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Catalyst, il n’y a pas de risque de vous faire enfumer !

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Plongeons dans un univers SteamPunk d’inspiration Renaissance où les emprunts architecturaux et naturels de la cover proviennent directement d’Italie. D’un côté, nous avons le Duomo et de l’autre, le Vésuve (très certainement) ou l’Etna. J’en suis encore plus persuadé lorsque je me rends compte que la maison d’édition est DV Giochi et que la première langue de la boîte est en italien. Pour autant, l’auteur, Permar Rodaser et l’illustrateur, Yann Tisseron n’ont pas un non à consonance italienne.

Si je vous parle de ce jeu regroupant des mécaniques de gestion de main, de collections de cartes ainsi que l’optimalisation de tour, c’est qu’il va être distribué par Atalia très prochainement ! Logiquement en mars, mais vu l’actualité, il est possible que cela soit repoussé comme c’est le cas dans d’autres maisons d’édition.

Qu’il sorte maintenant ou dans quelque semaines, je me devais de vous en parler ! Ce jeu est malin, rapide et superbe. Dédié pour 2 à 4 joueurs de 10 à 99 ans avec des parties de 20 à 40 minutes. La variabilité de la durée dépend du nombre de joueurs autour de la table. Il vous faudra compter 20 minutes pour 2 joueurs, 30 minutes à 3 et 40 à 4 joueurs.

Catalyst or not ?

Synopsis du jeu : “c’est l’ère de la renaissance, grâce à la découverte d’un nouveau type d’énergie catalytique, et aux individus spéciaux qui sont capables de l’exploiter. Ces rares individus, appelés “Catalyseurs”, utilisent cette énergie pour agir ensemble dans une sorte de réseau interconnecté. Pouvez-vous tirer le meilleur parti de leurs capacités surhumaines pour mener votre ville à la gloire et à la fortune?

L’objectif de la partie est d’avoir la cité la plus prospère et la plus glorieuse. Pour ce faire, vous devrez recruter des catalyseurs pour scorer des points en fin de partie en fonction d’une des 4 cartes de scoring tiré au hasard en début de partie.

Installation

  1. Assemblez le plateau permettant d’installer la rivière de cartes
  2. Créez trois paquets en fonction de leur dos avec les Catalyseurs, les Bâtiments et les Objectifs
  3. Préparez le deck Catalyseurs. En fonction du nombre de joueurs, vous devez retirer certaines cartes. Si vous jouez à 2, vous retirez les cartes avec le chiffre 3 et 4. Si vous jouez à 3, vous retirez les cartes avec le chiffre 3. Ce chiffre se situe en bas à gauche. Si je vous le dit, c’est parce que j’ai cherché longtemps. Les cartes sans chiffre doivent être conservées dans le deck.
  4. Mélangez le paquet et retirer 10 cartes face cachée. Placez-le à côté de la pioche en plaçant dessus le jeton “Dernier tour”. Remplissez les espaces de la rivière de cartes en prenant des cartes de la pioche.
  5. Installez les Bâtiments au dessus de la rivière de cartes. Organisez-les par couleurs et ordre croissant. Dans une partie à 2 joueurs, vous devez jouer uniquement avec les cartes 1 et 3. Une partie à 3, vous jouez uniquement avec les cartes 1, 2 et 3.
  6. Mélangez les cartes Objectifs et tirez-en une au sort. Placez-la à droite de la rivière de cartes. Ces objectifs s’appliquent à l’ensemble des joueurs.
  7. Désignez un premier joueur, donnez-lui le jeton premier joueur.
  8. Donnez un nombre de pièce selon l’ordre de tour. Le premier reçoit 4 pièce, le second et le troisième 5 et le quatrième 6.
  9. Mettez à disposition les autres éléments de jeu : Les Pouvoirs Militaires, Les Activations en Série

Tour de jeu

Le joueur a le choix entre 3 actions :

  1. Collecter des pièces : vous prenez dans la réserve le nombre de pièces équivalent à la valeur la plus haute de la rivière de cartes.
  2. Recruter un catalyseur : vous payez le coût de la carte indiqué en haut à droite auquel s’applique l’effet de la position sur la rivière de cartes. Soit, vous payez le coût effectif de la carte, soit vous payez un supplément ou vous avez une réduction. Lors de la fin du tour, on décale vers la droite les cartes et on complète l’espace vide. Lorsque la carte a été achetée, vous devez la placer devant vous sans aucune condition si vous n’avez pas de bâtiments. Dans le cas où vous avez un bâtiment, vous devez l’installer dans le bâtiment vide. Si un bâtiment se libère, ce dernier doit être habité par l’un de vos catalyseur sans domicile.
  3. Activer un catalyseur sans domicile : vous réalisez l’action qui est symbolisée en dessous de la carte vous permettant soit de prendre 1 pièce, soit de recruter un catalyseur , soit prendre un jeton Activation en Série, soit Acquérir un Bâtiment en payant son coût, soit un jeton Pouvoir Militaire. Dans le cas où il y un slash, vous devez faire un choix entre les actions proposées. Maintenant, il est important de signaler que vous pouvez activer votre catalyseur sans réaliser son effet. On réalise souvent cette action en fin de partie afin d’intégrer nos derniers catalyseurs dans notre défausse. En effet, seuls, ceux-ci compteront dans le décompte des points… Ceux encore visibles seront mis de côté.
  4. Activer un catalyseur dans un bâtiment : Nous réalisons les actions de la même manière que dans le point 3 mais, on réalise aussi l’action présente sur le bâtiment.

Les jetons Activation en Série, c’est ici que le plus fun arrive ! Lorsque vous avez ces jetons en votre possession, vous pouvez en défausser afin de permettre de réaliser l’activation d’un autre Catalyseur (autre que celui que vous venez d’activer). Si vous programmez bien votre série, vous ferez des méga combos entre Catalyseurs présents ou non dans un bâtiments. Dans certaines situations, vous allez voir les yeux de vos adversaires s’écarquiller !

La fin de partie se déclenche lorsque l’on dévoile les cartes du deck mis de côté en début de partie. Chacun termine un tour et on passe au décompte des points variant en fonction de la carte objectif mis en jeu en début de partie.

Suis-je catalysé ?

On peut dire que j’ai été catalysé par ce jeu ! Un jeu sans accro sur sa mécanique. Les actions s’enchaînent librement et permettent une certaine aisance dans sa prise en main. Cet aspect permettra dès sa première partie sur les combos. Il n’y a rien de plus frustrant que de jouer une première partie à un jeu juste pour en comprendre les mécaniques sans pouvoir élaborer une stratégie. Ici, la fluidité et son équilibrage permet de concrètement jouer et prendre du plaisir dès les premiers instants.

On adhère carrément au principe de combos permis par les jetons Activation en Série et les bâtiments. On sera à la fois tenu de gérer correctement sa main tout en optimalisant ses actions en vue de scorer le plus de points en fin de partie. La symbolique des cartes est univoque et ne suscite aucune question de la part des joueurs. L’autre force du jeu réside dans sa rejouabilité grâce à la carte Objectif tirée au sort en début de partie ainsi que le deck bloqué pour la fin de partie.

Partie après partie, vous vous essayerez de plus en plus à des combos performants. C’est toujours agréable de connaître une courbe d’apprentissage lorsque l’on joue à un jeu de société. Un jeu idéal pour s’initier dans le monde du jeu.

Du côté de l’interaction, elle est clairement indirecte et se fera lorsqu’un joueur achetera un Catalyseur ou un bâtiment que nous souhaitions. Hormis cela, il n’y aura pas plus d’interaction entre les joueurs.

Du côté esthétique, j’ai clairement adoré les cartes au format tarot avec des magnifiques illustrations. Tout est cohérent tant au niveau de l’univers que des codes couleurs utilisés entre les éléments du jeu. C’est un très beau travail à ce niveau !

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Fabulia : Ce conte “Fort”midable

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Fin janvier, alors que j’étais occupé à regarder la vidéo d’un Monde de Jeux sur la Sélection de l’As d’or 2020 et plus précisément de la catégorie ‘Enfant’, Aline mentionna un jeu narratif onirique pour petits nommé Fabulia.

A 9:30, Fabulia y est mentionné

Tout de suite, mon attention fut captivée car les auteurs de ce jeu ne sont autres que Marie et Wilfried Fort qui ont gagné l’As d’or Enfant 2019 avec Mr Wolf ainsi que le KinderSpiel 2019 avec la vallée des Vikings (mon coup de coeur enfant 2019).

Autant vous dire que j’avais pour objectif de posséder ce jeu afin d’y jouer avec mes petits et de vous faire partager notre expérience.

Et c’est chose faite, en allant chez SAJOU me procurer cette magnifique boîte!

La première chose qui a sauté dans la prunelle de mes petits yeux globuleux, et dès que je possédais la boîte en main, est la très jolie édition du jeu (édité par Lifestyle Boardgames à qui l’on doit notamment ‘Escape from the Asylum’). En effet, la boîte ressemble à un vieux livre usé aux illustrations splendides. On a directement envie de se plonger directement dedans.

Si la boîte s’était ouverte comme un livre, la magie n’en aurait été que plus belle!

A la lecture de la règle, on se rend compte que les deux enfants sur la boite se prénomment Wilfried et Marie… tiens tiens dis donc 😉

Le matériel : féérique

Livret “Plateau de jeu” fermé
Livret “Plateau de jeu” ouvert”

Une fois ouvert, on y trouve un livre de contes superbement illustré avec des pochettes en plastique transparentes. A quoi cela va donc servir? J’y reviendrai!

A gauche, les cartes “Personnages” et à droite les cartes “Histoire”

Nous avons également un paquet de cartes héros qui sont représentés par 86 jolis animaux différents et également un deck de 38 cartes histoires recto-verso qui correspond à 10 histoires.

Plateau de score avec les jetons votes et les jetons joueurs

Une piste de vote et de score somptueusement belle (3 pièces de puzzle), 36 jetons vote (6 pour chacune des 6 couleurs, 6 jetons différents par couleur) ainsi que 6 jetons Joueur (6 couleurs).

La mise en place : magique

On ouvre la première page, on assemble et on place la piste de score sous le livre.

On choisit une des histoires et on prend toutes les cartes associées à cette histoire. Ensuite on insère la première carte de l’histoire choisie dans la première pochette de la page adéquate et on met le reste des cartes Histoire à proximité du livre.

Chaque joueur va recevoir 6 jetons votes de sa couleur choisie ainsi qu’un jeton Joueur de la même couleur que l’on va placer au début de la piste de score (ici je parle du mode compétitif qui est destiné aux enfants 6+, j’expliquerai plus bas le mode coopératif destiné au 5+ ainsi que le mode avec les plus petits).

Chaque joueur va ensuite recevoir 5 cartes héros dans sa main et on va placer le reste des cartes héros à coté de la piste de score et de vote.

On révèle le premier héros de la pioche et on l’insère dans la pochette correspondante à gauche de la première page. C’est le premier personnage de notre histoire et c’est ainsi qu’elle commence…

Alors, comment cela se joue-t-il?

Le but du jeu est plutôt simple, il s’agira de trouver les héros des histoires.

Chaque histoire est constituée de 7 cartes. Cependant 2 histoires sont constituées de 10 cartes car considérées comme “difficiles”. En effet il y a des embranchements à suivre dans ces dernières.

Le jeu se déroule en 5 manches pendant lesquelles, pour chaque carte Histoire (sauf la première et la dernière), les joueurs choisissent le personnage le plus approprié selon eux. Le rôle que va jouer ce personnage dans l’histoire est indiqué en gras et italique sur le texte de chaque carte.

Le premier tour de jeu

Pour la première double page donc, on lit la première carte histoire avec le premier héros tiré de la pioche.

En tournant la page, on s’aperçoit encore que l’édition du jeu a été superbement faite. En effet, la première carte héros reste visible et, grâce au verso de la précédente carte histoire, on va voir son rôle dans l’histoire.

Le narrateur insère la deuxième carte Histoire dans la pochette correspondante et lit la suite de l’histoire.

Ensuite chaque joueur (le narrateur aussi) va choisir un héros parmi les 5 cartes de sa main qui, selon lui, correspond le mieux à la description de l’histoire. Chacun choisit et place ensuite sa carte face cachée sur la table. On mélange ces cartes et on va les placer face visible sous la piste de score de sorte qu’elles soient associées à un des symboles du plateau.

Après cela, chaque joueur va voter en secret parmi les héros révélés pour celui qui lui semble le plus adapté, et place le jeton avec le symbole adéquat sur la table face cachée. Une fois cela fait, on révèle tous les jetons de vote simultanément et on place chacun de ces jetons près de la carte héros qui a récolté le vote. Dans le mode compétitif, on ne peut pas voter pour son propre héros.

Le calcul des points et le tour suivant

Chaque joueur va recevoir 1 point pour chaque vote attribué à sa carte. De plus, si une (ou plusieurs) cartes obtiennent la majorité des votes, chaque joueur ayant voté pour cette (ou ces) carte(s) gagne 1 point supplémentaire. Par contre, si toutes les cartes ont exactement 1 vote, on n’attribue pas de point supplémentaire. Le héros ayant reçu le plus de votes peut être glissé dans la pochette de gauche de la double page en cours. En cas d’égalité de votes, le joueur ayant le moins de points sur la piste de score va choisir parmi les cartes héros à égalité laquelle va être glissée dans la pochette. Dans le cas où plusieurs joueurs sont concernés et dans ce cas, le plus jeune choisit la carte héros.

Les jetons Joueur sont déplacés sur la piste de score en fonction, le reste des cartes héros défaussé et on distribue 1 héros de la pioche à chaque joueur.

On récupère bien évidemment ses jetons votes, on tourne la page et on insère la prochaine carte Histoire, on la lit et les joueurs vont à nouveau choisir le héros le plus adapté, etc…

La règle du jeu illustre très bien quelques exemples.

Quand cela se finit?

Et bien tout simplement en même temps que l’histoire évidemment! La dernière carte de chaque histoire ne contenant pas de nouveau héros, on n’aura pas à voter. Le joueur avec le plus de points gagne la partie.

Le mode coopératif (5+)

Le principe du jeu reste exactement le même par contre on placera uniquement 2 jetons sur la piste de score (le vert pour les joueurs et l’orange pour le jeu). Une fois les cartes héros des joueurs choisies et réunies, on complète avec des cartes de la pioche pour avoir 6 cartes au total. Elles sont mélangées et disposées pour le vote. Dans ce mode, on peut voter pour n’importe quel héros, le nôtre inclus. Le but des joueurs sera d’avoir une majorité de votes sur une carte héros. Evidemment on ne peut pas communiquer et donner des indices au moment des votes!

Si il n’y a qu’un héros gagnant après le vote, les joueurs gagnent 1 point. Et ce héros sera inséré dans le livre.

Sinon si il y a plusieurs héros gagnants, le jeu gagne 1 point et le héros qui va dans le livre est sélectionné au hasard parmi les héros gagnants.

Le but étant d’avoir plus de points que le jeu.

Mode pour les plus petits (dès 4 ans)

Pour ce mode, on joue sans la piste de score, ni les jetons Joueur ni les jetons de vote. On n’utilise que le livre, les cartes Histoire d’une histoire et les cartes héros. Chaque joueur choisit un héros de sa main et explique son choix. On décide alors ensemble qui parmi les héros révélés sera le plus adapté à la situation. On le glisse alors dans la pochette et ainsi de suite jusqu’à la fin de l’histoire. Personne ne gagne et ne perd.

Et qu’en est-il de mon avis?

Je vous ai déjà dit que le jeu est magnifiquement édité? J’insiste en effet car c’est vraiment le cas. Ce jeu nous propose littéralement de rêver le temps d’une histoire (ou plus) avec nos petits bambins. Je le sors juste avant de mettre les enfants au lit bien au chaud à la maison et cela fonctionne. D’eux mêmes, ils me justifient le choix de leur héros. Les illustrations d’Eugene Smolenceva et Irina Pechenkina aident totalement à l’immersion. Le livre est aussi de très bonne qualité avec des pages épaisses. Le fait de mettre l’accent sur les héros des histoires est une idée vraiment très originale. Fabulia permet de développer clairement l’imaginaire des enfants (et pourquoi pas aussi des adultes). L’interaction entre joueurs est très fortes et cela crée de beaux moments de complicité.

On peut éventuellement craindre pour la solidité des pochettes, dès lors je conseille qu’un plus grand s’occupe d’insérer et retirer les cartes.

Certains diront peut-être aussi que 10 histoires c’est peu, mais le fait d’avoir systématiquement différents animaux dans sa main permet une certaine rejouabilité. Aussi, les enfants peuvent clairement s’inventer de nouvelles histoires. Quid d’une extension avec de nouvelles histoires et de nouveaux animaux?

Pour conclure, “Fort”cément un coup de coeur de ce début d’année.

Bravo à Marie et Wilfried Fort!!! Mes enfants et moi-même vous remercient pour cette magnifique expérience ludique.

Je vous conseille également de lire l’avis de Plateau Marmots qui corrobore mes dires (+ proposition d’un autre mode de jeu) ou bien c’est moi qui les corrobore… bref nous corroborons joyeusement!

Fiche technique

  • Auteurs : Marie et Wilfried Fort
  • Editeur : Lifestyle Boardgames
  • Illustrateurs : Eugene Smolenceva, Irina Pechenkina
  • Nombre de joueurs : 2 à 6 joueurs
  • Durée de partie : 20 minutes
  • Age : dès 4 ans (pour la variante petit joueur)

By Steve

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Little Town, but Big Game !

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Cette semaine, je vais vous parler de Litte Town, un jeu de stratégie compétitif. Il y a quelques mois, j’ai beaucoup entendu parler de lui de manière très positive… Par manque de temps, je n’ai pu le tester avant. Mais, quand les résultats de l’as d’or sont tombés, j’ai de suite acheté ce jeu nominé dans la catégorie « famille ». Donc, ni une, ni deux, je l’ai testé plusieurs fois.

Première impression avant d’y jouer :

Il est vrai que les illustrations sont magnifiquement réalisées, dans la simplicité, les couleurs sont douces, on se croirait presque dans un jeu vidéo. Chapeau à Madame Sabrina Miramon, ça fait plaisir de voir la gente féminine prendre du terrain petit à petit, surtout avec un tel talent !

Comment on y joue ?

Little Town est un jeu de pose d’ouvriers où l’on récolte des ressources pour acheter des bâtiments qui nous donneront par la suite des avantages et des points de victoire. Le joueur qui possède le plus de points de victoire à la fin des 4 manches est déclaré meilleur architecte et donc gagne la partie !  Il est accessible à partir de 10 ans, pour une durée de plus ou moins 45 minutes.

Pour cela, on joue sur un plateau divisé en différentes cases de verdure, lacs, forêts et de mines. La partie se déroule en 4 manches. La première action possible est de placer son ouvrier sur un lieu stratégique : à côté de cases ressources. Car celui-ci pourra les récolter s’il se trouve sur les 8 cases adjacentes (formant un carré). Il peut donc avoir du poisson, du bois ou encore de la pierre grâce à cette première pose. Soit le joueur décide de construire un bâtiment en posant son ouvrier sur la case « chantier » et paie le nombre de ressources demandées pour la construction. Ensuite, il pourra placer sa nouvelle tuile choisie sur le plateau principal. Celle-ci lui rapporte directement un certain nombre de points de victoire (mentionné en haut à droite de la tuile). En bas de celle-ci, figure un pouvoir propre à ce bâtiment. Pour l’activer, il faut que le prochain ouvrier soit placé de façon adjacente à celui-ci et il pourra bénéficier des petits privilèges, comme échanger 1 ressource « blé » contre 5 pièces, échanger 2 ressources contre 2 de notre choix, etc.

Comment faire si nous voulons bénéficier d’un pouvoir d’un bâtiment qui ne nous appartient pas ? Pas de souci, en plaçant un de nos ouvriers de façon adjacente au bâtiment choisi, nous pouvons payer 1 pièce au propriétaire et activer une fois le pouvoir pour nous.

En fonction du nombre de joueurs, le nombre d’ouvriers par personne varie. La première manche se termine quand tous les ouvriers ont été placés, soit dans le plateau principal en vue de récolter des ressources, soit sur la case ouvrier pour construire.

La particularité est qu’à la fin de chaque manche, nous devons nourrir nos ouvriers, ce qui semble assez logique dans la réalité. Pour cela, les ressources blé et poisson sont disponibles et ceux-ci doivent recevoir un élément au choix par pion. Si nous n’avons pas de quoi les nourrir, nous perdons trois points de victoire par ouvrier qui n’aura pas été rassasié !

Au niveau du matériel, nous avons des cartes « objectif » qui rythment la partie et nous permettent d’effectuer des actions précises pour récolter davantage de points de victoire. Par exemple : « nourrir uniquement ses ouvriers avec du poisson, construire trois bâtiments dans le même tour, etc ».

Le jeu nous propose également deux variantes :

  • Le draft building, chaque joueur reçoit un certain nombre de tuiles « bâtiment » en main, en choisit une et passe le paquet à son voisin pour ensuite recommencer l’opération jusqu’à l’épuisement des cartes.
  • 1 parmi 2, en mélangeant les tuiles « blé » et « bâtiment », chaque joueur en pioche une et remet l’autre dans la boite.

Mon avis ?

En voyant la boite, je pensais que cela allait être un petit jeu rapide et assez simple. Mais, qui dit petite boite, ne dit pas forcément jeu simple ! L’air de rien, on peut y jouer de deux façons : la première, sans prise de tête et la deuxième, en étant très stratégique et « exploser » les scores ! Ce jeu plaira donc aussi bien aux débutants qu’aux joueurs confirmés en quête de stratégie pure.  

Ensuite, j’ai apprécié la lisibilité des tuiles et de ses pouvoirs, pas besoin d’avoir constamment l’aide de jeu à ses côtés pour vérifier à quoi elles correspondent, ce qui est très agréable car les symboles sont clairs et précis. Pour une première partie, certaines tuiles sont annotées d’un petit rouge-gorge, la notice nous dit qu’il est favorable de commencer avec elles. Ensuite, libre à nous de les mélanger. Cela permet une rejouabilité en fonction de chaque partie. Au total, le jeu possède 29 tuiles « bâtiment ». Et devinez quoi… Une petite oreille à Cannes aurait entendu que l’extension était en phase de conception, ce qui me réjouit déjà et enlève le seul point négatif que j’ai trouvé à ce jeu : le manque de tuile lorsque l’on y joue régulièrement comme moi !  

Parlons du matériel : rien ne manque dans la boite et tout a été pensé en suffisance. Les ouvriers n’ont pas la forme connue des « meeples » et cela augmente le cachet du jeu. Ce sont LES ouvriers de Little Town. Les ressources sont représentées par de petits cubes. On sent réellement que les créateurs ont voulu épurer le jeu ! Les couleurs choisies pour représenter les différents joueurs sont également un très bon choix, car elles sont très différentes et on ne peut les confondre lorsque nos ouvriers sont posés sur le plateau central. Cela nous permet d’avoir un visuel global plus rapide et précis.

De plus, le plateau nous propose un autre agencement de ressources à l’arrière, ce qui fait varier un peu plus les parties. Les créateurs n’ont pas oublié d’insérer un repère pour le nombre de manches (représentés par les troncs d’arbres), cela évite de se perdre dans les manches et d’en oublier.

Ce qui m’a plu, c’est que l’on pouvait interférer dans le jeu de l’autre car nous partagions le même plateau et que si nous n’avions pas assez de ressources, nous pouvions payer pour en bénéficier. On nous propose donc différentes pistes pour ne pas être bloqués !

Petite subtilité : l’âge mentionné sur la boite est de dix ans et plus… Mais si vos enfants sont habitués au monde du jeu de société, il est largement accessible à partir de huit ans !

Parlons du prix, on trouve ce jeu sur le site Philibert pour la modique somme de 22.50 € ! Le matériel et les illustrations en valent vraiment la peine ! Pour rappel, le jeu 7 Wonders Duel est exactement au même prix. Je compare donc, selon moi deux très bons jeux et tout comme lui, je vous conseille Little Town pour débuter dans le monde ludique !

Mon cœur de joueuse a néanmoins un petit regret car Little Town n’aura pas été l’As d’Or de l’année, battu par Oriflamme… Mais cela n’enlève en rien sa qualité. Bref, que de points positifs dans ce jeu dans lequel on pourrait se perdre durant de nombreuses parties d’affilées… Et n’est-ce pas justement la qualité d’un jeu excellent ? 😉 …

  • Éditeur : Iello
  • Auteurs : Shun & Aya Taguchi
  • Illustratrice : Sabrina Miramon
  • Durée : 45 minutes
  • Age : 10 ans et plus
  • Nombre de joueurs : 2 à 4
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Concordia, la dialectique ludique

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Concordia ne faisait pas partie de ma culture ludique. Je n’en connaissais même pas son existence pour tout vous dire… Pourtant, après m’y être intéressé, je me suis rendu compte que la série Concordia est clairement (pour moi aussi, maintenant) un incontournable de l’univers ludique. Ce label épuré nous le devons à M. Mac Gerdts pouvant fonctionner dans toutes les configurations prétendues sans qu’il y ait une perte de ludicité. Toujours dans mes recherches, j’ai découvert que l’auteur publiait chaque année ou presque un nouveau plateau double face ainsi que des extensions offrant des ressources en plus ou encore un peu plus d’asymétrie.

Au départ Concordia Venus se voulait être une extension permettant de pouvoir jouer en équipe et serait proposée à Essen en 2018. Malheureusement, je ne connaissais pas ce jeu à ce moment-là et je n’y ai pas prêté attention lors du salon. Au final, j’ai bien fait d’attendre et de rester quelques temps dans mon ignorance car cette année, Matagot, a localisée le jeu mais pas en tant qu’une unique extension ! Dans la boîte, vous aurez le jeu de base avec deux plateaux recto-verso ce qui vous fait 4 cartes différentes (TROPP BIIEEN) ainsi que l’extension vous permettant de jouer en équipe. Je ne peux que remercier Matagot de m’avoir fait découvrir ce chef-d’œuvre se jouant de 2à 6 joueurs à partir de 12 ans pour des parties d’une à deux heures. On est clairement sur un jeu expert avec des règles d’une extrême simplicité. La difficulté va clairement résider dans vos choix et stratégie.

La mise en place

  1. Mettez en place le matériel. Lors d’une première partie, c’est clairement la plus grosse difficulté. Pour les suivantes, vous ne réfléchirez même plus. Donc, vous devez placer les jetons « Cités » sur la carte. Pour cela, mettez-les face A, B, C ou D visibles et placez-les sur la carte en faisant correspondre les lettres. Une fois placé, mettez la face marchandise visible.
  2. Déterminez les jetons bonus pour chacune des provinces. On détermine par province la ressource la plus précieuse et on place le jeton sur le carré de la province correspondant se trouvant sur la petite carte dans l’un des coins du plateau
  3. Création de la pioche à déposer sur l’espace concordia du plateau. En fonction du nombre de joueur et du mode de jeu, vous devrez sélectionner certaines cartes marquées d’un symbole.
  4. Détermination du premier joueur au hasard
  5. Spécifique au mode en équipe : les joueurs créent leur duo et se place toujours en face à face. Jamais l’un à côté de l’autre. Remise du marqueur joueur actif au premier joueur.
  6. Mise en place du plateau individuel. Les joueurs placent leur marqueur de score sur zéro ainsi qu’un colon terrestre et maritime dans la capitale de la carte. Dans le mode en équipe, le second partenaire place ses colons dans des villes non adjacentes à la capitale.
  7. L’ensemble des joueurs sur leur plateau individuel y dépose les 4 colons restants c-à-d 2 maritimes et 2 terrestres. Ensuite, dans les espaces de stockages de leur entrepôt, ils y mettent 6 marchandises : 2 blés, 1 tissu, 1 vin, 1 brique et 1 outil. Il ne reste que deux espaces de stockages libres dans l’entrepôt de chaque joueur.
  8. Chaque joueur prend ses 15 villages ainsi que son aide de jeu.
  9. Les joueurs prennent les cartes marquées différemment en fonction du mode de jeu.

Comment on y joue ?

C’est dans cet élément que réside la beauté de Concordia, on va jouer nos actions en fonction des cartes « Personnages » de notre main. Les personnages sont les suivantes :

  • Tribun : récupérer ses et placer un nouveau colon
  • Architecte : déplacer des colons
  • Préfet : soit produire des marchandises soit percevoir le bonus d’argent
  • Marchand : recevoir 3 sesterces de la banque et vendre/acheter 2 types de marchandises
  • Diplomate : copier l’action d’une carte personnage face visible sur la défausse d’un adversaire
  • Maître (individuel) : réaliser l’action de la carte jouée précédemment
  • Colon : soit installer de nouveaux colons soit recevoir 5 sesterces augmenté de 1 par colons présents sur le plateau central
  • Spécialistes : production de marchandise
  • Sénateur (individuel) : acheter jusqu’à 2 cartes
  • Prêteur (équipe) : même aptitude que le sénateur mais les partenaires ne peuvent acheter qu’une carte chacun
  • Consul (individuel) : acheter une seule carte sur la piste des cartes
  • Proconsul (équipe) : Un joueur achète une carte sur la piste des cartes, le second partenaire joue une carte de sa main mais uniquement lui en exécute l’action
  • Légat (équipe) : permet de suggérer une carte à jouer à son partenaire. Ce qui lui permet de regarder les cartes de la main de son partenaire

Mon avis !

Lorsque j’ai reçu la boîte, à son poids, je me suis dit mon dieu, je vais avoir difficile à trouver des joueurs qui veulent se lancer dans ce jeu ! En plus, je regarde la durée, je me suis dit cela va être du lourd, des FAQ, il va falloir faire des allers-retours dans les règles ou regarder une vidéo explicative ! Et bien non ! Rien de tout cela !!!! En plus, le plus fou, c’est que j’ai réussi à y faire jouer des non-joueurs qui ont adoré ! Ils m’ont clairement dit qu’ils n’ont pas vu le temps passer. Mais comment cela est-il possible ?

On est face à un jeu épuré de tout blabla ou action inutile le tout avec des règles ultra précises et claires. Il n’y a pas d’équivoque ou d’interprétation. Pour éviter toute difficultés, le rôle de chacune des cartes est expliqué dans le détail et s’y accompagne un exemple.

Pour autant, il est indispensable d’avoir conscience que c’est un jeu clairement expert. Je pèse mes mots malgré la mécanique ultra simple, les choix vont être cornéliens ne permettant pas une maîtrise facile non pas du jeu mais dans l’élaboration d’une stratégie. Vous devrez anticiper vos futures actions comme celles de vos joueurs à la fois sur le court terme comme le long terme.

Lors de mes parties, j’ai toujours eu l’impression que je ne faisais jamais le choix idéal ou parfait comme si n’importe quel choix dans ce jeu avait un effet bénéfique mais aussi négatif car il permet de faire avancer l’autre joueur par exemple. J’avais vraiment l’impression d’être en situation réel avec cette lenteur à se déplacer de territoire en territoire. Mais aussi, l’impossibilité d’amasser des ressources dans son entrepôt, on est toujours à flux tendu.

On se retrouve ici, dans un jeu symétrique car nous démarrons exactement avec les mêmes cartes mais tout repose sur vos choix. L’unique partie de hasard se retrouve dans la pioche permettant d’alimenter la rivière de cartes que vous pouvez acheter au cours de la partie.

Mais comment scorer ? C’est bien beau de développer dans le monde antique… Mais bon ce n’est pas tout. Vous allez scorer grâce à vos cartes personnages qui sont associés à un dieu. Bien entendu chaque dieu à une manière différentes de scorer. Par exemple, avec Vesta, vous vendrez l’ensemble des ressources de votre entrepôt au prix indiqué et par 10 sesterces vous recevez 1 PV. Pour Mars, vous recevez 2 PV par colons présents sur le plateau. Avec ce dernier, on peut scorer un max ! Imaginez, j’ai 3 colons présents sur le plateau, cela me donne 6 PV par carte… Si j’ai trois cartes Mars, je gagne 18 PV.

Le décompte des points arrive lorsqu’un joueur à posé sa 15ème villa sur le plateau. Cela peut prendre du temps. Mais, surtout, lors de mes premières parties, je n’avais pas eu à l’esprit les pouvoirs des dieux en fin de partie. J’étais tellement absorbé sur l’instant présent lié à ma gestion de ressources, de sesterces ainsi que de déplacement. La seconde partie, j’étais beaucoup plus à l’aise avec le principe et j’ai été plus stratégique sur le choix de mes personnages et surtout des dieux auxquels ils sont associés.

On n’a fait que de parler du jeu de bas mais qu’apporte la fonction Vénus ?

J’ai encore plus adoré cette fonction du jeu ! Pour autant, il faut y jouer avec des personnes connaissant le jeu. En effet, vous allez jouer en équipe mais avec des contraintes de communication. SI vous ne connaissez pas le jeu, votre expérience ludique sera totalement gâchée.

La mécanique est exactement la même et l’ensemble des joueurs reçoivent des cartes. Entre les partenaires, vous allez devoir être observateurs tant sur les cartes jouées, que les ressources en sa possession tout comme de ses besoins. En effet, les partenaires pourront venir se servir dans leur réserve d’argent. Cette action est très risquée surtout si votre partenaire (venant d’être dépecé par son allié) préparait une action avec la somme d’argent en question.

La force de ce jeu est malgré sa complexité les règles sont ultra simple et il n’y a jamais de temps mort tant dans la version individuelle et encore moins dans la version en équipe. Vous serez totalement (en tout cas, c’est mon cas) par vos choix et les diverses possibilités qui vous sont offertes par vos cartes.

Le côté interaction est bien plus présent dans la version en équipe que dans la version individuelle. Pour autant, certaines actions permettront d’interagir avec vos adversaires.

Le côté esthétique et le matériel, il est clairement beau. J’apprécie le style nous plongeant dans la Rome antique ainsi que la diversité des cartes dans un style de l’époque avec les noms des régions en latin. On apprécie jouer avec les différentes ressources en bois.

Pour ma part, c’est une belle découverte que je ne regrette absolument pas ! Il se retrouve dans mon top des jeux et ne quittera certainement pas ma ludothèque. C’est un jeu exquis.

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Loser, Dutrait de crayon à la table de jeu

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Autant être honnête, lorsque j’ai vu le titre Loser, je me suis dit mais qu’est-ce que c’est ça ? Dans le monde du jeu, on a plutôt la gagne que la louze… Et bien voilà, on prend le contrepied et on décide qu’il y aura plusieurs vainqueurs mais juste un loser.

A y regarder de plus près, on voit des noms connus avec Bruno Cathala et ensuite, je vois mon deuxième illustrateur préféré. Ici, je dit deuxième mais il est sur la première marche du podium avec Biboun. Ce n’est d’autre que Vincent Dutrait. Lorsque je vois la cover, je ne reconnais pas son style graphique habituel et quand j’y regarde encore de plus près, il n’est pas illustrateur sur ce coup ! Dingue, il est auteur de jeu. Ce jeu est illustré par Aleksandra Petruk et édité par Lifestyle Boardgame (vous avez certainement entendu parler de Fabulia) et distribué par Atalia.

Pour en revenir sur le jeu, vous allez incarnez des magiciens mais, on ne peut pas dire que vous soyez super adroit avec votre baguette magique. D’ailleurs, le danger est que vous risquez de finir en grenouille pour le restant de vos jours ! Il va falloir être tactique et stratégique ou plutôt être capable de bluffer pour ne pas avoir la louze tout au long de la partie !

Loser se voit comme un jeu auquel on peut enchaîner les parties sans que l’ennui s’installe ou la répétitivité des actions grâce aux cartes « sortilièges » vous conférant des pouvoirs. Son point fort est la rapidité des parties de plus ou moins 15 minutes avec 3 à 6 joueurs autour de la table. On est clairement dans un jeu de voyage qui ravira la famille mais qui pourrait laisser sur sa faim les amateurs de gros jeux avec pleins de règles.

On peut clairement dire que la mécanique est bien rôdée et basée sur un principe de déduction des nombre restants dans les mains des autres joueurs. En effet, le jeu est composé de 19 cartes « Potions » numérotées de 1 à 19. Les cartes 1,15,16,17,18 et 19 auront un fond rouge alors que les restantes un fond bleu. Lors de la partie, vous devrez placer sur la table vos cartes « Potions » mais celle avec un fond rouge seront face cachée alors que les cartes bleues seront face visible. Cette mécanique permet d’évaluer ce qu’il reste dans la main du joueur. La partie prend fin lorsqu’il ne reste plus qu’une seule carte dans la main de chaque joueur. C’est à ce moment que vous allez devoir voter en fonction de ce que vous pensez qu’il reste dans la main des autres joueurs. Si votre vote est raccord avec la situation du jeu, vous n’êtes pas le loser de la partie.

Si le jeu se limitait simplement à des estimations de la carte restante dans la main des autres joueurs, il serait clairement léger mais Il y a de chouettes rebondissements grâce aux cartes « sortilèges ». C’est ce qui donne du peps et de la vie au jeu car cela peut rendre une partie chaotique (dans le sens positif du terme). Lors des parties, vous n’aurez pas de craintes à prendre des risques sachant que la partie se termine assez vite et que vous pourrez en reprendre une sans aucun souci.

Le côté interactif est bien là car la victoire réside dans la supposition des cartes adverses auquel s’ajoute les actions spéciales proposées par les sortilèges dans le style « Prendre une carte potion au hasard dans la main d’un joueur et lui en donner une de sa main ».

Le matériel est joliment illustré, j’ai trouvé très sympa les cartes illustrant la transformation du sorcier en grenouille.

Pour finir, même si j’ai pu être dubitatif sur le titre, on a clairement bien rigolé autour de la table tout en réfléchissant à la meilleure stratégie pour ne pas être le loser de la partie. Vous voulez passer un bon quart d’heure avec vos amis ou la famille, c’est un jeu idéal pour cela.

Comment on y joue ?

  1. Chaque joueur prend deux cartes illustrant le haut et le bas de son personnage. Il les place devant lui du côté humain.
  2. Placez les 2 cartes « Actions » au centre de la table
  3. Mélangez les 23 cartes « sortilèges » et faites-en une pioche face cachée
  4. Distribuez un nombre de cartes en suivant le tableau présent dans les règles du jeu
  5. Un tour de jeu se découpe en 3 moments : Jouer des cartes Potion / Voter / Déterminer le perdant

Lors de la première phase, les joueurs à tour de rôle vont déposer sur la table soit face visible ou face cachée des cartes « Potions ». Dans le cas où vous avez joué une carte bleue (donc face visible), vous allez pouvoir soit, activer le pouvoir de l’une des deux tuiles présente au centre de la table. Une fois que vous avez activé son pouvoir, vous la retournez ainsi le même pouvoir ne peut pas être utilisé deux fois d’affilée. Soit, le pouvoir de l’une de vos cartes « Sortilèges ».

La seconde phase prendra court au moment où il n’y aura plus qu’une seule carte dans la main de chaque joueur. Vous allez devoir maintenant voter pour déterminer si vous possédez la carte avec la plus haute valeur entre les trois sorciers. Pour cela, vous devez tendre votre main au-dessus de votre carte, comptez ensemble jusqu’à 3 et :

  • Levez votre pouce si vous pensez avoir la plus haute valeur
  • Baissez votre pouce si vous pensez avoir la plus faible valeur

Une fois que l’ensemble du vote est terminé, c’est le moment de désigner le loser du groupe. Plusieurs cas de figure se présente :

  • Le joueur qui possédait la carte la plus élevée a choisi de pointer son pouce vers le bas, pas de chance, tu te transformes en grenouille. Les autres sont sain et sauf
  • Le joueur avec la plus forte valeur est le seul a avoir levé son pouce, alors c’est le joueur avec la plus faible valeur qui se transforme petit à petit en grenouille
  • Le joueur avec la plus forte valeur a levé le pouce mais un autre (ou plusieurs) joueur qui n’a pas la plus haute valeur lève le pouce aussi, c’est celui avec la plus faible valeur qui se transforme en grenouille.
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Salade 2 points, ce jeu est délicieux !

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  • Auteurs : Molly Johnson, Robert Melvin et Shawn Stankewich
  • Illustrations : Dylan Mangini
  • Editeur : Gigamic
  • Nombre de joueurs : 2 à 6
  • Durée d’une partie : +-20 minutes
  • Age conseillé : 8+

La première fois que j’ai entendu parler de ce jeu, c’était juste un peu avant Essen 2019, grâce à une vidéo youtube de Actualol qui l’a mis dans sa ‘hottest board games list’. Il s’agissait de ‘Point Salad’ édité par AEG.

En effet, Salade 2 Points est une relocalisation en français éditée par Gigamic dans une petite boite métallique un peu comme les jeux de Cocktail Games, très sympa. Directement la simplicité du matériel, des règles ainsi que le thème attisaient clairement ma curiosité.

Mais en quoi consiste cette salade de points?

Dans ce jeu de Molly Johnson, Robert Melvin et Shawn Stankewich et illustré par Dylan Mangini (je n’avais jamais entendu aucun de ces noms non non), chaque joueur va devoir collectionner des cartes légumes et des cartes objectifs pour avoir tout simplement le plus de points et être déclaré reine ou roi de la salade !

Il y a 108 cartes qui sont réparties de la manière suivante :

  • 18 laitues
  • 18 carottes
  • 18 oignons
  • 18 tomates
  • 18 choux
  • 18 poivrons

Sur le verso de ces cartes se trouvent les objectifs (donc 108 objectifs différents !) permettant de marquer des points.

Pour la mise en place, à 6 joueurs on utilise toutes les cartes du jeu. Pour chaque joueur en moins, on retire 3 cartes de chaque légume et ainsi de suite… Donc à 3 joueurs, on va retirer 9 cartes de chaque légume (donc 54 cartes restantes).Avec les cartes restantes, on les mélange et on va créer trois piles égales, face point/objectif visible. On retourne 2 cartes de chaque pile et on les place en colonne dessous. Ces cartes représentent le marché aux légumes !

Le dernier joueur à avoir mangé de la salade entame la partie puis on joue dans le sens horaire.

A son tour, le joueur aura le choix entre 2 possibilités :

  • Soit piocher la première carte point/objectif d’une des trois piles
  • Soit piocher 2 cartes légumes disponibles sur le marché

Il place ensuite sa/ses cartes devant lui.

Action optionnelle toutefois : une fois pendant son tour le joueur peut choisir de retourner une de ses cartes point/objectif devant lui afin de la transformer en carte légume. L’inverse n’est cependant pas possible ! Le type de légume se trouvant au verso des cartes point/objectif est indiqué dans les coins de chaque carte, un peu comme dans Welcome pour ceux qui connaissent.

Une fois la/les cartes choisies, il complète si besoin les emplacements libres dans le marché aux légumes. Et pour ce faire, le joueur piochera depuis les piles correspondantes aux colonnes à compléter. Les cartes points/objectifs sont alors retournées face légume visible. Il peut arriver qu’une des piles soit vide et à ce moment-là on partage la plus grande pile en deux.

C’est alors au joueur suivant dans le sens horaire et on continue ainsi jusqu’à ce que le marché soit épuisé ainsi que les piles. Le joueur avec le plus de points est déclaré vainqueur !

Et comment calcule-t-on les points ?

Chaque joueur va considérer chacune des cartes point/objectif devant lui et voir s’ils remplissent la condition demandée (une ou plusieurs fois). Une même carte légume peut servir au décompte de plusieurs cartes point/objectif. Une même carte point/objectif peut être comptabilisée autant de fois que la condition est remplie avec les cartes légume. En cas d’égalité entre des joueurs (par exemple celui qui a le plus de choux) celui qui possède la carte point/objectif concernée l’emporte.

  • 8 points pour chaque combinaison de tomate, laitue et carotte : 8 points x 2 = 16 points
  • 5 points pour chaque paire de carottes : 5 points x 2 = 10 points
  • 3 points pour chaque carotte, -2 points pour chaque oignon : (3 points x 5) + (-2 points x 3) = 9 points
  • 10 points pour le plus grand nombre d’oignons (ou à égalité), si c’est le cas : 10 points
  • 5 points pour chaque type de légume en au moins 3 exemplaires : 5 points x 3 = 15 points
  • SCORE TOTAL : 16 + 10 + 9 + 10 + 15 = 60 points

Après le calcul des scores, s’il y a une égalité, celui qui a joué en dernier gagne la partie. Et voilà !

Et mon avis ?

Et bien j’adore c’est super bien ! Les règles sont vraiment très simples et courtes, les objectifs sont compréhensibles, les illustrations très mignonnes. C’est coloré et cela attire l’œil. Ce qui ne l’empêche pas d’être hyper malin et il va droit au but. Son efficacité est top. C’est fluide et on enchaine les parties qui sont rapides et différentes grâce aux 108 objectifs différents. Il fonctionne dans toutes les configurations (aussi bien à 2 joueurs qu’à plus).

Mine de rien, il est assez stratégique dans le sens où l’on va faire attention aux objectifs des autres joueurs et du coup les frêner dans leur course aux points en prenant des légumes qui les intéressent ou bien encore en prenant des légumes de la colonne où se trouve l’objectif qui leur permettrait de scorer.

Il est de ce fait aussi assez interactif. Le jeu aurait très bien pu marcher avec un autre thème, mais bon j’avoue que c’est assez jouissif de dire “tiens, je vais faire une stratégie carotte…” ok je sors !

Le calcul de points peut paraitre un peu fastidieux (à l’allemande). Après tout c’est une salade de points quoi ! Bref ils ont su appliquer le KISS : Keep It Simple, Stupid (quoique pas du tout stupide). En même pas 5 minutes, on est prêt à se lancer dans une partie et ça c’est tout bon quoi !

Steve

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Makaka Editions, une mine d’or pédagogique

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Avant de nous envoler vers l’intérêt pédagogique de leurs ouvrages, il faut savoir que Makaka existe dans le monde de l’édition depuis 2007 avec pour l’objectif d’éditer des bandes dessinées ainsi que des livres-jeux au format BD. De notre côté, nous nous sommes intéressés exclusivement aux livres-jeux. En plus de se lancer dans une niche de marché, ils veulent aussi promouvoir les jeunes auteurs au point d’en avoir fait découvrir plus ou moins une quarantaine ! Bravo ! Vous ne serez pas déçu par leurs catalogues car il y a du choix avec plus de 80 titres à leur compteur.

Notre intérêt s’est porté vers cette maison d’édition lors du salon d’Essen 2019 où je me suis rendu compte du potentiel pédagogique offert par leurs livres-jeux au format bande-dessinée. Vous allez me dire mais qu’apportent-ils en plus par rapport à un livre « traditionnel » ?

Il y a principalement deux éléments qui ont fait mouche lorsque je les ai découvert. Il y a le format « BD » d’un côté et de l’autre, la question du choix. Pour le premier aspect, que vous ne soyez pas prof ou parents, vous n’avez pas manqué la vague culturelle liée à l’univers des mangas ultra apprécié par nos jeunes. D’ailleurs, dernièrement, le géant de la VOD (Netflix) propose chaque mois 3 ou 4 anime de l’auteur à succès Hayao Miyazaki. Le choix de la BD est un média auquel ils sont familiers et auront donc une plus grande facilité à se l’approprier et surtout à s’y investir. Pour le second aspect, on en revient à la question du choix. On ne peut que constater que dans notre société, on tend toujours à offrir un maximum d’interaction entre l’objet et l’individu. Il y a des dizaines d’exemples comme les services de programme à la demande, la possibilité d’interagir dans le déroulement d’une série (Black Mirror: Bandersnatch) ou encore dernièrement l’émission de la RTBF plongeant des spectateurs face à des dilemmes lors d’une situation de conflit.

Il est important pédagogiquement d’offrir à nos élèves des codes de communication auxquels ils sont habitués mais surtout auxquels ils répondent positivement. Maintenant, je ne dis pas qu’il faut jeter le roman traditionnel à la poubelle, bien du contraire. Mais, il est surtout indispensable de ne pas classifier les sortes de lecture sur une échelle de valeurs. L’important est l’investissement du jeune dans sa lecture et dans sa tâche.

Pourquoi se diriger vers Makaka Editions ? Pour la diversité des thématiques, il y en a pour tous les goûts. On a des histoires de chevaliers, de pirates ou encore des intrigues policières. Pour moi, il est impossible qu’un enfant ne trouve pas son bonheur dans l’offre proposée.

De plus, il ne faut pas oublier les nombreux cas de dyslexie que nous pouvons rencontrer au sein de nos classes. Ce type d’ouvrage, grâce aux illustrations donnant un cadre visuel, permet à l’enfant dyslexique de se concentrer sur le déchiffrage des phrases permettant ainsi de donner du sens à l’illustration. Ce support visuel permet de rendre la compréhension plus facile permettant ainsi de réduire la charge cognitive.

L’activité pédagogique

Dans le cadre d’une activité pédagogique, l’enseignant pourra travailler de deux manières en fonction des objectifs qu’ils souhaitent atteindre. Dans le premier cas, il veut travailler un style de roman bien particulier, il sélectionnera le même ouvrage pour l’ensemble de ses élèves. Par exemple, il veut travailler sur le roman policier, il peut utiliser la série « Sherlock Holmes » et s’il veut travailler le fantastique, il peut utiliser « Hocus Pocus ». Dans le second cas, l’objectif de la séquence n’est pas de travailler un style mais plutôt des aspects d’écriture. Dès lors, l’enseignant offre une diversité de titre à ses élèves afin qu’ils prennent celui qui les attire le plus. Pour autant, il n’est pas impossible de commencer son thème avec un même ouvrage afin d’en décortiquer les caractéristiques du style pour ensuite basculer dans une activité d’écriture.

Dans les deux cas, l’objectif de la lecture n’est pas une évaluation systématique comme nous avons pu le connaître lors de notre passage sur les bancs de l’école. Bien au contraire, l’objectif est de construire une pédagogie du projet grâce à ses livres.

L’objectif est de construire avec les élèves un livre-jeu au format BD. Pour ce faire, il faudra passer par différentes étapes indispensables tant dans le cours de français que dans d’autres disciplines. Dans la suite de l’article, je vais présenter cette idée en me basant sur le livre « Hocus Pocus » mais c’est tout à fait possible de le faire avec les autres ouvrages.

Dans un premier temps, il est important de travailler avec les étudiants la technique des Crossover abondamment présent dans l’univers des séries. Le principe du Crossover est d’intégrer dans une histoire des personnages venant d’une autre.

Il est tout à fait envisageable que vous demandiez aux élèves de relever les différents crossovers dans le livre. Cette étape permet de découvrir l’univers des contes traditionnel avec les Frères Grimm par exemple. Les élèves remarqueront aussi des intégrations beaucoup plus récentes comme les Pokémons avec le concept des Fabulins ou encore Harry Potter par rapport au début de l’histoire. Vous pouvez aussi sans aucun problème demander aux élèves de relever les différentes et les points communs entre les contes originel et ceux présents dans la BD. Cette étape n’est pas indispensable mais elle permet d’aborder des thématiques de cours d’une manière plus ludique.

Lors de leur lecture, à domicile ou en classe (selon les possibilités), il est important de travailler avec eux le schéma actantiel de leur histoire afin qu’ils puissent en créer un nouveau lors de la création de leurs livre-jeu.

La dernière étape réside dans la rédaction d’une histoire à partir d’une vignette venant de l’histoire qu’ils ont lu ou alors d’une autre histoire. Pour ma part, je penche vers celle d’une autre histoire pour qu’ils ne soient pas influencé par celle venant d’être lue. Bien entendu, vous pouvez y ajouter des contraintes en fonction de la matière que vous avez vu avec eux. Par exemple, cela doit être un roman policier/fantastique avec des crossover venant de l’univers ******* (celui que vous voulez). Dans le cas où vous avez laissé un libre choix sur le livre-jeu, il pourrait être amusant de donner une vignette venant du livre du voisin et vice-versa.

Exemple de vignette permettant une rédaction
Exemple de vignette permettant une rédaction

Pour finir, il y le projet final de réaliser une histoire-jeu avec sa classe. Le fait d’avoir travailler les différents éléments, vos élèves devraient être capables de structurer une histoire avec différents embranchements. C’est là où réside toute la difficulté. Pour ma part, je vous conseille d’établir le début de l’histoire de manière commune ainsi que la fin pour ensuite répartir la classe en groupe. Chacun des groupes devraient réaliser un chemin de l’histoire. Pour la mise en page, il est recommandé de travailler avec le professeur de dessin. Pour ceux qui ont la chance de travailler dans une école technique de graphisme, il est tout à fait envisageable de lier le cours de français à celui de graphisme pour les élèves dans cette option.

Il est évident que c’est un énorme projet demandant un vrai investissement sur la durée. Pour autant, les élèves vont être porteur de leur projet et en seront fier tout en travaillant tant des compétences liées à la matière que des compétences transversales.

Mais, il est vrai que vous n’avez peut-être pas la possibilité de vous lancer dans un projet pareil. C’est pour cela qu’il existe des solutions. Avant de vous lancer dans ce deuxième projet, je vous invite à travailler avec vos élèves les livres édités par Makaka pour les différentes raisons évoquées ci-dessus. Mais aussi, cela permettra aux élèves de développer une première approche de ce concept de livre avant de souscrire un abonnement à Epopia. C’est exactement le même concept que les livres dont vous êtes le héros mais cela fonctionne par des échanges de courriers. C’est le concept d’une aventure postale ! Les élèves reçoivent une lettre d’habitants d’un pays lointain demandant de l’aide. Pour cela, les étudiants devront faire des choix par écrit qui seront renvoyés par la poste. En fonction de ceux-ci, ils recevront une future lettre adaptée en fonction des choix précédents. Ainsi de suite.

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Potomac, le jeu pour enfants de ma commune !

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Ce n’est pas sans fierté que j’écris ces lignes car oui, le jeu Potomac est d’un auteur Bruxellois Geoffroy Simon. Et plus précisément de la petite commune de Berchem-Sainte-Agathe où j’habite actuellement. Il est édité chez Djeco et illustré par Jesus Verona.Il se joue de 2 à 4 joueurs et est conseillé pour des enfants de 5 à 10 ans.

Mais bon, qu’est-ce que Potomac ? C’est vrai que la première fois que j’ai entendu le nom de son jeu, je me suis demandé ce que cela pouvait bien vouloir dire. Je regardais discrètement mon smartphone, et d’un œil vif et malin fit une petite recherche rapide pour rétorquer à ce cher Geoffroy : “ah mais oui bien sûr, ce fleuve dans l’Est des Etats-Unis voyons…”

Revenons sur le jeu !

Il s’agit d’un jeu pour enfants coopératif où ceux-ci devront aider les animaux à traverser le Potomac ainsi que la clairière afin d’arriver sains et saufs dans la forêt. Mais il y a un mais, même deux mais !

Premier “mais” : Il n’y a que deux radeaux disponibles pour traverser la rivière donc il faudra vite la traverser avant qu’ils ne soient emporter par le courant.

Deuxième “mais” : Ce sacripant de loup a élu domicile dans la clairière justement et tout ce qu’il veut c’est attraper ces animaux !

Pour ce faire les 6 animaux commenceront de la rive de départ, un radeau sera placé sur la case la plus gauche de la rivière car le courant va vers la droite et le loup sera placé dans la clairière.

Toutes les actions se feront grâce à un dé :

  • La face blanche leur permettra de déplacer un animal de leur choix d’une seule case latéralement ou verticalement (il ne peut y avoir que deux animaux maximums sur une case)
  • La face “vague” : ils doivent déplacer vers la droite un radeau. Donc tout animal sur un radeau qui avance se déplace en même temps !  Dès qu’un radeau sort du plateau, il est perdu jusqu’à la fin de la partie !  Donc c’est si les deux radeaux sont sortis du plateau, les animaux ne savent plus traverser cette rivière nom de nom !
  • La face fleur rouge (tout à gauche de la clairière) : le loup est déplacé vers les fleurs rouges d’une case et s’il est déjà sur la case fleurs rouges alors il recule d’une case
  • La face fleur jaune (tout à droite de la clairière) : le loup est déplacé vers les fleurs jaunes d’une case et s’il est déjà sur la case fleurs jaunes alors il recule d’une case

Une fois arrivé dans la forêt, l’animal ne se déplace plus mais il est possible qu’il soit arrivé sur une case ayant une carte défense. Ces cartes défenses obtenues, elles sont communes à tous les joueurs et ils peuvent les utiliser pour se défendre du loup.

En effet, dans la forêt (5 cases) il y a 4 cartes défense avec deux pouvoirs différents : stopper le loup, sauter au-dessus du loup. La partie prend fin quand les 6 animaux ont atteint la forêt et alors la partie est gagnée. Mais, malheureusement, dès que le loup a attrapé un animal, ou bien qu’un animal soit tombé dans la cascade avec le radeau.

Mon avis et celui de mes enfants 😉

J’y joue volontiers avec mes enfants âgés de 5 et 3 ans (avec de l’aide quand même pour cette dernière) car la mécanique est simple. Le jeu est moins facile qu’on ne le pense par contre.

Il est très agréable de prendre en main les figurines animaux et le loup en bois. Le plateau est très coloré et joli. Les symboles sont très clairs et on les comprend très facilement.

Lors de la première écriture de l’article, j’avais émis un petit bémol… En effet, j’aurais aimé voir des jetons défenses au lieu de cartes en papier. Ils ont été plus rapide que moi ! Ils ont été proactifs et pour le reprint, ils ont adapté cela ! Si ce n’est pas merveilleux !!! En tout cas, à chaque fois que mon fils de 5 ans est invité à l’anniversaire d’un de ses amis, c’est le jeu que j’achète.

Pour conclure, chapeau bas Geoffroy ! 😉

Je vois Geoffroy assez régulièrement à certaines soirées jeux organisées dans notre commune et tout ce que je peux vous dire sans trop en dévoiler c’est qu’il est sur plusieurs projets et je suis curieux de voir cela.

Steve

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City Blox, une bricks pour tous, tous pour une bricks

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Une fois n’est pas coutume de se lancer dans un jeu pour les six ans et plus. Il est vrai que je n’ai pas souvent l’occasion de tester ce type de jeu. D’autant plus que ce jeu nous vient tout droit des pays nordiques et plus précisément du Danemark grâce à l’auteur, Jacob Berg et la maison d’édition Jacob Brick Games.

Bien entendu, je ne me suis pas mis au danois cette année… J’ai pu obtenir les règles en français grâce au distributeur Atalia qui va localiser ce jeu pour la francophonie. Partons à la découverte ludique de ce jeu destiné principalement pour les enfants pour des parties de 2 à 4 joueurs d’une durée de 15 à 20 minutes.

La cover du jeu m’a directement intrigué lorsque je suis tombé dessus. Etant un fan des Lego, je ne pouvais pas passer à côté de ce jeu mêlant mes souvenirs d’enfance et ma passion du jeu. Mais qu’en est-il au final de la ludicité de ce dernier ? Les briques de notre enfance ne font pas tout !

Au vu de l’âge, il était clair que je ne m’attendais pas à un jeu super compliqué. Il se devait d’être simple et efficace tout en donnant envie de rejouer. Ils ont réussi le pari de la simplicité tout en demandant une bonne visualisation spatiale de la part de nos enfants.

Comment cela se joue-t-il ?

  1. Vous recevez chacun 3 terrains que vous placez devant vous
  2. Vous recevez aléatoirement une carte paysage d’une couleur différente pour chacun des terrains. Chaque paysage a une découpe différente et un niveau de complexité différent.
  3. Mettez à disposition les blocs de construction
  4. Le premier joueur prend un nombre de bloc équivalent au nombre de joueurs et forme une pioche commune (mécanisme de pooling)
  5. Le premier joueur sélectionne un des blocs présents au centre de la table et ainsi de suite jusqu’à épuisement de la réserve centrale
  6. Les joueurs placent les blocs de construction sur leur terrain en essayant de faire coïncider leurs emplacements avec les trous de leurs cartes paysages sans que celles-ci ne soient placées sur la tuile terrain
  7. Si vous pensez avoir fini un terrain, placez votre carte paysage par-dessus. Si cela coïncide parfaitement, vous pouvez piocher une carte événement

Le gagnant est le premier à avoir placé l’ensemble de ses cartes paysages sur ses terrains. Dans le cas où vous n’avez pas bien placé l’un de vos blocs, vous pouvez en retirer un de la tuile.

J’en pense quoi ?

Comme vous avez pu le voir, c’est tout sauf compliqué… Pour un adulte ! Vous verrez que les premières parties avec vos enfants, vos petits cousins ou cousines ne seront pas aussi aisées pour eux. On ne peut pas dire qu’il y ait de la planification. En effet, lorsque l’on est premier joueur, on va choisir au moins un bloc qui nous conviendra sachant qu’on est le premier à pouvoir prendre dans la réserve commune. Pour autant, les joueurs restant vont devoir faire preuve de réflexion et d’ingéniosité afin d’utiliser au mieux les blocs en fonction de leur paysage.

Ce n’est pas tout ! Vos petits devront apprendre à subir des contraintes avec les cartes événements qui sont plutôt punitives… Enfin vécue comme telle par les enfants. Je vous assure en tant qu’adulte, on ne pleure ou on ne crie pas c’est injuste lors d’une partie !!! On peut dire que cela les prépare à vivre ce type de retournement afin de survivre lors de l’adolescence aux Contrées de l’Horreur XD.

Pour les enfants voulant se challenger après plusieurs parties ou dès la première, le jeu propose des niveaux de difficulté. En d’autres termes, ce jeu pourra tout à fait évoluer avec votre enfant au cours des âges de l’enfance.

La plus grande difficulté que vous rencontrerez en tant qu’adulte lors d’une partie, c’est de ne pas décourager les enfants y participant. En effet, votre capacité de spatialisation et d’agencement des pièces est plus affuté que le leur (j’espère…). Il ne faudrait pas frustrer les adversaires ce qui reviendrait à être contreproductif. Pour autant, il ne faudrait pas feindre des erreurs… Vous seriez étonné nos plus jeunes s’en rendent compte très vite et cela ne leur plaît pas du tout !

Du côté interaction, elle est assez limitée car les enfants de 6-7 ans sont concentrés sur leurs jeux sans réfléchir à prendre des blocs « embêtants » pour les adversaires. On constate un changement quand on arrive vers l’âge de 10-11 ans. L’interaction réside principalement dans les cartes événements obligeant un joueur à enlever un bloc pour un autre ou à échanger avec un autre joueur. A l’âge de 6 ans, il est normal que ce soit le jeu qui se charge de ce type d’interaction et non pas les joueurs eux-mêmes qui n’ont pas encore développé ce type de stratégie.

Du côté du matériel et de l’esthétique, moi j’accroche dans ce style « rétro » très coloré. Je trouve que la jonction entre des différents univers apporte une cohérence dans le jeu. Du côté du matériel, on ne joue pas avec des Lego mais un style ressemblant. Pour autant, ils sont d’une tout aussi bonne qualité. Les cartes paysages sont assez solides et plastifiées pouvant résister à l’attaque des jeunes enfants devant développer leur psychomotricité fine.

Nous ne pouvons pas négliger l’apprentissage développé pendant ce jeu où l’enfant se voit dans l’obligation de gérer un espace définis avec des pièces aléatoirement données pour le compléter. C’est une belle gymnastique de l’esprit que nous demandons à nos chers petits.

Finalement, lors d’une partie, vous prendrez autant de plaisir qu’eux à y jouer car l’auteurs a réuni en un endroit deux lieux communs où les adultes et les enfants partagent des agréables moments qui n’ont pas pu quitter votre esprit tout au long de la lecture de cet article.

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Petites bourgades : « Pour vivre heureux, vivons cachés ! »

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J’attends ce jeu depuis un sérieux moment ! En fait, depuis que j’ai regardé la vidéo de Rodney Smith présentant le tour de jeu. Jusqu’il y a cette semaine, ce jeu était disponible uniquement dans la langue de Shakespeare sorti tout droit de l’imagination de Peter Mc Pherson et édité par AEG. Je ne peux que remercier la maison d’édition des canards chanceux de nous offrir la possibilité d’y jouer dans la langue de Molière. Hip Hip Hourra à Lucky Duck Games. Comme je leur ai déjà dit, on doit avoir les mêmes goûts ludiques. Pour ma part, cette année, ils vont localiser et éditer des jeux que j’adore comme Grimm Masquerade par exemple. Pour ce dernier, je l’ai découvert grâce à la magnifique Becca Scott.  Elle, aussi, a réalisé une vidéo sur Tiny Town

Bon, avec tout ça, je m’éloigne du sujet de l’article, la localisation de Tiny Towns qui porte, dans sa version francophone, le nom de Petites Bourgades. Vous voilà Maire d’une toute toute toute petite ville à l’orée du bois où les ressources se font clairement rares… Mais, vous ainsi que les créatures de la forêt, vous vous êtes lancés dans l’aventure de construire votre ville paisible à l’abri des prédateurs. Les matériaux se font tellement rares que vous ne pouvez jamais en refuser un ! Cela va être un joyeux casse-tête pour développer votre ville pour qu’elle soit la plus prospère de la forêt.

Vous pourrez être jusqu’à 6 maires autour de la table pour une durée de partie de 45 minutes. La durée variera en fonction de la perspicacité des adversaires… Sur la boîte, il est indiqué 14 ans + mais, totalement accessible à partir de 10 ans. Comme déjà dit à plusieurs reprises, une localisation d’un jeu américain portera à 95% la mention 14 ans + même si c’est un Party Game.

Le but du jeu est de construire des bâtiments sur votre ville de 4X4 cases en respectant la disposition et la couleur des ressources pour les construire. En fonction du bâtiment construit, il vous offrira un certain nombre de points de victoire en fin de partie. Attention, les cases vides dans votre bourgade vous apporter des points négatifs !

La mise en place

  1. Distribuez un plateau joueur à chacun
  2. Placez la carte « Maison de Campagne » au centre de la table
  3. Mélangez les paquets de cartes « Bâtiments » en respectant le symbole.
  4. Piochez une carte de chacun des paquets « Bâtiments » et placez-les à la droite de la « Maison de Campagne ». Rangez les bâtiments non utilisés
  5. Placez les cubes ressources à proximité des joueurs ainsi que les Muildings (Meeples en forme de bâtiment).
  6. Désignez le premier joueur étant celui qui a construit le plus récemment quelque chose. Donnez-lui le marteau du Maître constructeur.
  7. Mélangez les cartes « Monuments », donnez-en deux à chaque joueur face cachée. Les joueurs en choisissent une et prennent un Muildings « Monuments ». Les cartes non utilisées sont remises dans la boîte.

Tour de jeu

  1. A chaque début de tour, le Maître constructeur va annoncer une ressource. L’ensemble des joueurs doivent en prendre une et la placer sur son plateau. Attention, si vous avez un Muildings « Entrepôts » ou que vous jouez avec la fonction « Cave », vous n’êtes pas dans l’obligation de le poser sur l’une des cases de votre plateau individuel
  2. Règles de pose de ressources :
    • Une ressource placée ne peut pas être déplacées vers une autre case
    • Les ressources sont retirées uniquement lors de la construction d’un bâtiment
    • Une case ne peut contenir qu’une seule ressource
    • Les ressources retirées d’un plateau individuel retournent dans la réserve générale
  3. Les joueurs construisent leurs bâtiments respectant les plans présents sur l’espace central de jeu. Il est important de souligner que les plans des bâtiments peuvent se lire en miroir, renversé ou pivoté. Il faut que l’agencement des ressources reste le même.
  4. Un nouveau tour peut démarrer. A ce moment, on passe le marteau au joueur à gauche du maître constructeur.
  5. Une ville est terminée lorsque vous ne pouvez plus placer de ressources ou que vous ne pouvez plus construire de bâtiments. A ce moment, vous vous retirez de la partie et décomptez vos points. Les autres joueurs continuent à développer leur ville.
  6. La partie se termine lorsque l’ensemble des joueurs ont achevé leur ville. Le décompte peut commencer ! Pour cela, vous utiliserez le carnet à cet effet ainsi que les indications sur les cartes bâtiments.

Variantes

  1. L’hôtel de ville

Cette variante va modifier la manière dont les ressources sont annoncées. Pour cela, vous utiliserez les cartes « Ressources » lors de l’annonce. Le Maire désigné devra à chaque tour tirer une carte de la pile afin d’annoncer la ressource à utiliser lors de ce tour.

Pour cela, vous mélangez les 15 cartes ressources et placez-les pour former une pioche face cachée. Les 5 premières cartes sont placées dans une défausse face cachée. Lors du premier tour et second tour, le Maire tire une carte ressource. L’ensemble des joueurs doivent placer cette ressource. Lors du troisième tour, les joueurs prennent une ressource de leur choix.

Vous répéterez ce modèle jusqu’à ce que la fin de partie habituelle arrive. Lorsque vous arrivez à la fin de la pioche, vous mélangez à nouveau les 15 cartes ressources et vous défaussez les 5 premières.

Cartes “Ressources”
  • Version Solo

Dans cette version, vous devez obligatoirement retirer certaines cartes « bâtiments » (Auberge, Bangue, Forteresse de Veronia et Tour de l’œil Opalin). Ensuite, vous utiliserez les cartes ressources. Mélangez les 15 cartes et piochez-en 3 que vous mettre face visible. Dans ces 3 premières cartes, vous pourrez choisir l’une des ressources. Une fois que vous avez placé la ressource, vous défaussez la carte et la remplacé par une autre venant de la pioche. Les conditions de fin restent les mêmes.

Mon avis

Du côté de la mécanique, j’ai apprécié la simplicité des règles. Dans les étapes de jeu, on ne retrouve pas des FAQ ou des points de règles cachés ou même des incompréhensions voir des manquements. La variabilité des parties réside totalement dans le tirage aléatoire des cartes bâtiments. Pour le reste, il n’y a rien d’aléatoire, même l’annonce des ressources ne l’est pas ! En effet, c’est un joueur qui va l’annoncer. On est typiquement dans de l’aléatoire raisonné.

On constatera un très chouette équilibrage des parties, la durée n’est pas exponentielle avec le nombre de joueurs. La durée peut varier si l’enchaînement des ressources se fait bien pour tout le monde. Ce qui est relativement rare mais cela a été mon cas dans une partie à deux joueurs.

La variabilité des parties viendra clairement des joueurs qu’ils soient concentrés sur leur plateau ou qu’ils tentent de vous pourrir votre partie. On n’a jamais le sentiment de vivre la même partie que l’on joue à 2 ou à 6 ou bien que l’on rejoue avec les mêmes personnes. D’autant plus que vous pourrez ajouter des variantes ne pouvant qu’ajouter encore plus de rejouabilité. C’est un jeu à avoir dans sa ludothèque car il ne prendra pas un coup de vieux. Pour ma part, ce jeu est un incontournable au même titre qu’un Ticket To ride ou un 7Wonders.

Cartes “Bâtiments”

Pour revenir à la simplicité des règles, il est bien clair que cela ne signifie pas que le jeu soit facile. On est dans le cas d’un jeu où les règles ont été épuré. Le superflu et l’accessoire ont été enlevé pour laisser place au cœur de mécanique. C’est un gros point fort de ce jeu. On n’a pas l’impression de réaliser une action pour rien car elles sont toutes indispensables.

Pour finir sur la mécanique, un élément clef qui assure une vraie réussite, c’est l’absence de temps mort ! A aucun moment, vous ne devrez attendre longuement la planification d’un joueur. Ici, on annonce, on prend, on pose et on construit ! C’est rapide, fluide et presque intuitif.

L’aspect interaction est clairement indirect. Elle réside dans l’annonce de la ressource en début de tour. A aucun moment, on n’aura la possibilité de voler ou de détruire un bâtiment adverse. On est face à un jeu d’optimisation… Donc, clairement, je ne vois pas l’intérêt de mettre à sac la stratégie de l’autre sauf si on veut frustrer un joueur…

Du côté de l’esthétique, les illustrations sont super belles et toutes différentes. J’apprécie la qualité des cartes mais aussi le format Tarot pour les bâtiments. Il ne faut pas oublier les beaux petits Muildings que l’on peut placer sur son espace personnel.

Pour résumer, je l’ai attendu avec impatience, je l’ai et il a une place de choix dans ma ludothèque. En aucun cas, je ne souhaite le revendre ! Surtout, qu’il y a une extension qui sort ce mois-ci mais uniquement en anglais… Arrivera-t-elle en Europe ? Je ne peux que l’espérer !!!!

Voici le lien du rule book de l’extension

J’ai aimé :

  • Clarté des règles permettant un jeu rapidement jouable sans accro
  • Longévité du jeu grâce à une variabilité des parties
  • Variantes et mode solo
  • Absence de temps mort
  • Une bonne dose de réflexion et de vision dans l’espace
  • Choix des couleurs suffisamment éloigné permettant de les distinguer
  • Qualité du matériel
  • Aspect 3D du plateau grâce au Muildings
  • Hasard raisonné

En gros, c’est un must have à avoir dans sa ludothèque !

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