait oublier le temps d’un instant la pluie de l’autre côté de la fenêtre. 

Cover : Background photo created by wirestock – www.freepik.com