Posted on

Feelings, nouvelle édition au coeur des émotions

Récemment, j’ai eu l’honneur d’être contactée par Sabrina de Act In Games pour tester la nouvelle boite de Feelings, le jeu des émotions (nouvelle génération).

J’ai été super ravie de pouvoir l’avoir en avant-première et d’en faire profiter mes élèves.

Tout d’abord, parlons du jeu en général, mais avec la vision d’une institutrice passionnée :

Feelings est un jeu coopératif qui permet aux joueurs d’avoir de l’empathie vis-à-vis des autres et d’exprimer ses émotions, dans des situations quotidiennes ou parfois plus spéciales. Grâce à des cartes illustrées représentant des émotions, ceux-ci doivent voter pour savoir ce que leur camarade aurait ressenti dans telle ou telle situation. Si la personne a raison, tout le groupe marque un point, et pourra donc avancer le pion sur le plateau.

Certains reconnaitront ce jeu avec la description, car oui ! Celui-ci s’est fait une nouvelle beauté et a également simplifié les règles, mais aussi son matériel. Un point précis y sera consacré plus bas.

À la réception du jeu, je n’ai pu cacher ma joie en voyant les illustrations. En réalité, lorsque l’on m’a annoncé une nouvelle version du jeu, je ne savais pas à quoi m’attendre en termes d’illustrations. Ici, ce ne sont plus des enfants mais des animaux qui sont représentés. Et quel joli coup de pinceau ! Entre la dernière version et la nouvelle, mon cœur penche sérieusement pour cette dernière ! Pourquoi ? Premièrement parce que les personnages sont plus accrocheurs et surtout qu’après avoir présenté les deux boites aux enfants, ceux-ci préféraient la dernière à l’unanimité !! Ils disent que les cartes sont plus rigolotes et ont beaucoup aimé l’association des émotions à certains animaux : la cigale associée à la fierté, le serpent à la méfiance, etc. On y fait inconsciemment des liens entre nos films Disney, ou encore les fables de la Fontaine.

Deuxièmement, même si les émotions sont représentées sur des animaux, je les ai trouvées plus claires que les anciennes, et faciles à comprendre.

Pour planter le décor, je suis institutrice en 5 et 6e primaire dans une école à pédagogies alternatives. J’utilise très souvent le jeu avec mes élèves et en guise rituel matinal, je leur ai proposé une partie en trois groupes. Pendant que les deux groupes jouaient à des jeux connus, j’ai pris en charge l’explication des règles de Feelings.

En réalité, pour le premier groupe, je pense sincèrement que les élèves auraient pu lire et comprendre seuls les règles : celles-ci sont épurées, illustrées (point très important pour les enfants ayant des troubles dys) et très structurées. Pas besoin de vidéo règle pour cette fois ! 

Les fois suivantes, les enfants les ont découvertes eux-mêmes, ils ont donc travaillé le savoir-lire 😉 Bingo !

Concernant le matériel, je l’ai beaucoup comparé avec l’ancienne version, qui selon moi, comportait beaucoup trop de pièces, de cartes et de tas de cartes à faire. Si l’on ne rangeait pas systématiquement et correctement la boite (ce qui arrive souvent en classe), la mise en place était souvent fastidieuse.

En ouvrant la boite, j’ai presque eu un « choc » en découvrant le peu de matériel ! Mais attention, ce n’est pas négatif ! Le jeu est mis en place en moins de trois minutes et les enfants sont tout à fait autonomes dans la préparation du jeu. J’y accorde un point très important, car le fait de jouer débute lorsque l’on ouvre la boite jusqu’à ce qu’on la referme. Dès le plus jeune âge, faire participer les enfants aux mises en place leur permet de les responsabiliser et les sensibiliser au soin et rangement du matériel. Alors, il y a moins de matériel, mais ce n’est vraiment pas plus mal !

Les cartes « émotions » sont très touchantes, en voici quelques-unes.

Chaque vendredi, nous organisons un rituel avec des cartes magnifiquement illustrées et abstraites pour que les enfants puissent exprimer leurs ressentis et comment la semaine s’est déroulée. Depuis qu’ils ont découvert les cartes « émotions » de Feelings, certains m’ont réclamé leur ajout au rituel. Je me suis donc empressée d’en photocopier ! Les enfants ont plus de facilités à s’y identifier : c’est moins agressif de dire que l’on se sent en colère en montrant une carte avec un poulpe colérique que de le dire tout-haut !

J’ai fait face à une problématique lors des parties de jeux : ayant quelques élèves qui ne parlent pas Français à la maison, certains ont un vocabulaire plus limité et moins précis. Quelques-uns ont donc été bloqués pour exprimer les exprimer. Mais j’ai pu rebondir sur les illustrations présentes afin de leur apprendre de nouveaux mots.

Anciennement, il y avait trois types de cartes « émotions », les émotions neutre, positive, et négative.

Comme ce point est très subjectif, celles-ci ont été remplacées par deux types de cartes les « X » et les « O ». Elles ne portent plus de nom afin de laisser l’enfant choisir si c’est positif ou non pour lui.

Après avoir joué quelques fois avec les enfants, ceux-ci n’ont pas vu de redondance dans les cartes « situations » : ce sont les cartes avec lesquelles on plante le décor. Tu découvres la possibilité de ne pas vieillir ; Tu surprends tes parents en train de se faire un câlin ; Un camarade te montre un couteau dans son sac ; Ta mère t’accompagne tous les matins devant la grille de l’école ; Un ami vous propose d’essayer des champignons hallucinogènes, etc.

Comme vous l’aurez remarqué, les situations sont très diverses : on compte celles sur la famille, à l’école, entre amis, dans la société et celles du jeu Feelings révélations (pour les adultes). Les cartes sont donc à trier en fonction de l’âge de vos enfants et de la situation.

De plus, rien ne vous empêche de créer vos propres cartes en fonction de l’actualité de la classe ou de la société. Cela permet aux enfants d’y réagir facilement et de façon ludique.

Pour les enseignants, Act In Games a pensé à tout : sur le site unjeudansmaclasse.com des fiches pédagogiques et du contenu additionnel est présent à télécharger gratuitement ! Vous n’avez plus qu’à glisser cela dans votre journal de classe pour justifier l’utilisation de Feelings dans votre classe ! Ces fiches sont adaptées pour les ludistes et ceux qui connaitraient moins les techniques d’animation. Bref, vous n’avez plus d’excuses pour intégrer du jeu dans vos cours d’art, de citoyenneté, de français, etc !

J’ai eu un gros coup de cœur pour le dossier spécial « crise sanitaire ». On ressent que les concepteurs ont voulu faire de ce jeu un réel outil scolaire et ludique : tout le jeu est disponible en version imprimable sur le site et avec de nouvelles cartes « Covid ». Ces situations sont celles que les enfants vivent au quotidien ce qui rend plus facile la communication. Avant de jouer à ce jeu et avec les cartes spéciales, je n’avais pas ressenti la nécessité de parler en profondeur de cette crise actuelle : elle faisait presque partie du décor. Mais pour les enfants, c’est plus difficile à vivre.

Enfin, après avoir joué, analysé et comparé plusieurs fois le jeu avec l’ancienne version, je trouve que celui-ci est très complet, adapté aux enfants, un réel outil ludique scolaire, accessible (moins cher que le premier) et réellement pensé pour y jouer avec de plus grands groupes. Bref, on sent que la conception a été pensée et réfléchie.

Si je devais émettre un jugement plus « négatif », je parlerais du nombre réduit de cartes « émotions », qui, pour les adultes, risqueraient au fur et à mesure des parties, d’être trop redondantes.

Bref, vous l’aurez compris, je vous recommande le jeu Feelings pour introduire et entretenir les émotions en classe, entre famille, avec vos enfants car, comme disait Einstein : « Tout divertissement est une éducation plus efficace que l’école parce qu’il fait appel à l’émotion et non à l’intelligence ».

J’ai hâte d’essayer de nouveaux jeux, et mes élèves aussi ! 😉

Aurélie B.

Posted on

Little Town, but Big Game !

Follow by Email
Facebook
Instagram

Cette semaine, je vais vous parler de Litte Town, un jeu de stratégie compétitif. Il y a quelques mois, j’ai beaucoup entendu parler de lui de manière très positive… Par manque de temps, je n’ai pu le tester avant. Mais, quand les résultats de l’as d’or sont tombés, j’ai de suite acheté ce jeu nominé dans la catégorie « famille ». Donc, ni une, ni deux, je l’ai testé plusieurs fois.

Première impression avant d’y jouer :

Il est vrai que les illustrations sont magnifiquement réalisées, dans la simplicité, les couleurs sont douces, on se croirait presque dans un jeu vidéo. Chapeau à Madame Sabrina Miramon, ça fait plaisir de voir la gente féminine prendre du terrain petit à petit, surtout avec un tel talent !

Comment on y joue ?

Little Town est un jeu de pose d’ouvriers où l’on récolte des ressources pour acheter des bâtiments qui nous donneront par la suite des avantages et des points de victoire. Le joueur qui possède le plus de points de victoire à la fin des 4 manches est déclaré meilleur architecte et donc gagne la partie !  Il est accessible à partir de 10 ans, pour une durée de plus ou moins 45 minutes.

Pour cela, on joue sur un plateau divisé en différentes cases de verdure, lacs, forêts et de mines. La partie se déroule en 4 manches. La première action possible est de placer son ouvrier sur un lieu stratégique : à côté de cases ressources. Car celui-ci pourra les récolter s’il se trouve sur les 8 cases adjacentes (formant un carré). Il peut donc avoir du poisson, du bois ou encore de la pierre grâce à cette première pose. Soit le joueur décide de construire un bâtiment en posant son ouvrier sur la case « chantier » et paie le nombre de ressources demandées pour la construction. Ensuite, il pourra placer sa nouvelle tuile choisie sur le plateau principal. Celle-ci lui rapporte directement un certain nombre de points de victoire (mentionné en haut à droite de la tuile). En bas de celle-ci, figure un pouvoir propre à ce bâtiment. Pour l’activer, il faut que le prochain ouvrier soit placé de façon adjacente à celui-ci et il pourra bénéficier des petits privilèges, comme échanger 1 ressource « blé » contre 5 pièces, échanger 2 ressources contre 2 de notre choix, etc.

Comment faire si nous voulons bénéficier d’un pouvoir d’un bâtiment qui ne nous appartient pas ? Pas de souci, en plaçant un de nos ouvriers de façon adjacente au bâtiment choisi, nous pouvons payer 1 pièce au propriétaire et activer une fois le pouvoir pour nous.

En fonction du nombre de joueurs, le nombre d’ouvriers par personne varie. La première manche se termine quand tous les ouvriers ont été placés, soit dans le plateau principal en vue de récolter des ressources, soit sur la case ouvrier pour construire.

La particularité est qu’à la fin de chaque manche, nous devons nourrir nos ouvriers, ce qui semble assez logique dans la réalité. Pour cela, les ressources blé et poisson sont disponibles et ceux-ci doivent recevoir un élément au choix par pion. Si nous n’avons pas de quoi les nourrir, nous perdons trois points de victoire par ouvrier qui n’aura pas été rassasié !

Au niveau du matériel, nous avons des cartes « objectif » qui rythment la partie et nous permettent d’effectuer des actions précises pour récolter davantage de points de victoire. Par exemple : « nourrir uniquement ses ouvriers avec du poisson, construire trois bâtiments dans le même tour, etc ».

Le jeu nous propose également deux variantes :

  • Le draft building, chaque joueur reçoit un certain nombre de tuiles « bâtiment » en main, en choisit une et passe le paquet à son voisin pour ensuite recommencer l’opération jusqu’à l’épuisement des cartes.
  • 1 parmi 2, en mélangeant les tuiles « blé » et « bâtiment », chaque joueur en pioche une et remet l’autre dans la boite.

Mon avis ?

En voyant la boite, je pensais que cela allait être un petit jeu rapide et assez simple. Mais, qui dit petite boite, ne dit pas forcément jeu simple ! L’air de rien, on peut y jouer de deux façons : la première, sans prise de tête et la deuxième, en étant très stratégique et « exploser » les scores ! Ce jeu plaira donc aussi bien aux débutants qu’aux joueurs confirmés en quête de stratégie pure.  

Ensuite, j’ai apprécié la lisibilité des tuiles et de ses pouvoirs, pas besoin d’avoir constamment l’aide de jeu à ses côtés pour vérifier à quoi elles correspondent, ce qui est très agréable car les symboles sont clairs et précis. Pour une première partie, certaines tuiles sont annotées d’un petit rouge-gorge, la notice nous dit qu’il est favorable de commencer avec elles. Ensuite, libre à nous de les mélanger. Cela permet une rejouabilité en fonction de chaque partie. Au total, le jeu possède 29 tuiles « bâtiment ». Et devinez quoi… Une petite oreille à Cannes aurait entendu que l’extension était en phase de conception, ce qui me réjouit déjà et enlève le seul point négatif que j’ai trouvé à ce jeu : le manque de tuile lorsque l’on y joue régulièrement comme moi !  

Parlons du matériel : rien ne manque dans la boite et tout a été pensé en suffisance. Les ouvriers n’ont pas la forme connue des « meeples » et cela augmente le cachet du jeu. Ce sont LES ouvriers de Little Town. Les ressources sont représentées par de petits cubes. On sent réellement que les créateurs ont voulu épurer le jeu ! Les couleurs choisies pour représenter les différents joueurs sont également un très bon choix, car elles sont très différentes et on ne peut les confondre lorsque nos ouvriers sont posés sur le plateau central. Cela nous permet d’avoir un visuel global plus rapide et précis.

De plus, le plateau nous propose un autre agencement de ressources à l’arrière, ce qui fait varier un peu plus les parties. Les créateurs n’ont pas oublié d’insérer un repère pour le nombre de manches (représentés par les troncs d’arbres), cela évite de se perdre dans les manches et d’en oublier.

Ce qui m’a plu, c’est que l’on pouvait interférer dans le jeu de l’autre car nous partagions le même plateau et que si nous n’avions pas assez de ressources, nous pouvions payer pour en bénéficier. On nous propose donc différentes pistes pour ne pas être bloqués !

Petite subtilité : l’âge mentionné sur la boite est de dix ans et plus… Mais si vos enfants sont habitués au monde du jeu de société, il est largement accessible à partir de huit ans !

Parlons du prix, on trouve ce jeu sur le site Philibert pour la modique somme de 22.50 € ! Le matériel et les illustrations en valent vraiment la peine ! Pour rappel, le jeu 7 Wonders Duel est exactement au même prix. Je compare donc, selon moi deux très bons jeux et tout comme lui, je vous conseille Little Town pour débuter dans le monde ludique !

Mon cœur de joueuse a néanmoins un petit regret car Little Town n’aura pas été l’As d’Or de l’année, battu par Oriflamme… Mais cela n’enlève en rien sa qualité. Bref, que de points positifs dans ce jeu dans lequel on pourrait se perdre durant de nombreuses parties d’affilées… Et n’est-ce pas justement la qualité d’un jeu excellent ? 😉 …

  • Éditeur : Iello
  • Auteurs : Shun & Aya Taguchi
  • Illustratrice : Sabrina Miramon
  • Durée : 45 minutes
  • Age : 10 ans et plus
  • Nombre de joueurs : 2 à 4
Posted on

Know! : est-il un jeu à connaître ?

Follow by Email
Facebook
Instagram

Aujourd‘hui, nous allons parler d’un jeu… très connecté ! Il s’agit de know ! édité par Ravensburger en 2019. Le concept est assez original : il se situe entre un jeu de culture générale et d’estimation. En effet, le but est de répondre correctement aux plus de questions possible (ou de s’y approcher) pour arriver le premier à la fin du parcours. L’originalité du jeu réside dans la vérification des réponses, car il faut faire appel à l’assistant Google. Non, vous ne rêvez pas ! Il faut bien dire « Ok Google, à quelle heure ouvre le musée du Louvre à Paris demain ? », et celui-ci vous fournira la réponse sur un plateau d’argent.

Comme le montre la question précédente, le jeu ne propose pas uniquement les mêmes questions qu’un Trivial Pursuit. Il se base davantage sur des estimations, sur l’intuition, sur le vécu des joueurs et sont donnés en temps réel (comme pour les horaires ou encore la météo). Il mélange donc la culture générale et des anecdotes ou encore des faits réels.

Le jeu vous propose différents « thèmes » : culture générale, fun (où l’assistant Google vous posera en personne la question et vous donnera la réponse après le temps imparti), intuition (qui repose sur des estimations numériques) et enfin, la catégorie « créativité » qui, selon moi, n’en est pas réellement une. Dans celle-ci, on demande plus souvent de citer des auteurs, des œuvres, des pays, des sportifs, etc. que d’utiliser sa créativité. Je m’attendais à des défis musicaux, de dessins, qui auraient réellement fait appel à la créativité.

Alors, la question que l’on m’a le plus souvent posée est la prise en main de l’assistant Google.

Est-il facile à utiliser, à mettre en place ?

Mettons-nous en contexte, nous étions huit joueurs de toutes générations et avec un parcours ludique très différent. Nous étions très enthousiasmés à l’idée de jouer différemment, avec un côté technologique supplémentaire. L’idée est géniale, mais il reste des efforts de conception à fournir : l’assistant est extrêmement sensible aux bruits qui l’entourent, perturbant ainsi la dictée au téléphone. De nombreuses fois, nous avons dû reposer nos questions, recommencer, car celui-ci ne percevait pas certains mots anglais, comme le titre même du jeu Know. Je vous rassure, nous avions bien configuré nos assistants avant la partie…

Le défaut de configuration a réellement entravé le rythme de la partie, essayant parfois durant de longues minutes d’accéder aux différents défis alors que celui-ci comprenait tout autre chose.

Nous y avons rejoué avec deux autres personnes et dans un calme absolu et victoire ! L’assistant nous comprenait. Il faut alors être dans certaines conditions pour que cela fonctionne. Un peu dommage ! D’ailleurs en parlant de ces défis, j’ai trouvé qu’il manquait une certaine progression dans les niveaux de difficulté : soit nous trouvions les questions beaucoup trop évidentes, soit l’inverse, sans juste-milieu. Nous n’avions donc pas ce côté « challenge » recherché dans ce genre de jeu.

Ensuite, pour le matériel, je lui donnerais un bon point : les cartes sont colorées, agréables à lire, le plateau est très visuel et assez grand. Petit bémol pour le manque d’ardoises/ feutres effaçables pour noter ses réponses.

Et concernant la protection des données ?

En effet, comme nous jouons de manière connectée, il est normal de se poser des questions sur la sécurité informatique. Ravensburger marque un très bon point, car il n’a pas oublié d’insérer une feuille explicative. Il nous rappelle que le jeu Know a été conçu par Google et ses sociétés affiliées et que dès son utilisation, des données sont recueillies et traitées, telles que les données vocales, la localisation, les statistiques, etc. Un lien est disponible pour plus d’informations.

Peut-on jouer sans l’assistant Google ?

Le jeu propose des cartes ayant les réponses directement écrites sous les questions. Une bonne idée en soi, mais celles-ci ne sont pas nombreuses… On peut alors se demander pourquoi jouer à ce jeu plutôt qu’à un autre. N’oublions pas que la moitié des cartes ne possèdent pas la réponse et que l’on est dépendant d’internet pour les trouver. En résumé, pour y jouer sans connexion, réduisez de moitié le contenu du jeu.

Peut-on jouer avec un autre assistant ?

Le jeu a été conçu avec Google et on nous conseille fortement de rester fidèles à celui-ci. Ils nous préviennent même d’une possibilité de mauvaise expérience de jeu avec l’utilisation d’un autre assistant.

Je regrette que l’utilisation de l’assistant ne soit pas encore totalement optimisée. On comprend lors de la lecture des règles que celui-ci est en perpétuel développement et qu’il est fort probable que les soucis rencontrés récemment ne le soient plus à l’avenir. Ensuite, je n’ai pas compris pourquoi les cartes défis (rappelons-le, où l’assistant donne lui-même la question qui ne figure donc pas sur la carte) sont présentes plus de 40 fois alors que ce sont exactement les mêmes. Serait-ce pour étoffer le volume du matériel dans la boite ?

Donc pour résumer mon avis, l’idée est novatrice et très intéressante. Les questions sont très variées et permettent à tout le monde d’au moins faire ses preuves une fois, ce qui empêche la frustration en fin de partie. L’ajout d’un buzzer pour rythmer davantage la partie est également un très bon point, il ajoute du « challenge ».

Ce que j’aime avec ce jeu, ce sont les questions fréquemment renouvelées, qui permettent une grande rejouabilité ! De plus, on sent que les créateurs ont voulu ajouter une touche d’humour dans certaines questions comme « Quelle est la consommation moyenne de papier toilette chez un Français en un an ? » ce qui assure une bonne ambiance !

Je conseille ce jeu à un public en quête de découvertes, d’expériences pour le moins originales voulant passer un bon moment entre amis. Je le déconseille aux moins de 16 ans, pour les questions parfois pointues et la nécessité d’avoir un compte Google avec des données personnelles.

Et enfin, malgré sa base compétitive, il est tout à fait jouable en équipe, ce qui nous laisse une partie de réflexion commune qui est très souvent intéressante… Le fait que l’on puisse y jouer des heures, comme très peu de temps fait de lui un jeu d’une belle adaptabilité ! Bref, malgré les bémols, c’est un chouette jeu que je recommande aux plus curieux  !

Fiche technique du jeu :

  • Éditeur : Ravensburger
  • Auteurs : Philipp Sprick & Kreativbunker
  • Durée : illimitée
  • Nombre de joueurs : de 3 à 6
  • Age recommandé : 10/16 ans et plus
  • Prix : 31,50€

Background cover venant de freepik.com