Ce jeu de Juhwa Lee et Giung Kim, auteurs coréens, vous aurez au fil de la soirée le plaisir d’être une victime, un criminel et inspecteur. En effet, Last Message édité par Iello dure maximum 15 minutes par partie pour des parties de 3 à 8 joueurs.
Vous, voilà, plongez dans l’univers de votre choix ! Et, on peut le dire, vous aurez le choix entre 6 thématiques différents :
- L’espace et les extraterrestres
- Les super-héros
- Les hommes préhistoriques
- Les zombies
- Le monde du Seigneur des anneaux
- Le western
Déjà une belle diversité dans les thématiques mais il en sera de même dans vos sensibilités artistiques ! En effet, plusieurs illustrateurs se sont mis autour de la table à savoir ; Vincent Dutrait, Stéphane Escapa, Gus Morais et Nathan Hackett
Après avoir décidé autour de la table des rôles, disposés le paravent entre les inspecteurs et la victime accompagné de son meurtrier ! Du côté de la victime, prenez le petit format de l’illustration, la loupe et les deux marqueurs sans oublier les 4 tableaux nécessaires pour donner les indices. De l’autre côté, les inspecteurs prennent les 4 morceaux de l’illustration au format agrandie.
Après, c’est extrêmement simple, le meurtrier désigne à l’aide de la loupe la victime que les inspecteurs devront découvrir. La victime va utiliser l’un des quatre tableaux pour tenter de faire découvrir la victime aux inspecteurs. Pour cela, elle peut utiliser des mots ou des dessins. Malheureusement pour elle, le criminel pourra effacer des cases avant que l’information ne parvienne aux inspecteurs. Au total, la victime aura 4 essais pour tenter d’y arriver ! Lors de la première transmission d’information, le meurtrier peut effacer 5 cases, et ce sera une de moins à chaque nouvelle transmission d’informations.
Ici, on est dans du semi-coopératif ! Les inspecteurs vont travailler de pair avec la victime grâce à ses messages mais ceux-ci seront entravés par l’action du criminel !
Mon avis
Au printemps, Iello avait organisé des entretiens pour discuter des futures sorties. Deux avaient clairement retenus mon attention à savoir Last message et My little factory. Lorsque j’en ai discuté avec Yann, j’ai trouvé le concept du jeu très très sympa et intéressant d’autant plus que Micro Macro était en pleine hype à ce moment-là. Je trouvais que Last message apportait son lot de nouveauté par rapport au problème du format legacy de Micro Macro. En effet, ici, la rejouabilité est évidente quand on voit les illustrations et qu’elles sont au nombre de 6. D’autant plus que les victimes, inspecteurs et criminel change à chaque partie. De mon côté, lorsque l’on fait une partie, on change d’univers pour s’éviter les répétitions et le risque d’utiliser les mêmes références. Il ne faudrait pas donner trop d’avantages au criminel ^^
On apprécie ce caractère asymétrique lors des parties tout en étant un jeu assez léger et idéal pour finir ou débuter une soirée. De véritable moment de rigolade autour de la table et de la bonne frustration quand la victime voit ses indices disparaître ou le criminel lorsque l’on se rapproche de la solution.
On peut dire que tout le monde cogite et cela apporte une belle interaction. La victime réfléchit aux indices les plus évidents mais suffisamment significatifs sans oublier la manière dont les disposer sur le tableau. Du côté du criminel, la manière de supprimer les indices est essentiel pour induire en erreur ou supprimer les éléments trop évident le mettant à découvert. Quant aux inspecteurs, par moment, il leur faudra beaucoup de réflexion et d’échanges pour décrypter les informations.
D’ailleurs, à ce sujet, il faut reconnaître que le rythme peut retomber quand les inspecteurs prennent des plombes pour observer, analyser ou déchiffrer les informations. Deux solutions sont envisageables pour conserver la dynamique positive instaurée par le jeu ! Soit la victime entame son panneau suivant pendant la phase des inspecteurs soit les inspecteurs ont un nombre de sablier pour réfléchir.
Du côté du matériel et du graphisme, on peut dire que l’on en a pour son plaisir côté graphisme. En fonction de ses affinités et de ses sensibilités, on pourra voyager à la fois dans un univers thématique et graphique totalement différent. Du côté du matériel, il est de bonne qualité. Par contre, je vous conseille d’utiliser du spray à vitre après avoir joué pour s’assurer de retrouver les planches indices totalement blanches. En effet, à force de jouer, celle-ci se noircisse légèrement mais à la longue cela pourrait être embêtant.
Pour ma part, cela a été mon premier jeu de l’été. Facile, abordable, une infinité de possibilité et où tout le monde y prend du plaisir. Un jeu trangénérationnel par excellence que l’on peut amener partout sans s’inquiéter car tout le monde s’amusera, c’est mon dernier message !
Cet article n’est pas sponsorisé. Nous avons reçu une copie gratuite du jeu par Iello.