Vous adorez jouer à des jeux de société ? Vous ne voulez pas
attendre pour tester le nouveau jeu que vous venez d’acheter ? Mais, vous
n’avez personne avec qui jouer cette semaine ? Wanna Play est l’application
qu’il vous faut !!!
Nous nous sommes rendus le dimanche 10 juin à l’inauguration
de Wanna Play afin de découvrir ce formidable outil collaboratif. Lors de cet
événement, nous avons pu rencontrer les personnes à l’origine de ce projet avec
Éric l’instigateur du projet, Marc l’IT et Tess la graphiste. Ce trio a réussi
à mettre sur pied cette plateforme et se faire connaître auprès du grand public
! D’ailleurs, vous les retrouvez cette année au BGF pour organiser la nocturne,
si c’est pas beau ça.
Mais, au final, c’est quoi WannaPlay ?
Je m’explique ! Tu veux jouer à Mysterium le mercredi soir,
tu postes ta tables sur le site avec une description sympa l’adresse (chez toi
ou lieux public qui accepte les joueurs/jeux) l’heure, le nombre de joueurs
minimum et maximum, et ensuite d’autres joueurs peuvent réserver une place et
donc ça complète ta table, tu découvres des joueurs qui ont envie de tester ce
jeu ou qui sont sur de l’aimer chouette,
non ?
En plus, lors de cet événement, nous avons eu l’occasion de
participer à un tournoi de Welcome to que nous avons gagné !!! Nous avons pu
repartir avec le jeu et pleins de goodies, trop bien !
C’est une super découverte que je souhaite partager avec
vous et plus principalement avec les habitants de Bruxelles. Ce sont les
soirées organisées par SAJOU au Mot-Passant. D’abord, qui sont-ils ? D’un
côté de la place du Miroir, vous avez SAJOU, la boutique de jeux de société du
Nord-Ouest de Bruxelles où vous retrouverez une diversité de jeux pour petits
et grands le tout en présence des bons conseils du gérant et de l’autre côté,
le Mot-Passant une superbe et agréable librairie où vous pourrez découvrir de
nombreux livres mais aussi y manger un bout de tarte ou boire une tasse de café
ou de thé selon vos préférences.
Light Hunters est un jeu produit par DTDA Games,
une petite maison d’édition française basée à Paris. Ce jeu a été financé grâce
à la plateforme Kickstarter et a pu voir le jour en novembre 2017.
Il se défini comme un jeu de cartes Heroic Fantasy se
jouant en équipe. Ce qui est assez originale est que l’on a la possibilité de
jouer des parties jusqu’à 8 joueurs. L’objectif est de créer un bataillon de
héros et de décimer le camp ennemi. Lors de la première lecture, on pourrait
s’attendre à jeu de combat basique et bien bourrin. Vous verrez qu’il en est
tout autre.
Pour la boite de base de Light Hunters, la thématique prend
ses racines clairement dans l’imaginaire celtique et nordique. Pour
diversifier et densifier l’univers, ils ont sorti deux extensions, l’une nous
plongeant dans l’univers du japon médiéval avec les Geïsha, samouraïs et ninja.
Tandis qu’avec l’autre extension, nous voilà propulsé à l’autre bout du monde
dans un univers prenant ses racines au plus profond de la forêt amazonienne où
vous rencontrerez Shamans, prêtresses et guerrières.
La prise en main est simple et efficace grâce à un livre de
règles explicites et surtout des règles simples et compréhensibles pour
tous. C’est d’ailleurs pour cela que ce jeu est idéal pour initier votre enfant
aux jeux de société. La mécanique est assez évidente et l’objectif pour gagner
la partie est plus qu’évident. De plus, les actions inscrites sur les cartes
personnages (maximum 2 lignes) se font grâce à des symboles soit sur les cartes
soit sur les jetons.
La difficulté que nous avons rencontrée est l’interprétation
des actions inscrites sur les cartes. Nous n’avons pas toujours été d’accord
autour de la table sur leur pouvoir. Dès lors, par moment, nous avons plus
discuté à ce sujet que jouer la partie. Un autre élément qui a perturbé la partie
mais qui nous incombe totalement est l’oublie de piocher les 2 cartes à la fin
du tour. Nous étions certainement trop pris dans la construction de notre
stratégie.
C’est étonnant mais dans un jeu de combat comme celui-ci
l’important est la stratégie que vous allez développer soit seul quand vous
jouez à 2 soit en équipe. Si vous n’arrivez pas à vous coordonner dans votre
équipe, vous vous assurez une défaite rapidement… C’est un bon jeu avec une
pointe de stratégie, de coopération mêlé à de la baston et quelques coups bas.
Voici comment se déroule la partie, dans un premier temps,
vous devez former deux équipes, si possibles égales (d’ailleurs l’application
« Light Hunters – Game rules » est utile pour choisir ses Héros).
Dans le cas d’équipe impairs, un joueur devra contrôler deux héros, c’est une
question d’équilibre. La manière de s’attribuer les héros est assez ludique et
tactique…
A tour de rôle, dans un mouvement en S (très bien
décrit dans les règles du jeu), les joueurs sélectionnent chacun à tour de rôle
leur Héros. Cette manière de distribuer les Héros est déjà tactique car on peut
prendre celui attendu par l’équipe adverse. L’ordre de distribution des Héros
détermine l’ordre de jeu. Ensuite, vous récupérez les points de vie de votre
héros et votre objectif, maintenant, est de détruire l’équipe en face de vous.
Durant la phase de jeu, vous piochez deux cartes qui
pourront être joué en fonction du coût en éther de celle-ci et de la jauge
maximale d’éther possible lors de ce tour. Il faut savoir que la jauge d’éther
augmente de 1 tour après tour jusqu’à 5. Il est possible d’augmenter d’un éther
supplémentaire par tour grâce à l’une des actions d’un des héros.
Le coût en éther est variable pour chaque Héros tout comme
l’action associée. Et, évidemment, plus le coût en éther est élevé, plus son
action est dévastatrice pour l’équipe adverse.
C’est l’aspect le plus intéressant du jeu et il a reçu la
note la plus basse… Pour moi, il aurait été opportun de spécifier dans les
règles que la profondeur du jeu ne prenait du sens qu’à partir de 4 joueurs.
Mais, il est vrai que ce n’est pas impossible non plus de jouer à deux.
Lors d’une partie deux joueurs, vous n’élaborez une
stratégie qu’avec vous-même et il n’y pas d’équipier présent pour vous
soumettre une autre tactique ou un autre mouvement. A deux, on est dans un jeu
de baston pur et dur uniquement. Ce n’est pas ce que je recherche dans un jeu
de société. D’autant plus que dans cette configuration, la convivialité est
absente de la table car les échanges ne se font que lorsque l’on passe à
l’attaque.
Surprise, lorsque l’on est à 4 joueurs et plus, le jeu prend
une tournure toute à fait inédite et on rentre en profondeur dans ces
mécaniques et l’aspect coopératif du jeu. Nous avons d’ailleurs revu sa cote à
la hausse en passant d’un 6/10 à un 8/10.
La partie devient véritablement animée car on doit réfléchir
avec ses équipiers à la manière de dépenser les ethers pour infliger le plus de
dégâts sur un ou plusieurs personnages. Une dernière difficulté a été pointée
lors de notre partie est la méconnaissance des cartes Héros et leurs actions.
Comme ces cartes se jouent toujours dans le mêem ordre, une mauvaise
répartition de celles-ci peut nuire à la partie. Mais, ce point s’estompe au
fur et à mesure des parties.
L’esthétique de Light Hunters a été l’un des éléments
ayant suscité aussi l’engouement des crowdfounders. Le jeu a quand même
été financé en 4 jours ! Du format au style graphique des cartes, il n’y a
rien à redire, c’est juste magnifique et avec une prise en main
facile. Il y a une réelle uniformité dans la réalisation et ce y compris dans
les extensions.
De plus, ce jeu a réussi à développer son propre univers
graphique. Je dirai même que DTDA Games a défini son univers graphique (voir
leur deuxième jeu Efemeris – Celestial Domination) grâce à Manon Stripes et ses
magnifiques lavis monochrome.
Coup de chapeau à l’illustratrice qui a réussi à créer un
univers répondant parfaitement à la thématique tout en produisant un bel
objet à avoir dans sa collection.
Vidéo explicative en français des règles de jeu de
Scythe réalisée par DTDA Games
Le créateur de ce jeu est Daniel solis et Illustré par
Kwanchai Moriya. Ici, vous Devenez le gardien de votre arbre. Aidez-le à
pousser harmonieusement en lui ajoutant des branches pour gagner des points. À
la fin de chaque saison, accueillez sur vos branches un Kodama, Esprit de
l’arbre, qui vous offrira des points s’il s’y sent bien.
La forêt pousse vite ! Les Kodamas, Esprits des
arbres, comptent sur vous pour garder la forêt saine et luxuriante pour
les accueillir. Pendant trois saisons, cultivez votre arbre avec le bon équilibre de
fleurs, champignons, lucioles, chenilles, étoiles et nuages selon les désirs de
vos Kodamas. Guidez la poussée de ses branches pour rendre vos petits amis
aussi heureux que possible. Prenez soin de vos Kodamas et gagnez votre
place pour des générations dans la mémoire de la forêt !
Lors d’une partie, vous passerez pas 3 saisons
(printemps, été et automne) pendant 4 tours. A chacun des tours, vous devrez
sélectionner une branche parmi les 4 qui vous sont proposées afin de faire
pousser votre arbre soit en lui rajoutant une nouvelle branche ou en faisant
grandir une.
Lors de la fin de la saison, vous pourrez y installer
un Kodama, un esprit de l’arbre qui s’y installe s’il s’y sent bien… Enfin, il
s’y installe quoi qu’il arrive à chaque fin de saison (peu importe la tronche
de votre arbre…)
Lors du placement de vos cartes, il faudra faire attention
de réaliser des séries de symboles continus entre les branches pour gagner un
maximum de points tout en gardant à l’esprit les caractéristiques de vos Kodama,
cela demande un peu de stratégie pour un enfant de 8 ans et +.
Lors de nos parties, nous aurions voulu que le jeu soit
poussé plus loin dans un mode coopératif afin que le descriptif de la boite
corresponde à la mécanique de jeu. Il aurait été agréable de mettre des
conditions dans la disposition de branches pour que le Kodama puisse s’y
installer et s’y sente bien ou encore que l’on ait un tronc unique et que
l’ensemble des joueurs doivent faire pousser l’arbre ensemble et les points
auraient pu être le nombre de Kodama installé.
Lors d’une partie, il ne faudra pas espérer interagir
avec votre voisin. Chacun est concentré sur son arbre et sur le calcul de ses
points. Comme dit précédemment, nous aurions apprécié un mode coopératif qui
aurait encore plus en phase avec la thématique.
Maintenant, lors des différents tours, on compare son arbreet on apprécie l’univers feutrée dans lequel pousse son arbre avec lesdifférents esprits de la forêt venant s’y installer. Il faut lui reconnaître, grâce à sonesthétique, il met une ambiance toute particulière autour de la table surtoutsi vous êtes fan des illustrations très poétiques de Kwanchai Moriya. Cejeu a une esthétique magnifique et lorsque l’on construit son arbre, on ressentun sentiment presque d’apaisement. Un jeu zen et familial.
Owly Tribe est un jeu produit par Hellion Cat, une sociétébelge dont il faut être fier. Dès son lancement, elle développe uneapplication, Top Memo, pour prévenir et ralentir l’évolution des troubles cognitifs liés au vieillissement. Par la suite, le fondateur, Ludovic Mahieu lance son propre studio de jeux en 2016. Nous pouvons que le remercier d’avoiramené dans l’univers ludique Cat’astrophes et pour bientôt Owly Tribe.
Dans ce jeu qui sera en Kickstarter dès le 2 octobre, vousincarnez un chef de clan appartenant à la tribu des chouettes Kwatoko. Malheureusement, le Grand Hibou n’est plus en bonne santé et le conseil des anciens se réunira pour désigner son digne successeur. Serez-vous à la hauteur ? Maintenant, c’est à vous de jouer, prouvez votre valeur face aux autres chefs de clan.
Afin de remporter la victoire, réunissez vos plus valeureux guerriers chouettes et rendez-vous sur les différents territoires hostiles où se déroulent les épreuves. Seul le plus méritant aura l’ultime honneur d’être désigné Grand Hibou lors du passage à la nouvelle Lune. Mais, attention, le chemin sera parsemé d’embuches car vous n’êtes pas le seul à concourir à ce titre… Les fourberies de vos adversaires seront de la partie.
Pour ceux qui seraient intéressés, le jeu de base sera auprix de 20€ et 35€ pour la version Deluxe lors de son lancement sur Kickstarterce 2 octobre. La version Deluxe inclut la boite de base et les extensions. Un autre bon point à soulever, les frais de ports seront offerts pour la Belgique et les pays limitrophes (Frances, UK, Allemagne, Pays-Bas et Luxembourg).
Pour débuter la partie, vous devrez choisir un personnage hors des six. Chacun d’entre eux a un visuel différent et des compétences différentes. Mais, il faut souligner qu’il n’y a pas de déséquilibre entre lesjoueurs en fonction du personnage qu’ils choisissent malgré les capacités différentes de ceux-ci. Et ça, cela fait plaisir !
Pour deux raisons, la première porte sur la comptabilité despoints en fin de partie, chaque carte personnage doit réunir les mêmes symboles sur les totems pour gagner le même nombre de points (ce n’est pas mal ça quand même).
Le deuxième point porte sur les capacités spécifiques, celles-ci sont mises en jeu pour l’ensemble des joueurs donc chacun peut en profiter… Ou pas (cela peut amener à des situations cocasses).
Les personnages représentés permettront à toute la famillede trouver un personnage qui leur ressemble ou qu’ils veulent incarner. Nous avons donc :
Naya, notre chaman vivant en harmonie avec lanature et profitant des forces de la Terre ;
Kaliska, notre chouette trappeuse permettant des missions d’infiltration sur les différents territoires ;
Lenno, notre sage bienveillant appelant àla réflexion et aux actions mesurées mais puissantes ;
Tadi, notre éclaireur fonceur et un peutête brûlée ;
Abequa, notre prêtresse appelant aux forcesdes divinités de la tribu des chouettes Kwatoko
Amarok, notre guerrier plein de force et de vitalité
Une fois le chef de clan choisit, vous récupérez les cartesfonctions spéciales de votre chef. Avant de commencer, il reste deux petites choses encore à faire :
Installer les territoires qui ont eux-mêmesdes fonctions spéciales applicables à la fin des épreuves ;
Les portions de totem de part et d’autre de chaque territoire en jeu.
Maintenant, laissons place à la stratégie mais aussi au hasard avec le lancement de dé en début de chaque tour. Une fois les dés jetés, observez bien vos résultats et ceux des autres car il est temps de placer l’un de vos quatre pouvoirs sur la carte « Attrape-rêve ».
Dès le début, l’ambiance du jeu est présente où calcul et
stratégie possible se mettent déjà en place. Pour les premières parties, il va
falloir être attentif car il faut tenir compte de ses dés, ceux des voisins,
les points des totems sur les lieux, les pouvoirs spéciaux des lieux et aussi
la combinaison des symboles totem sur votre carte joueur. Cela en fait des
choses, mais justement c’est ça qui est excellent !
Une fois les cartes pouvoirs placées sur un emplacement
numéroté de 1 à 4 (représenté par une face de dé). Vous allez placer les dés
que vous venez de jeter. A vous de positionnez soigneusement vos dés tout en
gardant à l’esprit que c’est celui qui a le plus de points sur le territoire
qui remporte le totem avec le plus de valeur.
Coup de théâtre, votre adversaire est dans la capacitéd’utiliser l’une de vos cartes pouvoirs pour diminuer le score de 1 d’un dé surl’un des territoires… Va-t-il l’appliquer à votre dé ? Dans ce cas, la revanche ne sera que plus sévère au prochain tour ou toute de suite, s’il vousreste des dés en votre possession…
C’est cette aspect-là que nous a plus que plu ! La situation n’est jamais stable, la vapeur peut s’inverser…Lors d’un tour, vous pensez être champion mais malheureusement vos adversairesen décident autrement en permutant des dés ou diminuant vos points…Savoureux !
Comme vous l’avez remarqué, ce jeu est fait pour animervos soirées. Les discussions lors des parties vont des franches rigolades quand on voit la tête de l’adversaire se faire avoir lors d’un placement de déjusqu’à du soudoiement entre adversaires lors des placements de dés.
C’est un excellent jeu pour jouer entre ami(e)s mais aussiavec la famille. Il est abordable tant dans ses règles que sa disposition oumême le calcul des points en fin de partie. Il faut souligner que les auteurs ont pensé à mettre enplace un système très sympathique lorsque l’on joue à deux joueurs avec la simulation d’un joueur « fantôme ».
Maintenant, il serait intéressant dans ce cas de figure queles parties durent 4 tours plutôt que 3. J’ai transmis mes impressions auxauteurs et logiquement, ils en tiendront compte. C’est top d’avoir des auteursà l’écoute des joueurs. Un autre point soulevé dans les parties est que nous aurions apprécié avoir au verso un niveau de difficulté supérieur plutôt qu’unereprésentation de notre héros affaiblis. C’est super chouette dans l’idée mais au cours d’une partie, nous n’avons jamais retourné la carte pour symboliser cela. Dans la version finale, peut-être, envisagez des conditions d’handicap lorsque l’un des joueurs a perdu le match au tour précédent.
Malgré ces deux petites remarques, chaque partie a étémarquée par des moments de rigolades, de sueurs froides et quelques coups de gueules mais qui ont toujours fini positivement. Chaque élément du jeu est joliment illustré. Lespersonnages sont haut en couleurs où ils sont tous mis en scène en fonction de leurs caractéristiques et traits de caractère. Nous avons beaucoupapprécié l’empilement des totems. C’est fun et mignon tout plein.
Un point d’attention que nous apprécions est la présence des fonctions des cartes en différentes langues. On termine sur une note positive avec un graphisme dans l’air du temps où les enfants s’y retrouveront aussi.