Posted on

Otys

Follow by Email
Facebook
Instagram

Comme certains l’avaient découvert grâce à la vidéo sur notrepage Facebook, le jeu de la semaine est Otys de Claude Lucchini et illustré parPaul Mafayon. On peut dire que ce jeu édité à la fois par Libellud et Pearl GamesAsmodee Belgium FR esten charge de la distribution. A la lecture de plusieurs sites, on constatequ’Otys n’a pas rencontré son succès auprès de la communauté ludique… Etpourtant, il a du potentiel, je reviendrai sur les raisons de sa faiblevisibilité dans les prochaines publications. Pour faire simple, avec Otys, vous vousretrouvez dans une thématique post réchauffement climatique vers la moitié du22eme siècle où la montée des eaux et l’inconscience de l’humanité a détruitune grande partie de la planète et ses ressources. D’ailleurs, faites bienattention aux visuels utilisés sur les différents éléments du jeu, il vise unpays en particulier et c’est d’actualité !

Et donc, vous êtes une colonie rescapée de ce cataclysme et vous devrez survivre en plongeant pour aller rechercher différentes ressources sous l’eau que ce soit des débris des civilisations ou des matériaux utiles pour construire l’avenir des générations futures. L’objectif est plus que simple, vous devez augmenter votre notoriété en accumulant des points et le premier arrivé à 18, remporte la partie.

L’originalité de ce jeu repose sur la position des plongeurs qui se trouvent à différentes profondeurs et que c’est à vous de faire concorder au mieux leur spécialité avec le bonus offert par la Colonie. Mais attention, il y a une contrainte supplémentaire, leur oxygène est limité, dès qu’ils ont accompli leur mission, ils doivent impérativement remonter à la surface. Un jeu de stratégie où il faudra gérer au mieux tous ces paramètres afin de remporter la partie !

Otys se vend au prix de 38€ et nous lui attribuons la note générale de 7/10

On peut dire que les liens entre la mécanique de jeu et la thématique sont parfaits. Lors de votre tour, vous devrez utiliser l’une des clefs présentes sur l’un des étages de votre ascenseur pour envoyer votre plongeur dans les fonds marins à la recherche de ressources ou de reliques des décennies passées. Au moment de la mise à l’eau de votre plongeur, vous activerez son action spécifique. Après la plongée, votre membre de l’équipe remonte au-dessus de la colonne pour reprendre son souffle et votre clef se défausse en dessous de votre plateau. Une fois l’ensemble des clefs défaussées (sauf si vous avez amélioré votre hacker), elles reprennent places dans la cage d’ascenseur. 
La mécanique n’a rien de complexe et se comprend très vite. Il y a tout de même quelques caractéristiques spécifiques : chaque plongeur a une compétence qui lui est propre, des contrats publics différents à chaque partie. 
Au final, Otys est un jeu de pure programmation avec un peu de hasard dépendant des contrats publics sortants de la pioche et de la manière dont vous agencez vos plongeurs lors du premier tour. Comme nous l’avons dit dans le premier post, nous aurions voulu avoir des éléments perturbateurs lors d’une partie car nous avons eu le sentiment de “répétitions” des actions. Mais aussi, lors de notre partie, mon adversaire m’a vite devancé car la disposition de ses plongeurs lors du premier tour lui avait permis d’engranger pas mal de point. J’ai été dans une situation où je savais après deux trois tours que je ne pourrais jamais le rattraper… Un petit sentiment de frustration. Nous lui attribuons la note de 8/10

Vous vous en doutez certainement vu les publications précédentes, mais pour moi, le point faible d’Otys est son interaction avec les autres joueurs. Comme l’a dit un de mes followers, les goûts et les couleurs, cela ne se discutent pas…Mais, pour moi, un jeu de société a pour objectif de mettre en contact les personnes entre elles (alors, oui, elles sont en contact car elles sont autour d’une table, est-ce suffisant ? Pour moi, non…) Et ici, avec Otys, nous nous retrouvons à gérer nos plongeurs et à développer notre programmation sans vraiment d’intérêt pour l’autre joueur… On jette un coup d’œil pour voir où en sont ses ressources pour voir s’il est en mesure de gérer un contrat ou l’autre… Mais, cela s’arrête là… Il est vrai que si vous adorez les jeux de programmation, vous allez l’adorer. Il faut juste être conscient du fonctionnement de ce jeu. Je tiens à tout de même souligner que je ne regrette pas de l’avoir ou d’y avoir joué, j’aurai juste voulu qu’il soit plus dynamique… c’est pour ces raisons que nous lui mettons la note de 7/10

Par contre, il y a un point qui rallie l’avis de l’ensemble de la communauté ludique, c’est la qualité des visuels d’Otys mais aussi les petits soucis autour des plateaux de jeu. D’ailleurs, j’ai une bonne nouvelle à ce sujet et merci à la communauté ! J’ai contacté le SAV d’asmodee et je vais recevoir des plateaux de remplacement. Dans un premier temps, nous avions mis 7/10 pour cet aspect à cause de la qualité du matériel (plateaux gondolés et impossible de faire glisser certaines pièces) mais comme on a avoir le remplacement avec des plateaux sans défaut, je fais passer la note à 9/10 pour les graphismes car ils sont d’une incroyable qualité. Prenez le temps d’observer les éléments visuels du plateau principale, je pense que l’illustrateur a voulu faire passer un message (qui d’ailleurs est plus que d’actualité) avez-vous repéré ses éléments ? N’hésitez pas à les poster en commentaire 👍 Vu, cette modification de note, nous passons d’un 7/10 général a un 8/10, c’est pas beau ça ? 

Posted on

Kodama – Les esprits de l’arbre

Le créateur de ce jeu est Daniel solis et Illustré par Kwanchai Moriya. Ici, vous Devenez le gardien de votre arbre. Aidez-le à pousser harmonieusement en lui ajoutant des branches pour gagner des points. À la fin de chaque saison, accueillez sur vos branches un Kodama, Esprit de l’arbre, qui vous offrira des points s’il s’y sent bien.

La forêt pousse vite ! Les Kodamas, Esprits des arbres, comptent sur vous pour garder la forêt saine et luxuriante pour les accueillir. Pendant trois saisons, cultivez votre arbre avec le bon équilibre de fleurs, champignons, lucioles, chenilles, étoiles et nuages selon les désirs de vos Kodamas. Guidez la poussée de ses branches pour rendre vos petits amis aussi heureux que possible. Prenez soin de vos Kodamas et gagnez votre place pour des générations dans la mémoire de la forêt !

Lors d’une  partie, vous passerez pas 3 saisons (printemps, été et automne) pendant 4 tours. A chacun des tours, vous devrez sélectionner une branche parmi les 4 qui vous sont proposées afin de faire pousser votre arbre soit en lui rajoutant une nouvelle branche ou en faisant grandir une.

Lors de la fin de la saison, vous pourrez y installer un Kodama, un esprit de l’arbre qui s’y installe s’il s’y sent bien… Enfin, il s’y installe quoi qu’il arrive à chaque fin de saison (peu importe la tronche de votre arbre…)

Lors du placement de vos cartes, il faudra faire attention de réaliser des séries de symboles continus entre les branches pour gagner un maximum de points tout en gardant à l’esprit les caractéristiques de vos Kodama, cela demande un peu de stratégie pour un enfant de 8 ans et +.

Lors de nos parties, nous aurions voulu que le jeu soit poussé plus loin dans un mode coopératif afin que le descriptif de la boite corresponde à la mécanique de jeu. Il aurait été agréable de mettre des conditions dans la disposition de branches pour que le Kodama puisse s’y installer et s’y sente bien ou encore que l’on ait un tronc unique et que l’ensemble des joueurs doivent faire pousser l’arbre ensemble et les points auraient pu être le nombre de Kodama installé. 

 Lors d’une partie, il ne faudra pas espérer interagir avec votre voisin. Chacun est concentré sur son arbre et sur le calcul de ses points. Comme dit précédemment, nous aurions apprécié un mode coopératif qui aurait encore plus en phase avec la thématique.

Maintenant, lors des différents tours, on compare son arbreet on apprécie l’univers feutrée dans lequel pousse son arbre avec lesdifférents esprits de la forêt venant s’y installer. Il faut lui reconnaître, grâce à sonesthétique, il met une ambiance toute particulière autour de la table surtoutsi vous êtes fan des illustrations très poétiques de Kwanchai Moriya. Cejeu a une esthétique magnifique et lorsque l’on construit son arbre, on ressentun sentiment presque d’apaisement. Un jeu zen et familial.

Posted on

Owly Tribe ou Iznogoud à la sauce chouette et plumes d’indien

Owly Tribe est un jeu produit par Hellion Cat, une sociétébelge dont il faut être fier. Dès son lancement, elle développe uneapplication, Top Memo, pour prévenir et ralentir l’évolution des troubles cognitifs liés au vieillissement. Par la suite, le fondateur, Ludovic Mahieu lance son propre studio de jeux en 2016. Nous pouvons que le remercier d’avoiramené dans l’univers ludique Cat’astrophes et pour bientôt Owly Tribe.

Dans ce jeu qui sera en Kickstarter dès le 2 octobre, vousincarnez un chef de clan appartenant à la tribu des chouettes Kwatoko. Malheureusement, le Grand Hibou n’est plus en bonne santé et le conseil des anciens se réunira pour désigner son digne successeur. Serez-vous à la hauteur ? Maintenant, c’est à vous de jouer, prouvez votre valeur face aux autres chefs de clan. 

Afin de remporter la victoire, réunissez vos plus valeureux guerriers chouettes et rendez-vous sur les différents territoires hostiles où se déroulent les épreuves. Seul le plus méritant aura l’ultime honneur d’être désigné Grand Hibou lors du passage à la nouvelle Lune. Mais, attention, le chemin sera parsemé d’embuches car vous n’êtes pas le seul à concourir à ce titre… Les fourberies de vos adversaires seront de la partie.

Pour ceux qui seraient intéressés, le jeu de base sera auprix de 20€ et 35€ pour la version Deluxe lors de son lancement sur Kickstarterce 2 octobre. La version Deluxe inclut la boite de base et les extensions. Un autre bon point à soulever, les frais de ports seront offerts pour la Belgique et les pays limitrophes (Frances, UK, Allemagne, Pays-Bas et Luxembourg).

Pour débuter la partie, vous devrez choisir un personnage hors des six. Chacun d’entre eux a un visuel différent et des compétences différentes. Mais, il faut souligner qu’il n’y a pas de déséquilibre entre lesjoueurs en fonction du personnage qu’ils choisissent malgré les capacités différentes de ceux-ci. Et ça, cela fait plaisir !

Pour deux raisons, la première porte sur la comptabilité despoints en fin de partie, chaque carte personnage doit réunir les mêmes symboles sur les totems pour gagner le même nombre de points (ce n’est pas mal ça quand même).

Le deuxième point porte sur les capacités spécifiques, celles-ci sont mises en jeu pour l’ensemble des joueurs donc chacun peut en profiter… Ou pas (cela peut amener à des situations cocasses).

Les personnages représentés permettront à toute la famillede trouver un personnage qui leur ressemble ou qu’ils veulent incarner. Nous avons donc :

  • Naya, notre chaman vivant en harmonie avec lanature et profitant des forces de la Terre ;
  • Kaliska, notre chouette trappeuse permettant des missions d’infiltration sur les différents territoires ;
  • Lenno, notre sage bienveillant appelant àla réflexion et aux actions mesurées mais puissantes ;
  • Tadi, notre éclaireur fonceur et un peutête brûlée ;
  • Abequa, notre prêtresse appelant aux forcesdes divinités de la tribu des chouettes Kwatoko 
  • Amarok, notre guerrier plein de force et de vitalité

Une fois le chef de clan choisit, vous récupérez les cartesfonctions spéciales de votre chef. Avant de commencer, il reste deux petites choses encore à faire :

  • Installer les territoires qui ont eux-mêmesdes fonctions spéciales applicables à la fin des épreuves ;
  • Les portions de totem de part et d’autre de chaque territoire en jeu. 

Maintenant, laissons place à la stratégie mais aussi au hasard avec le lancement de dé en début de chaque tour. Une fois les dés jetés, observez bien vos résultats et ceux des autres car il est temps de placer l’un de vos quatre pouvoirs sur la carte « Attrape-rêve ».

Dès le début, l’ambiance du jeu est présente où calcul et stratégie possible se mettent déjà en place. Pour les premières parties, il va falloir être attentif car il faut tenir compte de ses dés, ceux des voisins, les points des totems sur les lieux, les pouvoirs spéciaux des lieux et aussi la combinaison des symboles totem sur votre carte joueur. Cela en fait des choses, mais justement c’est ça qui est excellent !

Une fois les cartes pouvoirs placées sur un emplacement numéroté de 1 à 4 (représenté par une face de dé). Vous allez placer les dés que vous venez de jeter. A vous de positionnez soigneusement vos dés tout en gardant à l’esprit que c’est celui qui a le plus de points sur le territoire qui remporte le totem avec le plus de valeur.

Coup de théâtre, votre adversaire est dans la capacitéd’utiliser l’une de vos cartes pouvoirs pour diminuer le score de 1 d’un dé surl’un des territoires… Va-t-il l’appliquer à votre dé ? Dans ce cas, la revanche ne sera que plus sévère au prochain tour ou toute de suite, s’il vousreste des dés en votre possession…

C’est cette aspect-là que nous a plus que plu ! La situation n’est jamais stable, la vapeur peut s’inverser…Lors d’un tour, vous pensez être champion mais malheureusement vos adversairesen décident autrement en permutant des dés ou diminuant vos points…Savoureux ! 

Comme vous l’avez remarqué, ce jeu est fait pour animervos soirées. Les discussions lors des parties vont des franches rigolades quand on voit la tête de l’adversaire se faire avoir lors d’un placement de déjusqu’à du soudoiement entre adversaires lors des placements de dés.

C’est un excellent jeu pour jouer entre ami(e)s mais aussiavec la famille. Il est abordable tant dans ses règles que sa disposition oumême le calcul des points en fin de partie. Il faut souligner que les auteurs ont pensé à mettre enplace un système très sympathique lorsque l’on joue à deux joueurs avec la simulation d’un joueur « fantôme ».

Maintenant, il serait intéressant dans ce cas de figure queles parties durent 4 tours plutôt que 3. J’ai transmis mes impressions auxauteurs et logiquement, ils en tiendront compte. C’est top d’avoir des auteursà l’écoute des joueurs. Un autre point soulevé dans les parties est que nous aurions apprécié avoir au verso un niveau de difficulté supérieur plutôt qu’unereprésentation de notre héros affaiblis. C’est super chouette dans l’idée mais au cours d’une partie, nous n’avons jamais retourné la carte pour symboliser cela. Dans la version finale, peut-être, envisagez des conditions d’handicap lorsque l’un des joueurs a perdu le match au tour précédent.

Malgré ces deux petites remarques, chaque partie a étémarquée par des moments de rigolades, de sueurs froides et quelques coups de gueules mais qui ont toujours fini positivement. Chaque élément du jeu est joliment illustré. Lespersonnages sont haut en couleurs où ils sont tous mis en scène en fonction de leurs caractéristiques et traits de caractère. Nous avons beaucoupapprécié l’empilement des totems. C’est fun et mignon tout plein.

  Un point d’attention que nous apprécions est la présence des fonctions des cartes en différentes langues. On termine sur une note positive avec un graphisme dans l’air du temps où les enfants s’y retrouveront aussi.