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“Flamecraft : Bravez le feu et forgez votre destin !”

Entrez dans un monde fantastique où les flammes dansent, les sorts s’entremêlent et l’aventure vous appelle. Flamecraft, le jeu de société édité par Lucky Duck Games, est une immersion totale dans un univers visuellement époustouflant qui vous laissera sans voix. Dans cette édition, chaque détail graphique est soigneusement conçu pour éveiller votre imagination.

Flamecraft est un jeu de société stratégique qui se déroule dans un univers fantastique rempli de magie et d’aventure. Le but du jeu est de devenir le maître des flammes en utilisant des sorts puissants, en rassemblant des ressources et en affrontant d’autres joueurs.

Dès que vous ouvrez la boîte de Flamecraft, vous êtes accueilli par des illustrations à couper le souffle. Les artistes talentueux ont donné vie à un monde fantastique d’une mignonerie époustouflante. Un village majestueux et immersif sans oublier les créatures mythiques, chaque carte, chaque pièce, chaque composant est une d’une haute qualité graphique. Les détails minutieux et les couleurs vibrantes vous transportent dans un univers où la magie prend vie devant vos yeux ébahis. Vous ne pourrez vous empêcher de vous émerveiller devant la qualité graphique de ce jeu, qui ajoute une dimension supplémentaire à chaque partie.

Flamecraft offre bien plus qu’une expérience visuelle saisissante. Il propose également un rapport qualité-prix exceptionnel. La boîte à 30 euros pour la version classique est remplie de contenu, avec de nombreuses cartes de différentes tailles, un tapis de jeu en néoprène. Ayant la version classique, je suis vraiment tenté de m’acheter les upgrades que l’on retrouve dans la version deluxe à savoir les jetons en bois et les figurines des dragons. Chaque composant est réalisé avec une attention méticuleuse, garantissant une durabilité à toute épreuve. Vous en aurez pour votre argent, et bien plus encore ! Avec un tel niveau de qualité, vous constaterez rapidement que chaque centime investi dans Flamecraft en vaut largement la peine.

Bien que le jeu possède indéniablement des forces, il présente également quelques faiblesses qui méritent d’être examinées de plus près. Dans cette revue, nous explorerons les aspects positifs et négatifs de Flamecraft.

Ses forces :

1.         Mécaniques de jeu intéressante : Flamecraft se démarque par ses mécaniques de jeu. Le système de construction de plateau et de gestion des ressources offre une profondeur stratégique passionnante. Les joueurs doivent prendre des décisions tactiques soigneusement planifiées pour maximiser leurs chances de succès tout en utilisant au mieux les pouvoirs des magasins et des dragons. Cette originalité garantit une expérience de jeu stimulante qui laisse place à la créativité et à l’adaptabilité.

2.         Immersion dans l’univers fantastique: L’univers fantastique de Flamecraft est richement détaillé et captivant. Les illustrations magnifiques et les composantes de qualité supérieure transportent les joueurs dans un monde où la magie et l’aventure règnent en maîtres. On est toujours émerveillé par les détails lors d’une partie. L’univers graphique est tellement plaisant qu’il ne se fait pas oublier lors des différentes parties.

3.         Interdépendance : Flamecraft réussit à trouver un équilibre entre la compétition et la coopération malgré soi XD, ce qui est un véritable atout. Les joueurs savent que les dragons qu’ils posent pourront devenir un atout dans la partie pour un autre joueur. Cette combinaison offre une dynamique de jeu intéressante et permet à chaque partie d’être stimulante.

Ses faiblesses :

1.         Durée de jeu prolongée : une faiblesse de Flamecraft réside dans sa durée de jeu prolongée variant en fonction du nombre de joueurs. Les parties peuvent prendre beaucoup de temps, en particulier lorsque tous les joueurs maîtrisent pleinement les mécanismes et cherchent à maximiser leurs stratégies. Cela peut être un obstacle pour les joueurs qui préfèrent des expériences plus courtes ou qui disposent de peu de temps à consacrer à une seule session de jeu.

2.         Manque de variété stratégique : bien que les mécaniques de jeu de Flamecraft soient innovantes, certaines personnes peuvent trouver qu’il manque de variété stratégique à long terme. Une fois que les joueurs ont maîtrisé les stratégies les plus efficaces, les parties peuvent devenir répétitives. L’ajout d’extensions ou de mises à jour régulières pourrait aider à remédier à cette lacune et à maintenir l’intérêt des joueurs sur le long terme.

En résumé, Flamecraft est un jeu de société immersif et stratégique où les joueurs utilisent des cartes et des ressources pour lancer des sorts, invoquer des créatures et affronter leurs adversaires. Avec des règles bien équilibrées et de belles stratégies, chaque partie offre une expérience agréable dans un univers fantastique captivant.

Flamecraft est un jeu de société ambitieux qui présente de nombreuses forces, notamment des mécaniques de jeu innovantes et une immersion captivante dans un univers fantastique. Cependant, il est important de noter que le jeu souffre également de quelques faiblesses, telles qu’une durée de jeu prolongée et un manque de variété stratégique à long terme. Malgré ces défauts, Flamecraft mérite l’attention des amateurs de jeux de société qui apprécient les défis tactiques et l’immersion dans un univers riche. A la maison, c’est un véritable coup de cœur tant de la part de mon compagnon que par mes voisins qui redemandent des parties. 

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Canopée, une salade tropicale de points !

La rencontre entre un auteur que j’ai apprécié avec la Forêt des Frères Grimm et un illustrateur que j’affectionne tout particulièrement, Vincent Dutrait ! Sans oublier la thématique de la canopée me parlant tout particulièrement en tant que professeur de géographie. Voilà, pourquoi j’ai voulu découvrir ce jeu et vous en parler. 

C’est un jeu pour deux joueurs. Inhabituellement, il a été adapté pour fonctionner jusqu’à 4 joueurs. Personnellement, l’auteur recommande d’y jouer à deux et c’est ce que j’ai fait. Je ne suis pas un fan des modifications de règles pour augmenter ou diminuer le nombre de joueurs. Cela se sent durant la partie et donne une mauvaise impression du jeu. Ici, on y a joué qu’à deux. 

On est sur un jeu assez léger dont la mécanique me rappelle vaguement Tucano de Théo Rivière où vous allez devoir réaliser des collections. Ici, vous devrez en faire aussi mais à la différence de Tucano, les piles sont face cachée, si vous ne prenez pas, vous devez en remettre une nouvelle et sans oublier les pouvoirs des cartes faunes et le développement de sa canopée. 

Pour autant, on reste sur un jeu très familial, léger et agréable pour des parties de 30 minutes dès 8 ans.

Mise en place

Pour débuter une partie, vous devez former 3 piles équivalentes de cartes « saisons » d’un côté et de l’autre, la pile des cartes « germination ». Au début de la partie, vous allez prendre un premier deck « saisons » pour la saison 1. Vous allez prendre face cachée une carte que vous déposerez en dessous de l’espace « 1ère croissance », deux cartes en dessous de l’espace « 2e croissance » et trois cartes en dessous de l’espace « 3e croissance ». Chaque joueur reçoit un carte « tronc » de départ ne valant aucun point.

Tour de jeu

Ensuite, le dernier joueur a avoir arrosé une plante débute la première saison. Il a deux possibilités après avoir regardé une pile de carte « croissance » (toujours en débutant à la 1ère croissance) : 

  • Prendre l’ensemble des cartes pour les placer dans son espace. Ensuite, il remet une carte sous l’espace croissance d’où il vient de prendre en la piochant face cachée depuis le deck « saison » en cours. 
  • Refusez de les prendre et rajoutez une carte face cachée depuis le deck saisons en cours. 


Certaines cartes comme la sécheresse ont des effets immédiats tandis que d’autres se réaliseront au moment de la fin de la saison comme les maladies ou encore le feu.

En fin de saison, vous allez décompter vos points en suivant cet ordre : 

  • La faune si des pouvoirs s’activent à ce moment. Leurs points de la faune s’acquièrent en fin de partie
  • Les graines. Pour chaque carte graine, vous piochez 3 cartes du deck « germination » et par cartes « feu », vous en piochez une supplémentaire. Par carte graine, vous en conservez l’équivalent que vous ajoutez à votre forêt.
  • Les menaces entrainent soit la mort de vos animaux (maladie) soit brûle vos plantes (feu)
  • Les arbres, vous allez additionnez la valeur du tronc auquel s’ajoute la multiplication du nombre de tronc en fonction de la valeur de votre feuillage. 
  • La flore et la météo vous permet de scorer en fonction des familles que vous avez créé
  • La régénération, vous défaussez l’ensemble de vos cartes sauf la faune et les arbres. 

Mon avis 

Lorsque j’ai vu la boîte, c’est d’abord son visuel qui m’a accroché même si Ariane préfère lorsque Vincent Dutrait réalise des thématiques fantastiques. Ici, elle trouve que cela a un petit côté kitsch. De mon côté, je trouve que son style « réaliste » colle très bien à la thématique et la rend très vivante. Le jeu est beau pour moi, cela ne fait aucun doute. 

Un point qui est très important à souligner et ne pas le faire de cette manière aurait été presque un non-sens par rapport à la thématique. C’est un jeu eco-friendly ! Il n’y a aucun plastique dans le jeu. D’ailleurs, je l’avais souligné dans l’une de mes story sur instagram en demandant ce que vous en pensiez de ce remplacement des sachets plastiques par des sachets en papier. La majorité trouve que c’est une bonne idée mais quelques followers préfèrent toujours le plastique. Je ne comprends pas pourquoi… Évidemment, lorsque j’ai vu cela, je me suis directement dit : « Est-ce que les pièces vont être bien protégées » – « Sont-ils assez résistants à la manipulation ? ». Finalement pour l’avoir déjà sorti plusieurs fois, les sachets en papier tiennent le coup et je trouve que personnellement, il faudrait une généralisation de ce principe à l’ensemble des jeux de société quand cela est permis, bien sûr ! Les sachets remplis de figurines en plastique seraient abîmés en quelques minutes. 

Pour la mécanique, on est sur un principe de draft et de collection englobé dans un sympathique « stop ou encore » lors de votre choix des piles. Il faut aussi souligner un mode solo ainsi que des variantes rajoutant de la complexité avec des changements de saisons et de la diversité dans les cartes en incluant des cartes avec des habilités particulières.

On peut dire que Canopée est un jeu simple et facile à jouer et prendre en main. Le principe de collection et de sélection amène assez de challenge pour rendre cela plaisant. Il se retrouve dans cette veine de jeu comme Tucano ou Sushi Go !. 

C’est un jeu parfait pour les nouveaux joueurs ou les enfants. De même qu’il peut être joué avec des personnes de différentes expériences de jeu. Il est tellement simple qu’il est impossible de faire un mauvais mouvement, vous pouvez voir l’ensemble des piles et si, elles ne vous conviennent pas, vous prenez la première du deck « saison » en cours. Idéal avec les enfants.

Face à des joueurs plus expérimentés, vous commencerez à regarder leurs jeux afin de prendre ou laisser certaines cartes qui pourraient être pénalisantes ou profitables en fonction de votre situation. On n’est pas dans du chauffe cerveau mais suffisamment pour rester attentif tout en partageant un sympathique moment.

Le point le plus complexe et qui casse un peu le rythme, c’est le moment du comptage de points, c’est une vraie salade de points tropicale dans notre cas ! Mais ce n’est pas tout, c’est un jeu qui a une portée éducative permettant la découverte de la faune et de la flore typique de cette région. Chaque carte est complétée par un petit texte informatif. 

Il faut aussi avoir en tête que la constitution des decks sont totalement aléatoires. Certaines saisons pourraient être très favorables alors que d’autres totalement arides… Sans oublier de bien mélanger les decks avant de débuter pour s’éviter d’avoir des collections préconstruites pouvant gâcher une partie du plaisir. Il aurait peut-être fallu développer des dos différents pour découper les cartes en différentes saisons mais on perdait ce côté aléatoire et chacune des parties auraient pu se ressembler… 

Du côté de l’interaction, elle est relativement légère avec ce vol de cartes et de l’autre les effets maladies et feu pouvant se propager chez les autres joueurs. 

Au final, vous retrouverez dans ce jeu de sympathiques petits twists dans un jeu de collection demandant d’opérer des choix réfléchis pour vous avantager dans une magnifique réalisation graphique et conception eco-friendly. Maintenant, ce mélange aléatoire des cartes entraîne assez bien de hasard ne permettant pas toujours d’anticiper et de construire de manière millimétrée sa condition de victoire.

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Les petites bourgades : la fortune sourit aux audacieux

Lorsque je découvre une extension pour un jeu que j’ai totalement adoré, j’ai toujours une première question qui me vient à l’esprit. Est-elle indispensable ?  Par la suite, je vais m’interroger sur l’impact sur le gameplay et pour finir, il y a toujours une interrogation sur la visée économique de cette extension. 

Comme vous pourrez le découvrir dans mon mon premier article au sujet du jeu de base, j’ai vraiment adoré ce jeu. Je vous invite à lire mon premier article si ce n’est pas déjà fait avant de vous lancer dans celui-ci. 

Cette extension, pour ce jeu de Peter McPherson édité par Lucky Duck Game, n’apporte pas la possibilité d’avoir de nouveaux joueurs autour de la table. C’est un bon point. Je ne supporte pas les extensions créées uniquement pour rajouter des joueurs. Cela me donne toujours l’impression que l’on a saucissonné le jeu pour une question purement économique. 

Avec Fortune, une nouvelle mécanique y est développée ainsi que l’apport de 10 nouveaux monuments et 12 nouveaux bâtiments avec 2 par catégorie. Mais qu’apporte cet or ? 

Tout d’abord cet or se gagne lorsque vous construisez lors d’un même tour deux bâtiments. Cela va avoir une incidence dans la vitesse de construction des joueurs ! En effet, souvent, vous aurez tendance à attendre d’avoir les cubes pour construire 2 bâtiments en même temps. Mais, attention, cela pourrait vous causer des ennuis car cela pourrait vous bloquer pour les étapes suivantes. 

Ces pièces seront stockées dans votre coffre et au maximum de 4. Vous pouvez les dépenser pour placer une ressource différente de celle annoncée par la construction dans ta ville. De même, en fin de partie, les pièces restantes valent 1 points de victoire. 

De plus, comme dans le jeu de base, les effets sont explicitement inscrits sur les cartes et c’est elles qui vont définir la manière de scorer ! Il en sera de même dans l’utilisation des pièces en or. Certains bâtiments nécessitent l’utilisation de l’or pour être ravitaillé ou construire d’autres bâtiments. 

On en vient directement à la question de l’indispensabilité de cette extension… Cela va dépendre de vous ! Jouez-vous régulièrement aux petites bourgades de base ? Si c’est le cas, vous avez certainement fait le tour des différents bâtiments et on va dire que la mécanique simple et efficace du jeu de base peut vous avoir lassé et a besoin d’un petit twist. Vous y retrouverez entièrement cela dans cette extension. On ne dénature et on n’alourdit absolument pas le jeu tout en apportant du renouveau pour les joueurs réguliers de ce jeu. 

Cependant, si vous ne jouez qu’occasionnellement aux petites bourgades, vous pourrez encore prendre du plaisir avec le jeu de base avant de foncer directement sur l’extension. Pour moi, on va dire que l’extension va toucher un public confirmé et régulier du jeu de base.  

Cette extension va clairement et simplement redynamiser le jeu et augmenter encore un peu plus sa rejouabilité. 

Pour finir, cette extension a-t-elle une visée purement économique ? Non. A mon sens, j’ai le sentiment que cette extension était déjà présente dans le prototype mais qu’elle a été scindée permettant que le jeu de base soit accessible et facilement pris en main. 

Je recommanderai sans détour cette extension pour les amoureux du jeu de base qui en fait le tour souhaitant retrouver les plaisirs de leurs premières parties tout en abordant quelques chouettes petits twists. Pour autant, elle ne sera pas totalement indispensable pour prendre du plaisir avec le jeu de base. Fortune ne dénature pas et n’alourdit pas le gameplay, elle ne fait que prolonger l’expérience ludique. C’est le type d’extension que nous apprécions. 

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Tu préfères Mint Works ou Mint Cooperative ?

Ne vous détrompez pas ! On parle bien de pastille à la menthe mais celle-ci ne rafraichisse pas votre haleine mais bien votre table de jeu. Leur plus grand atout est que ce sont deux jeux initiant parfaitement les novices à la mécanique de placement d’ouvriers tant dans un aspect compétitif que coopératif.

Ces jeux de Justin Blaske pour Mint Works  et de Jonathan Gilmour et de Brian Lewis pour Mint Cooperative édité en français par Lucky Duck Games arrivent ce 29 octobre chez vos ludicaires préférés. Ils se jouent tous les deux de 1 à 4 joueurs pour des parties de 30 minutes maximum pour les plus de 13 ans.

Dans la version Mint Works, le jeu sera compétitif, votre objectif sera de construire la ville avec le plus de points grâce à un système astucieux de placement d’ouvriers sur des cartes vous octroyant certains bénéfices ou pouvoir.

Pour la version Mint Cooperative, le jeu sera coopératif, votre objectif sera tous ensemble grâce aux pouvoirs de vos super héros de vaincre le super vilain voulant détruire votre ville adorée.

Un programme, on ne peut plus rafraîchissant !

Un point et non des moindres, c’est le coût mini de ces boîtes ! Elles seront vendues entre 10 et 12€.

Mon avis sur Mint Works

Son plus grand atout est sa facilité de prise en main et sa simplicité permettant une initiation en douceur pour les nouveaux arrivants dans la galaxie du jeu. Le premier point qui m’a surpris et m’a donné envie de le tester afin d’écrire cette chronique, c’est que la boîte est tout mini. Elle tient dans ma poche sans problème. Connaissant les jeux de pose d’ouvriers assez souvent volumineux, cela m’intriguait de voir comment ils avaient réussi à compresser l’affaire dans une boîte de pastilles rafraichissantes.

Sa simplicité recèle dans les possibilités restreintes d’actions sur le plateau formé par les cartes.  De plus, même dans ce micro format, ils ont prévu une version simple et avancée du jeu. On peut presque dire qu’il est évolutif. Même si cette évolution est restreinte… On passe de 4 à 6 cartes. Je suis passé directement à la version avancée étant quand même un habitué à ce type de jeu.

Et bien, je peux dire que je me suis quand même bien amusé lors de la partie. Lors de la première, je me suis fait éclaté car j’ai trop dépensé et Son a pu comboter et m’exploser. Soit… -_-‘ Lors de la seconde manche, j’ai compris qu’il fallait toujours en conserver sous le coude pour évoluer mais aussi bloquer les places attendues par l’adversaire.

Au sujet des actions offertes par les cartes, on est dans les habituels de ce type de jeu quand on y joue régulièrement, on n’est absolument pas dépaysé. On peut s’y mettre directement sans se poser de question. Il est à sortir entre deux gros jeux ou juste avant pour se reposer ou s’échauffer l’esprit.

Mais quel est son intérêt si il n’est pas très différent des autres et juste en mini ?

Cela se retrouve dans le deck des plans pour construire votre ville. D’abord, il est assez fourni pour éviter une certaine lassitude mais aussi, la diversité des actions offertes par les cartes est assez agréable.

Les parties sont assez courtes permettant de rejouer plusieurs fois afin d’améliorer ses compétences. Maintenant, le tirage des cartes influence assez bien votre capacité à vous développer. Elles pourraient vous bloquer ou vous permettre de bien avancer. Mais, vous avez toujours des possibilités d’actions grâce aux cartes accessibles tout au long de la partie.

Du côté de l’esthétique, on est sur un jeu minimaliste, on est loin des illustrations de malade mais on est dans le thème totalement et on observe une véritable cohérence entre les différents éléments du jeu créant une jolie unité.

Mon avis sur Mint Cooperative

Vous l’avez compris on fonctionne toujours sur la même mécanique, celle du placement d’ouvriers. Mais, ici, vous devrez défendre Mintopia, tous ensemble grâce aux pouvoirs de vos super héros.

On retrouve également cette même simplicité dans la mécanique permettant une aisance à la prise en main. Pour autant, j’allais souligner que la mise en place était assez difficile car entre le texte et l’illustration, il y avait des incohérences. Je les avais souligné auprès de Lucky Duck Games (je n’ai pas dû être le seul à le faire) et hier, j’ai reçu la V2 des règles avec les modifications permettant de se lancer sans accroc. C’est toujours appréciable qu’un éditeur fasse attention aux remarques des reviewers.

Dans cette édition, on est sur du pur coopératif mais ce que j’ai particulièrement adoré, c’est la thématique avec les jeux de mots sur la menthe ^^ C’est Steve qui doit déteindre sur moi. Par exemple la ville se nomme Mintopia et tout au long des éléments du jeu, il y a des références et plein d’humour.

La coopération est bien présente et est gérée par le hasard des dés. Pour autant, vous devrez discuter des choix les plus pertinents à partir du résultat des dés pour réaliser les meilleures actions pour sauver votre ville de la panique.

Un petit jeu mais pas si répétitif que cela car il y a une diversité d’héros disponibles avec chacun des pouvoirs spécifiques ainsi qu’un panel de 3 méchants faisant varier les parties proposant une difficulté croissante.

L’esthétique du jeu est plus développée que pour Mint Works, c’est moins minimaliste et beaucoup plus coloré. Cela colle totalement dans la thématique et nos meeples super héros sont déjà pré peint ou c’est une impression faites dessus. Peu importe, c’est super sympa.

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La Forêt des Frères Grimm, une histoire de famille

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“Little pig, little pig, let me come in,” said the wolf to the pig. “Not by the chai of my chinny chin chin,” said the pig to the wolf. 

“Petit cochon, petit cochon, je peux entrer ?” Dit le loup. “Non, non ! Par les poils de mon menton !” Répondit le cochon. 

Vous avez sans doute, tout de suite, reconnu le conte des 3 petits cochons ainsi que du méchant loup. Une comptine bien connue par les plus petits comme les plus grands, mais pourquoi vous parlez de ça ? Vous n’avez pas pu rater la sortie de cette bien belle grosse boîte portant le nom « Forêt des Frères Grimm ? » réalisée par Tim Eisner et édité par la maison d’édition Lucky Duck Games . Cette maison d’édition qui a réussi à nous sortir des biens beaux titres toujours magnifiquement finalisés et novateurs comme Chronicles of Crime et ils sont en préparation d’un nouveau titre qui va faire parler de lui, j’en suis sûre : Paranormal Detectives (Psst… C’est pour octobre). Pour ceux qui suivent l’actualité ludique, vous êtes en train de vous dire « M’enfin, j’ai déjà vu ce jeu mais en anglais ». C’est le cas, la maison d’édition a pris l’initiative de traduire en français le Kickstarter portant le nom de The Grimm Forest. Et c’est une réussite.

How To Play – La forêt des Frères Grimm

Pour moi, il faut remercier les illustrateurs David Forest, Lina Cossette et Noah Adelman ! La boîte ressort sur un étalage et attire le regard. Une fois en main, l’illustration de la boîte vous transposera dans cette univers féerique et magique propre aux contes de la forêt noire développé par Jacob et Wilhelm Grimm.

Lorsque vous lancez une partie, vous ne pouvez pas vous empêcher de repenser aux contes et Walt Disney de votre enfance ou pour ma part, je n’ai cesse d’évoquer la série éponyme Grimm ou encore Once Upon a Time. Si vous accrochez à l’un des trois, vous retrouverez cet univers autour de la table avec maximum 4 de vos compères pour une partie de 60 minutes. Je tiens à le souligner que ce jeu est clairement accessible pour des enfants dès 8 ans à condition qu’ils soient encadrés et aiguillés par l’un des joueurs lors des premières parties. C’est une belle façon d’approcher le monde du conte avec les plus petits de la famille, cela leur donnera peut-être l’envie d’ouvrir le conte original des frères Grimm… Parents, attention, je vous invite à lire préventivement l’ouvrage car ils sont moins édulcorés que les versions de Walt Disney. Alors pourquoi avoir mis l’âge minimal à 14 ans ? Simplement parce que c’est un jeu venant des USA et que c’est une pratique courante sur le territoire de l’Oncle Sam.

Même si vous incarnez des petits cochons, ne pensez pas que vous allez revivre l’histoire du conte, non, non, non… Cela à d’ailleurs une surprise pour moi et heureusement, cela permet de découvrir pleins d’autres contes et personnages clefs de cet univers.

Vous allez donc incarner les descendants des trois petits cochons, les neveux pour être précis qui sont appelés à la rescousse car leurs 3 oncles ont atteint l’âge de la sénilité entraînant la construction de maisons farfelues… La dernière en date, la maison-citrouille qui ne plaît absolument pas au Roi Réginald, propriétaire de la sombre et mystérieuse des Frères Grimm. Ce fameux Roi est très conservateur sur les méthodes de constructions va vous demander de construire sur son terrain le plus rapidement possible et avec les ressources du royaume 3 maisons parfaitement traditionnelles, c’est-à-dire en paille, en bois et en brique… Cela ne vous rappelle rien ? ! Mais sans oublier, l’intervenant indispensable dans une Forêt enchantée, le Grand Méchant Loup et c’est pas tout ! L’ensemble des cartes du jeu va vous faire voyage au travers des différents contes, plongeant leurs racines dans la culture de l’Europe germanique ou plutôt prussienne à l’époque, passant de Blanche-Neige à Hansel et Gretel en prenant un détour par Poucelina (et encore d’autres !)

Eh bien, je soufflerai, et je gronderai, et ta maison s’envolera !

Comme mentionné plus haut, ce jeu est clairement une pépite pour la famille ou pour l’initiation auprès des personnes découvrant la diversité de l’univers ludique. Il est clairement accessible grâce à une mécanique bien séquencée et qui se répète. Toutefois, vous aurez aussi des surprises grâce à vos cartes Fables et Amis que je vais vous expliquer plus bas.

Lors d’une partie, vous disposerez d’un plateau illustrant l’espace de construction (magnifiquement illustré) et d’un pion en plastique moulé représentant votre cochon ainsi que les cartes illustrant les lieux de collecte. Pour les fans de peinture sur figure, ces éléments de jeu devraient aussi vous ravir. Ensuite, au centre de la table, vous disposerez les lieux de collecte comprenant le Champs, la Forêt et la Briqueterie. Si vous jouez à 4 joueurs, vous placerez en plus le Marché. En début de tour et de partie, vous réassortirez les éléments collectables sur chacune des tuiles. Celles-ci pourront s’accumuler si elles ne sont pas collectées.A proximité du lieu de collecte des ressources, vous placerez les éléments de construction de vos maisons découpées en plancher, mur et toit ainsi que les cartes Amis et Fables sans oublier les figurines illustrant les méchants habitant dans la forêt.

Une fois le premier joueur désigné (ayant reçu une figure de grimoire sur piédestal), vous allez pouvoir choisir secrètement à l’aide vos cartes lieux de collecte, le lieu où vous avez envie de vous rendre. Attention, un joueur peut déposer une carte Fable au-dessus de sa carte Collecte. Cette carte Fable s’appliquera en premier lieu. Attention au premier tour, personne n’a de cartes Fables.

Une fois les cartes Collecte révélées, vous vous rendrez à l’aide votre pion sur le lieudit et collecterez l’entièreté des éléments si vous êtes seul… Attention, à plusieurs, vous allez devoir vous répartir équitablement les ressources et on arrondit toujours à l’inférieur…

Ensuite, c’est le moment de construction, où vous pouvez soit construire en payant le coût : 2 ressources (de la même nature que l’élément construits) pour un plancher/ 4 pour un mur (une fois construit, vous récupérez un Ami)/ 6 pour un toit, si vous êtes le premier, vous récupérez la tuile 1er bâtisseurs. Elle vous donne le droit à 3 actions spéciales : prendre 1 ami, 2 fables ou 3 ressources.

Dans la construction des maisons, il y a bien entendu des règles. Tout d’abord, on ne peut pas en construire plus que 5 sur son plateau sauf carte Fable le permettant. Ensuite, on doit les construire de bas en haut et on ne peut pas commencer une maison de même nature si l’on n’a pas fini la première.

Le piment du jeu arrive très vite, dès le dépôt de la première carte Fables dans un premier temps… Ensuite, arrive les cartes Amis. Alors avec les cartes Fables, vous aurez des actions spéciales vous permettant de changer de lui après avoir regardé celle d’un autre joueur ou encore récolter une ressource en plus si vous êtes seul sur votre zone. Mais aussi, elles vous permettront d’activer les méchants de la forêt qui sont : Le Grand Méchant Loup, le Géant, le Troll du Pont, le Dragon et les deux Loups. Chacun de ces méchants a une action spéciale avec le Le Grand Méchant Loup, une partie de la maison la plus faible du plateau du joueur concerné est enlevée.

« Petit cochon, gentil petit cochon, je peux entrer ? »

Pour la mécanique, nous lui attribuons la notre de 8/10. Une mécanique bien huilée qui tourne très bien et qui est clair pour tout le monde. C’est un jeu familial qui peut être sorti pour toutes les occasions. Les petits comme les grands y trouveront du plaisir et auront les capacités nécessaires pour développer une stratégie sans qu’il y ait un aller-retour vers les règles de façon permanente ou une frustration quelconque. Je le conseille réellement comme jeu d’introduction pour ceux qui souhaitent découvrir le monde ludique, c’est une belle mise en selle. D’autant que vous retrouvez la notion de hasard avec les cartes Collecte, la notion de courses à la ressource pour construire, l’utilisation de cartes pour activer des pouvoirs spécifiques et pour finir le monde des figurines. On un beau cocktail dans ce gameplay.

L’interaction entre les joueurs est plus que présente et nous lui donnons la note de 9/10 car on est dans un jeu de course à la ressource en vue de construire ses maisons. Le premier tour, vous allez être sympa sauf si vous vous retrouvez à vous diviser les ressources, vous allez convoiter le lieu de collecte où cela s’amoncelle mais vous vous dites que les autres aussi… Ne faudrait-il pas alors changer sa carte Collecte pour un autre lieu ? C’est le moment de lancer sa carte Fable et au fond de vous-mêmes, vous ricanez car vous avez lancer le Dragon qui entraîne la défausse de l’ensemble des ressources des plateaux joueurs présents sur le lieu de collecte. Et là, vous voyez les mines défraichies de vos concurrents. Attention, les retours de flammes sont souvent très très douloureux car d’autres méchants sont encore présents sur le territoire de la forêt enchantée.

Les cartes Fables ou Amis augmentent l’interaction entre les joueurs mais, il faudra aussi bien être attentif aux plateaux des autres joueurs tout au long de la partie afin de déterminer leur lieu de collecte soit pour se positionner dessus et diminuer leur récolte ou se rendre sur celui qui vous intéresse pour finir le plus vite votre maison. Je vous assure que l’interaction sera au rendez-vous et les effets des cartes vont fuser dans tout les sens surtout si vous êtes avec des personnes qui ont la gagne dans le sang !

Pour le visuel et le matériel, rien à redire c’est juste Waow avec un 10/10. Je vous laisse voir par vous-même la qualité du travail fourni par les illustrateurs mais aussi la maison d’édition dans sa volonté de fournir un produit de qualité et impeccablement fini ! J’ai déjà présenté ma satisfaction rien qu’à la cover de la boîte qui ne pourra qu’émerveiller les enfants surtout si elle se retrouve sous le sapin de Noël ou dans le sac de Saint-Nicolas. L’ouverture est tout aussi magique que son univers avec les superbes thermoformages en forme de petites maisons et contenant les ressources et les éléments de la maison. Ensuite, vous découvrez toutes les figurines magnifiquement réalisées. Elles donnent juste l’envie d’être utilisées et donnent du corps au jeu ainsi qu’au récit que l’on peut créer lorsque l’on joue avec les enfants. Ces mêmes enfants pourront prendre le plaisir de construire chacune de leurs petites maisons qui sont joliment détaillées avec un petit escalier, une petite porte ou encore une petite cheminée.  Chacun des éléments a une place et ça c’est vraiment agréable surtout quand on aime les boîtes bien rangées.

Maintenant, revenons sur les illustrations, chacun des plateaux joueurs est réalisé dans un carton bien épais se retrouve avec une illustration différente. Chaque joueur à un univers qui lui est propre ! Les cartes toilées vous feront voyager dans cette univers grâce à leur illustration qui nous propulse à l’époque où nous étions en pantacourt avec une chique en bouche à écouter notre institutrice nous conter l’une de ces magnifiques aventures. Chapeau à l’équipe.

Au total, nous terminons sur une note de 9/10 amplement mérité pour toutes les raisons que nous avons évoquées plus haut. Nous avons été épaté par la qualité du travail fourni par l’équipe graphique et la qualité de l’imagination de l’auteur, Tim Eisner. Un tout grand merci à la maison d’édition qui a permis la publication d’une version francophone qui ne peut que nous ravir ainsi que nos têtes blondes. Maintenant, les notes données, ici, sont à prendre en gardant à l’esprit que ce jeu est clairement familial et que l’objectif est de prendre du véritable plaisir autour de la table tant dans le développement d’une stratégie avec les plus jeunes ou encore en évoquant les contes de son enfance ou, pour ma part, le dernier épisode de la série Grimm ou Once Upon A Time. Un dernier conseil, je vous le recommande vivement pour un cadeau ou pour plus tard dans l’année sous le sapin !