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Orbis, un retour aux sources ?

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Dans l’univers ludique, la planète SpaceCowboys est connue pour sa fertilité dans le concept des jeux de cartes coopératif inspiré des Escape Rooms, Unlock !, mais aussi, pour ces scénarios TIMES Stories. Il était temps pour eux de revenir à leur génèse inaugurée par Splendor qui a fait un carton.
Ce retour aux sources est permis par Orbis créé par Tim Armstrong et illustré par Davide Tosello. Dans ce jeu distribué par Asmodée, vous incarnerez un dieu avec pour objectif de créer votre univers , voici le speech du jeu :
« Vous êtes un dieu !
Des contrées peuplées d’adorateurs sont perdues dans l’éther. Sélectionnez et assemblez ces régions pour créer le plus bel univers ! Agencez au mieux vos régions et choisissez le meilleur dieu à incarner pour remporter la victoire !
Créez le meilleur des mondes avec ce jeu d’une richesse divine ! Voyez-le évoluer, se bâtir, tuile après tuile : soyez démiurge le temps d’une partie. »
Autour de la table, entre 2 et 4 dieux s’affrontent ayant 10 ans ou plus. Il n’y a pas d’âge pour être un dieu, c’est comme pour les bonnes idées d’ailleurs. Un point important que l’on peut souligner ici, c’est la rapidité à laquelle votre monde va se créer, la partie prend entre 45 et 60 minutes… Cela peut paraître long mais croyez-moi, dans l’univers des dieux le temps ne défile pas comme chez les mortels.

Il est vrai qu’il est impossible de ne pas penser à Splendor quand on joue à Orbis. Mais, Orbis est en quelques sortes la MAJ de Splendor sans vraiment l’être non plus. On a l’organisation de Splendor avec les tuiles visibles, une complexité croissante dans les choix le tout dans une rapidité incroyables dans les tours et les actions des joueurs, mais, ce tout est revêtu d’une exigence et d’une profondeur de jeu plus grande. Ils ont poussé le concept plus loin.
Alors comment se joue Orbis ? Les règles sont claires et les actions sont fluides.

Il faut d’abord remarquer que les tuiles sont organisée en 3 niveaux « d’importance » et donc, il faudra 3 tas de tuiles sur la table face cachée. Au centre de la table, l’éther, sera composé d’un carré de 3×3 tuiles face visibles de chacun des trois niveaux.
Au-dessus de ce carré, vous placez 5 tuiles dieux aléatoirement et vous laissez à proximité le reste du matériel, c’est-à-dire les différents cubes nommés adorateurs ainsi que les tuiles. C’est parti, la création de l’univers peut commencer !

Pas plus compliqué que cela, le premier joueur choisit soit une tuile parmi le carré proposé, soit une tuile Dieux. Ni plus ni moins ! Dans le cas où le joueur choisi une tuile Région (venant du carré), il doit la placer devant lui selon des règles précises.

Il va devoir construire une pyramide composée de 5 rangées avec la première composée de 5 tuiles, la seconde de 4, la troisième de 3, la quatrième de 2 et la dernière de 1 tuile, le Dieu. Comme vous l’avez compris, la première rangée se construit sans trop se casser la tête, on met l’une à côté de l’autre, nos 5 tuiles, cela se complique pour les rangées suivantes… Il faut que la tuile de la deuxième rangée soit placée sur 2 tuiles du niveau inférieur sans oublier que cette tuile doit être de la même nature qu’une des deux tuiles sur laquelle est posée. Attention, petite astuce, lors d’une partie, ne vous fermez pas des portes dès le début ! La diversification est la clef de la réussite.


Cela, c’était les règles pour le placement de la tuile et il y en a aussi lorsque l’on prend la tuile, vous êtes un Dieu, il ne faut pas oublier vos adorateurs !!! Une fois la tuile sélectionnée, vous devrez générer et recueillir des adorateurs (les petits cubes en bois). Ils sont importants ces adorateurs car ils vous permettront de payer le coût de certaines tuiles. Une fois la tuile en votre possession, vous serez à même de la déposer dans votre univers selon les règles évoquées, et là, il y a une astuce qui vous pénalisera bien sûr… Dans le cas où vous n’arrivez pas à placer votre tuile, vous pouvez la retourner sur la face « Terre sauvage » et la placer au-dessus de n’importe quelle nature de tuile mais cela vous coûtera 1 point en fin de partie. Une fois celle-ci placée, elle peut avoir un effet qui s’enclenche sauf si vous l’avez converti en « Terre sauvage ». Comme vous êtes un Dieu sans pitié, et que vous n’aimez pas la surpopulation, vous évincez tous les adorateurs surnuméraires (au-delà de 10, ils repartent dans l’éther). Pour finir, le carré du plateau central se rempli à nouveau.

En gros, une partie compte 15 tours afin que chacun puisse compléter sa pyramide et y placer son dieu pour terminer la partie. C’est leur de la comptabilité pour déterminer le gagnant.

L’avantage de ce jeu est qu’il est accessible par tout le monde. La mécanique est bien rôdée et s’assimile très rapidement. Il vous faudra une ou deux parties pour pouvoir établir une stratégie même si cela est assez complexe vu la diversité des tuiles proposées. C’est un peu le chaos mais c’est normal lors de la création de l’univers et c’est ça le côté fun de ce jeu, c’est qu’il est totalement impossible d’avoir un avantage sur l’autre même si on est un joueur expérimenté. Tout est totalement aléatoire et propre à chaque partie. Une bonne gymnastique de l’esprit en tout cas lors d’une partie. Un autre petit conseil est de suivre ce qui se passe sur les plateaux voisins pour sentir les mouvements de ces adversaires et les embêter ! En gros, mécaniques funs, simples, entraînantes sans trop de chichis pour nous cela vaut un bon 8/10

Un groupe de Dieux mais chacun reste de son côté et ne vient pas mettre le foutoir chez l’autre. C’est un aspect qui aurait pu être fun car on sait tous que les Dieux entre eux ne sont pas tendre… Prenez l’exemple de la mythologie grecque ! Ici, ce n’est pas le cas, on n’ira jamais volé le terrain d’un autre dans sa galaxie ou même le détruire. Cela aurait pu être un plus et mettre un peu plus d’ambiance… Mais comme toujours, on peut contourner ce problème en prenant la tuile convoitée, c’est pour cela comme dit plus haut qu’il faut regarder les plateaux des autres joueurs, si vous voulez contrecarrer leurs plans. L’interaction est là mais elle n’est pas le moteur du jeu. On part sur un 7/10 pour cet aspect.

Pour le matériel et son aspect esthétique, nous sommes partis sur un 7/10. Nous avons apprécié la cover de la boîte. Elle nous a donné pleins d’espoirs sur le matériel et c’est le cas, nous avons apprécié les tuiles joliment dessinées. Il faut noter que chacun des terrains évoluent en fonction de son importance. C’est un très bon et beau travail de la part de l’illustrateur, Davide Tosello. Mais, malheureusement, une fois l’ensemble dépunché, il n’y a pas de rangement tout est en vrac. Lors de l’ouverture pour une soirée entre amis, cela ne fait pas la meilleure impression, toutes ces tuiles mis en fouillis.

Pour finir, Orbis est un bon jeu familial pour passer une bonne après-midi durant ces fêtes de fin d’année. Tout le monde y trouvera son plaisir.

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Atlandice, la thalassocratie des dés !

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Dans une boutique, vous serez attiré par cette boîte par la magnifique illustration de la boîte réalisée à trois mains (ou plutôt 6) : Alexander Thümler, Clément Masson et Ian Parovel. Grâce à l’illustration ainsi que le titre, vous avez compris dans son ensemble le concept et la mécanique du jeu. Un jeu de collecte de ressourcé basé sur le principe de majorité (grâce aux dés) dans un temps imparti car malheureusement l’Atlantide va sombrer sous les eaux.

Le choix des auteurs, Scott Huntington et Shaun Graham, de faire appel à l’univers de l’Atlantide est bien réfléchi, cela évoquera chez vous les récits que vous avez pu avoir en cours de latin ou dans différents films. De manière général, il ancre leur jeu dans un thématique portant sur un fantasme commun.
Pour ceux ou celles voulant en savoir plus sur l’univers du jeu, Ludonaute a mis un petit speech sur la boite, on ne peut plus clair : « Le cataclysme a débuté, noyant l’Atlantide sous les flots. La dernière cité de l’île mythique est sur le point d’être engloutie. Vous, les derniers Atlantes, tentez de sauver ce qui peut l’être avant de fuir devant la fureur des éléments. L’heure tourne. Vous n’avez que peu de temps pour rassembler les richesses de l’Atlantide. »

Maintenant, Atlantes que vous soyez un groupe de 2 à 4 personnes, vous aurez en moyenne 30 minutes pour sauver les richesses de votre cité prise par les flots ! Attention, seuls les atlantes de plus de 10 ans pourront prendre part au sauvetage, les plus jeunes seront déjà parti, comme on dit : « Les femmes et les enfants d’abord ».

Après quelques parties, nous sommes arrivés à la conclusion que c’était un bon jeu, sympathique et familial car il fonctionne parfaitement et on n’a pas le temps d’attendre ses adversaires. Vous ne sentirez pas d’accros dans les parties ou des moments d’incompréhension au sujet des règles. Mais, ce n’est pas un jeu révolutionnaire. Il nous a plus et nous lui donnons la note de 7/10.

La mécanique de jeu est simple et limpide. C’est ce que nous apprécions dans ce jeu. On ne se casse pas la tête quand on le découvre ou lorsqu’on doit l’expliquer à des ami(e)s. Le tour de jeu est bien séquencé en 4 étapes. C’est peut-être cela qui ne plaît pas à certains joueurs, c’est cette rythmique sans vraiment de surprise. Un point important à souligner, malgré la rythmique des actions, est la diversité des parties grâce à un panel important de tuiles « secteurs ».Pour chaque secteur, nous avons 3 tuiles différentes et avec des effets différents. Ces tuiles doivent être mélangées par secteur en début de partie, cela permet d’avoir une diversité importante et aucune partie ne doit se ressembler.

Les 4 étapes sont :

  • L’ouverture des portes où le premier joueurlance l’ensemble des dés (le nombre varie en fonction du nombre de joueurs présents autour de la table) et les dispose sur les quartiers correspondants.Chaque quartier a un symbole représentant l’une des 6 faces du dé.
  • La visite des différentssecteurs où se trouvent les trésors. Dans l’ordre du tour, on choisit un dé de sonchoix et l’on prend l’une des ressources attenantes au secteur sélectionné. Etc’est là, que nous avons des effets sympas, ceux de la tuile. Chaque tuile a un effet inscrit dessus et dès que l’on prend un élément dessus, l’effet s’active. Dans le panel d’effet, on a échangé des ressources, prendre une ressource supplémentaire,… Les effets classiques que l’on retrouve dans d’autres jeux de collecte de ressources et de majorité.
  • L’avancée de l’horloge lorsque chaque joueur arécupéré 2 dés. Sa présence est chouette et amène un peu de piment dans la partie sur le principe d’un compte à rebours. D’ailleurs, elle peut enclencher des événements particuliers lors de son déplacement.
  • Désignation du nouveaupremier joueur

Maintenant, il faut bien être clair que si vous n’êtes pas un fan desjeux de majorité, je vous déconseille celui-ci. C’est son fondement de base auquel s’ajoute du hasard avec les lancés de dés. Pour les différentes raisons évoquées jusqu’à présent, nous estimons que sa mécanique vaut un 7/10. Elle est bien huilée mais pas novatrice.

Pour nous, c’est l’aspect interactions entre les joueurs qui fait défaut à ce jeu. Il est vrai que c’est un point auquel nous sommes fort attaché. Je suis clairement fan des jeux où l’on va discuter, bluffer etbeaucoup moins des jeux où l’on va être en introspection ou dans un mutisme parfait afin d’envisager les multiples coups à long terme. Bien sûr, ici, nous ne sommes pas dans un jeu de programmation pur et dur  mais on joue principalement pour soi afin d’obtenir le plus de points. Grâce à un système de majorité fonctionnant à l’envers, vous interagirez uniquement lorsque vous volez des dés ou piquez des ressources à vos opposants. Nous aurions voulu une interaction plus soutenue. C’estpour cette raison que nous lui donnons 6/10. Il est tout à fait possible que vous soyez en désaccord avec nous si vous préférez les jeux de programmation.

Le dernier aspect nous a convaincu car on peut dire que la boîte est vraiment jolie où l’on voit l’Atlantide se faire submerger par les flots avec des dés bleus géants flottant à la surface de l’eau ainsi que d’autres éléments de jeu.

La qualité des tuiles est fort appréciable, elles sont très épaisses et chacune d’elle a une illustration différente. C’est important à souligner car cela permet de donner vie à l’expérience. Nous avons apprécié les différentes ressources ainsi que les dés qui sont très beaux. Un matériel de qualité et beau lui permet d’obtenir la note de 8/10

Atlandice est un jeu clairement et définitivement familial avec un peu de stratégie mais juste ce qui faut et de l’aléatoire mais pas de trop non plus. Des règles faciles à comprendre, un matériel robuste et de qualité. Le tout dans un thème attrayant pour les enfants comme pour les adultes. Maintenant, pour les joueurs à la « Scythe », ce jeu vous frustrera très rapidement car vous ne pourrez pas contrôler la partie du début à la fin… Maintenant, c’est une question de goût et cela ne se discute pas !

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L’île au trésor, tous les ludistes à l’abordage !

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Une sortie attendue sur tous les ponts de cette fin  d’année 2018. Ce qu’on peut dire, c’est qu’elle ne provient pas des fonds des cales du vaisseau « Matagot », bien au contraire… Ce trésor ludique est conçu depuis la cabine supérieure où le pirate, Marc Paquien, vieux loups de mer ayant connu différentes contréesludiques dont Yamataï, a rencontré un corsaire de renom aux traits de crayons assurés, Vincent Dutrait. Ce dernier était connu à mille lieux grâce à son style graphique déjà bien aiguisé dans Lewis  & Clark ou Medeci.

Cette alliance ne pourra que vous remplir que d’un raz de marée de joie que vous soyez fan de l’univers des pirates ou non. Maintenant,il est certain que vous ne pourrez qu’encore plus savourer ce jeu si dans votre enfance, vous vous étiez déguisé en Long John Silver après avoir dévoré le roman « L’île au trésor » de Robert Louis Stevenson. Dans le cas contraire, après une partie de « L’île au trésor », vous aurez envie de découvrir le roman ou de recommencer une partie de ce jeu.

Moussaillons, pirates et corsaires, naviguons ensemble pour accoster sur cette île à la recherche du trésor de Long John Silver pour 50 pièces d’or (euros)… Lors d’une partie de 2 à 5 joueurs, vous serez immergés complètement dans l’univers de la piraterie entre 45-50 minutes où vos ami(e)s seront d’horribles mutins sans merci pour arriver à leurs fins. Attention, les mousses de moins de 10 ans ne seront pas admis sur le pont principal, ils risqueraient de finir avec le mal de mer… Seuls les pirates aguerris maîtrisant le sextant, la boussole et l’art de la recherche seront admis à bord !

Nous avons été conquis par ce jeu et nous lui donnons une note générale de 9/10.

Lors d’une partie, vous serez au maximum 5 pirates dont 4mutins et l’un aura l’immense honneur d’incarner Long John Silver… Attention,ce n’est pas le rôle à jouer. Comme conseillé dans les règles du jeu, il faudraquelqu’un de familiarisé aux mécaniques pour faire vivre l’aventure aux autres joueurs. Ce n’est pas un jeu que l’on déballe pour la première fois lors d’une soirée avec des amis ! Afin que le jeu soit fluide et agréable, Long John Silver doit connaître les différentes étapes, astuces et mécaniques de jeu.Maintenant, il ne faut pas s’en effrayer, après une ou deux parties, le tout est bien intégré.

Par inadvertance, Long John Silver a été victime d’unemutinerie par son équipage pour son trésor, bande de traître ! Sa seule issue, rouler les mutins en les induisant en erreur subtilement et suffisammentlongtemps pour s’enfuir par ses propres moyens dans un final à la Jack Sparrow.

La partie est rythmée par un calendrier obligeant Long John de délivrer des indices sur la localisation du trésor à l’ensemble des mutinsmais foi de pirate, tout ne doit pas être pris au pied de la lettre…

Grâce à ces indices, les autres joueurs vont partir à la recherche de ce fameux trésor. Pour ce faire, ils ont à leur disposition un sextant, une règle, un compas et deux cercles de recherche (un petit et un grand). La mécanique du jeu est relativement simple, le jeu prendra autour de la table à condition que chaque joueur s’y investissent pleinement et que vous soyez assez nombreux ! En effet, le jeu ne prendra vraiment tout son sens qu’à partir du moment vous serez 4… Dans le cas contraire, les mutins seront forcés d’incarner deux personnages faisant décroitre la tension et l’aspect compétitif. C’est juste pour ce point-là, que nous lui donnons la note de 8/10 pour la mécanique de jeu.

Comme nous venons de le dire, la sauce ne prend réellement qu’à partir de 4 joueurs et c’est encore mieux à 5. Autour de la table, il n’y a plus d’amitié, c’est chacun pour soi. Et en grand maître de cérémonie, Long John Silver prend un malin plaisir à dérouter son équipage pour leur faire perdre leurs repères. La force de ce jeu est de vous plonger dans les différents espaces de l’île… Vous aurez l’impression de traverser à un moment la forêt tropicale et dense avec le sabre entre les dents en entendant au loin le grondement du volcan au bord de l’éruption ainsi que l’agitation de la ville… Le tout sur un fond d’exotisme et de vague se cassant sur le rivage.

C’est un vrai jeu d’ambiance se rapprochant au plus près du jeu de rôle. Je tiens à préciser que les règles, les différentes cartes indices permettent une structuration claire permettant aux non afficionados du jeu de rôle d’y trouver pleinement leur compte. Les regards en coin, les moments de bluff, les choix posés par Long John Silver ainsi que les sueurs froides à l’approche de son trésor rendent le jeu savoureux et donnent envie de le rouvrir pour s’évader dans ce monde imaginaire afin de créer son propre récit et sa proche « île au trésor » ! Un bon 9/10 pour l’interaction ! Nous sommes, d’ailleurs persuadés qu’autant un enfant qu’un adulte sautera par-dessus bord dans ce magnifique univers sans aucune retenue.

Comment ne pas avoir ses yeux écarquillés avec ce jeu ! Et cela commence déjà avec la boîte donnant le ton pour l’ensemble du jeu. Bien entendu, Matagot s’est entouré de Vincent Dutrait avec le style graphique idéal pour la thématique du jeu. Mon sentiment à l’ouverture de la boîte, c’est comme si j’ouvrais un vrai trésor, c’est totalement Waow ! Plus je sortais des éléments de la boite de jeu, plus j’avais la patate, tout est simplement magnifique ! Les paravents sont beaux, le papier est de qualité et en plus vous avez une petite histoire sur chaque personnage, le bonheur. Le matériel individuel ainsi que le plateau de jeu est d’une grande qualité et mon étonnement a été le revêtement glacé… Je n’avais pas compris tout de suite que nous allions devoir tracer dessus à l’aide de feutre (je l’ai compris quand j’ai eu en main les feutres)… Moment d’angoisse : « Dessiner sur un jeu ». Dans l’instant, j’ai été plutôt dubitatif car nous savons tous que les marqueurs laissent des traces même après avoir frotté ! Cela a été le soulagement après le test, pas une trace ne reste même sans insister Soulagement.

Après ce petit moment de « stress » me revoilà plongé dans la boîte, nous avons, le matériel du parfait loup de mer (compas, sextant et boussole) ainsi que toute une série de cartes avec chacune de superbe illustration mais aussi plateau double face… Je m’étais dit que c’était une version nuit/jour (influence de Solenia certainement…). Absolument pas, il y a une version très coloré et une version plus neutre afin d’aider les joueurs a mieux voir les traits. Super chouette initiative sachant que je suis daltonien. Petite astuce, n’oubliez pas de soulever le couvercle du coffre dans la boîte, vous aurez encore du matériel dedans. Sur cette partie, je n’ai rien à dire, c’est du plaisir lors de la découverte de la boîte tout comme lors des parties de l’île au trésor, vous méritez un 10/10.

Il ne faut reste plus qu’à enfiler vos bottes, crochet à la main et perroquet sur l’épaule pour partir à la recherche de ce trésor dans vos tavernes ludiques !

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Solenia, aéronef 9.5 en direction de l’univers ludique

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Il est le petit dernier de la famille Pearl Games et il faut souligner que c’est une maison d’édition belge, c’est important de soutenir le travail de qualité mais encore plus quand c’est de son pays (d’autant plus qued’autres bons jeux ont été produits par cette société).Bien entendu, nous ne devons pas oublier l’auteur, Sébastien Dujardin (bien connu dans le monde ludique) et l’illustrateur, Vincent Dutrait qui sont à la source de ce travail de qualité tant dans la réflexion autour dela mécanique que dans son univers graphique qui nous fait voyager dès la coverde la boîte.

Bien entendu, nous sommes bien contents qu’ Asmodee Belgium FR le distribue sur notre territoire afin que nous puissions découvrir et prendre énormément de plaisir à jouer à Solenia.Lors d’une partie, vous pourrez être de 1 à 4 joueurs, ils ont pensé à une version solo ! Waow, ça c’est trop cool quand tu as envie de jouer pour décompresser après le boulot ! En plus, la version solo n’est pas amoindrie par rapport à la version en groupe, il y a juste un peu plus de hasard dans le positionnement des cartes adverses.

En famille, il faudra attendre tout de même d’avoir des enfants de 10 ans et plus pour vous lancer à la conquête des cieux, même s’il est relativement simple dans ses règles, il y a pas mal de stratégie pour gérer sa progression. Il faudra compter entre 40 et 50 minutes pour une partie.En gros, vous l’avez compris, c’est notre coup de cœur de fin d’année. Pour nous, il doit être au pied du sapin si vous voulez faire plaisir à quiconque aime les jeux de société. C’est notre numéro 1 pour le père Noël avec une note moyenne de 9.5/10 !!!!

L’auteur a vraiment réussi à développer une thématique cohérente avec la structure de son plateau, les cartes et différentes tuiles mais aussi dans sa mécanique de jeu.

Mais quel est ce thème ? « Vous êtes des navigateurs autour de la planète Solenia où depuis plusieurs millénaires, le cycle du jour et de la nuit s’est figé ! Son hémisphère Nord est dans une obscurité permanente alors que son hémisphère Sud est beignée de clarté ininterrompue. Cette situation entraîne des problèmes de ressources entre les habitants du Nord et du Sud, votre tâche sera d’apporter les ressources manquantes aux peuples du Nord (du bois et du blé) et du Sud (de l’eau et des pierres).»

Dans l’aspect « Mécanique de jeu », nous attribuons sans aucun détour la note de 9/10. Il faut d’abord souligner que la base du jeu porte sur de la gestion de ressource avec un principe de récolte-livraison. Ce principe chapeauté par un système d’objectifs communs. La tension est bel et bien présente entre les joueurs car chacun veut réussir les objectifs présents sur la table afin de conquérir les étoiles d’or !

Maintenant, il faut souligner le caractère innovant de Solenia au travers des mouvements de ce magnifique aéronef jaune mais aussi des cartes marquées d’un trou au centre. Dans un premier temps, je n’avais pas compris que le trou représentait le hublot comme si l’on voyait depuis l’intérieur de son propre aéronef.

Mais quelle surprise avec cette mécanique de tapis roulant ! En fonction des cartes « hublot » posée sur la table, l’aéronef va devoir obligatoirement avancer sur la tuile suivante. Cela avec pour conséquence le retrait de la dernière tuile qui est replacée à l’avant soit sur la face nuit ou sur la face jour. Cette mécanique permet vraiment de plonger dans l’univers car elle donne l’illusion d’avancer d’un hémisphère vers l’autre mais en plus, elle permet de rendre la combinaison du plateau totalement aléatoire. Par cette mécanique simple mais extrêmement bien pensée, l’auteur a permis de dynamiser les parties presque de façon illimitée.

Comme souligné plus haut, les cartes marquées d’un trou sont tout aussi innovante par leur découpage que pour l’intérêt apporté dans la mécanique de jeu. D’abord, ce sont ces cartes qui vont clôturer la partie, une fois que les 16 cartes ont été placées au cours de la partie, celle-ci s’arrête et on comptabilise les points engendrés par les différents joueurs.

En début de partie, chacun des joueurs va recevoir un paquet de 16 cartes de sa couleur, il va devoir les mélanger et en tirer 3 pour faire sa main. L’objectif est d’apposer sur le plateau de jeu une carte parmi les 3 soit à côté de l’aéronef (en dessous y compris) ou à côté d’une carte déjà posée. Les actions sur ces cartes sont au nombre de 2 soit :

  • Elles sont marquées d’un chiffre allant de 0 à 2 (10/16). Ces cartes permettent d’obtenir des ressources sur une île volante de production en fonction du chiffre indiqué (0.1.2). La force de ce système permettant une infinité de possibilité, c’est que la carte n’indique en rien la ressource que vous allez recevoir… C’est le plateau qui vous l’indique !!! Ces cartes peuvent aussi être placée sur une cité volante entraînant obligatoirement une livraison soit dans la partie nuit (tuile nuit) ou dans la partie jour (tuile jour).  
  • Elles entraînent un déplacement du vaisseau (6/16). Ces cartes spéciales permettent de faire avancer l’aéronef d’une tuile et donc d’actionner le principe de tapis roulant évoqué plus haut, mais ce n’est pas tout… Cela entraîne la défausse automatique de toutes les cartes présentent sur la tuile qui va être retirée pour se placer à l’avant. Cette action à pour conséquence d’activer le pouvoir d’expulsion pouvant être très gênant pour vos adversaires dans le cas où ils récupèrent des ressources indésirées ou si leur aéronef est rempli à son maximum. Dans ce cas, ils devront défausser un ou plusieurs ressources pour les remplacer par celles récupérées.  

Du côté, « interaction entre les joueurs », Solenia se trouve sur un bon équilibre où tactique et stratégie personnelle s’entremêlent avec des blocages ainsi que des effets indésirés pour ses adversaires. Tout au long de la partie, vous pourrez sentir la tension montée avec un questionnement au ventre : « J’espère qu’il ne va pas me casser mon prochain mouvement, s’il vous plait ». D’autant plus que ce sentiment est exacerbé car autour de la table, nous avons 8 objectifs communs (4 pour la nuit et 4 pour le jour) que nous pouvons remplir grâce au placement de carte sur les cités volantes. En tout cas, même lors d’une première partie, cet aspect sera déjà bel et bien présent grâce à des règles simples, claires et limpides permettant de se lancer dans l’aventure. Mais, attention, des règles simples ne veulent pas dire un jeu simple côté stratégique, il va falloir anticiper, réfléchir et agir ! Nous ne pouvons qu’applaudir ce jeu avec un 9/10 aussi !

Le dernier point porte sur l’esthétique. Si vous êtes rentré dans une boutique de jeux de société en cette fin d’année, il est clair que cette boîte ressort parmi les autres grâce à son visuel épuré, chaleureux et intriguant. Je suis fan de l’effet de lavi en aquarelle, cela été déjà le cas avec Light Hunters de DTDA Games. Lors du déballage, vous ne serez pas déçu par la qualité des visuels tant du plateau de jeu que des plateaux individuels (étant chacun personnalisé) et il en va de même pour les cartes. Chaque élément a été réfléchi avec soin et permette à l’univers sorti tout droit de l’imagination de l’auteur de prendre du corps et vie lors d’une partie. Il faut encore souligner deux points qui ne font que démontrer l’attention toute particulière portée par l’équipe autour de Solénia. D’un côté, le thermoformage de la boite permettant un rangement parfait lors d’une partie, chaque pièce à sa place. C’est très pratique quand on est maniaque de l’organisation dans ces boîtes de jeux. De l’autre, la qualité de la finition des pièces en bois qui ont été vernies. C’est toutes ces petites attentions qui font de Solenia un jeu de qualité et qui vaut vraiment son prix de 35-40€ en fonction de la boutique. Nous lui attribuons sans rougir la note de 10/10 pour cet aspect.

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Efemeris

Pour ceux qui l’avaient découvert sur ma page Facebook, le prototype que j’ai reçu est bien celui d’Efemeris de DTDA Games. N’hésitez pas à vous rendre sur Kickstarter pour financer ce super jeu. Depuis la création de l’article, une bonne nouvelle m’est parvenue, il est arrivé à son goal ! Continuez à le financer, cela permettra un mode solo, améliorer la qualité des objets ainsi que de la box, ainsi que le développement des membres d’équipage et voir même une version online. Je tiens à remercier Sergio Matsumoto de m’avoir fait confiance en me permettant de présenter son jeu mais il ne faut pas oublier toute l’équipe de DTDA Games qui font un travail formidable.

Après l’avoir testé, nous lui donnons une note de 8/10 tant pour la réflexion autour de l’univers du jeu, de la réalisation graphique que de la mécanique de jeu, celle-ci étant encore plus intéressante lorsque l’on joue en équipe.

Pour le côté « Mécanique de jeu », nous donnons aussi 8/10 à Efemeris. Tout d’abord, le tour de jeu est sophistiqué, il implique plusieurs phases, une palette d’actions variées, ainsi que la gestion de points d’action. Ces différentes possibilités rythment le jeu et surtout, lui permet d’avoir des parties uniques !

En plus, le jeu offre une palette de choix stratégiques ou tactiques qui influencent l’orientation de la partie. Le joueur doit soutenir une vision constante du jeu et envisager les conséquences de ses choix. Alternativement, le jeu fait appel à la mémoire, à la culture et aussi à la créativité.

Pour ne rien gâcher le jeu “raconte une histoire” pour laquelle le joueur dispose d’une vision à long terme malgré l’influence anecdotique d’éléments imprévisibles (comme le placement des tuiles ou encore l’ordre des capitaines) où la difficulté mais aussi l’enjeu est de construire une position solide et pérenne sur plusieurs tours de jeu

Pour les interactions, nous attribuons la note de7/10 Cette note nous semble correcte pour un jeu en crowdfunding. Je suis sûre que DTDA Games mettra en place des updates ou extensions en fonction des retours des joueurs. Dans ce jeu, le joueur a une capacité d’interactivité limitée en contrôle, en ampleur, ou en capacité de ciblage. Alternativement, le jeu propose une interactivité indirecte, c’est-à-dire que les joueurs s’influencent via la consommation de ressources communes (je choisis l’action, la position ou la ressource qui favorise le plus mon jeu, et je laisse le reliquat moins intéressant à mes adversaires). Cette interaction offre la capacité de gêner un autre joueur ou groupe de joueurs, mais pas d’autres formes d’interactivité collaborative dans la version 2 joueurs (alliance, négociation, commerce) ou plus explicitement confrontative (blocage, capture, action ciblée…), même si elle est légèrement présente dans les actions possibles, elle n’est pas le centre du jeu.
Malheureusement, et c’est une question de goût, mais Efemeris n’implique pas explicitement d’interaction entre les joueurs. D’un point de vue général, sa mécanique ou son rythme impliquent des échanges de fait.
Par contre, un point très intéressant est qu’il est essentiellement contrôlable, les éléments imprévisibles relèvent de la composition de son équipage et de l’ordre des capitaines.

Le côté esthétique d’Efemeris de DTDA Games est toujours d’une excellente qualité grâce aux compétences de leur illustratrice Manon Stripes . Je ne peux que leur donner la note de 9/10. Dans Efemeris, les joueurs s’immergent et vivent le thème avec intensité. On s’y croirait! Même si à mon sens, il faudrait (et cela sera peut-être fait) rajouter une partie de contextualisation du thème dans les règles car c’est un univers tout à fait particulier mêlant les temps modernes à la conquête spatiale. Lorsque j’ai lu les règles, j’avais envie d’en savoir plus sur cette univers. Maintenant, l’histoire peut se construire durant une partie. 
J’ai eu la chance de découvrir le prototype du plateau de jeu au carte en passant par les petites pièces, l’univers est complet et cohérent. Maintenant, nous pourrions soulever le fait que le style graphique est fort identique à celui de Light Hunters. A mon sens, cela n’est pas un souci et permet de reconnaître un jeu produit par DTDA Games. Il est clair que le graphisme se distingue de la norme par son esthétique ou par sa contribution à l’ergonomie du jeu. Il est encore en KS, je vous invite vivement de financer ce superbe projet

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Otys

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Comme certains l’avaient découvert grâce à la vidéo sur notrepage Facebook, le jeu de la semaine est Otys de Claude Lucchini et illustré parPaul Mafayon. On peut dire que ce jeu édité à la fois par Libellud et Pearl GamesAsmodee Belgium FR esten charge de la distribution. A la lecture de plusieurs sites, on constatequ’Otys n’a pas rencontré son succès auprès de la communauté ludique… Etpourtant, il a du potentiel, je reviendrai sur les raisons de sa faiblevisibilité dans les prochaines publications. Pour faire simple, avec Otys, vous vousretrouvez dans une thématique post réchauffement climatique vers la moitié du22eme siècle où la montée des eaux et l’inconscience de l’humanité a détruitune grande partie de la planète et ses ressources. D’ailleurs, faites bienattention aux visuels utilisés sur les différents éléments du jeu, il vise unpays en particulier et c’est d’actualité !

Et donc, vous êtes une colonie rescapée de ce cataclysme et vous devrez survivre en plongeant pour aller rechercher différentes ressources sous l’eau que ce soit des débris des civilisations ou des matériaux utiles pour construire l’avenir des générations futures. L’objectif est plus que simple, vous devez augmenter votre notoriété en accumulant des points et le premier arrivé à 18, remporte la partie.

L’originalité de ce jeu repose sur la position des plongeurs qui se trouvent à différentes profondeurs et que c’est à vous de faire concorder au mieux leur spécialité avec le bonus offert par la Colonie. Mais attention, il y a une contrainte supplémentaire, leur oxygène est limité, dès qu’ils ont accompli leur mission, ils doivent impérativement remonter à la surface. Un jeu de stratégie où il faudra gérer au mieux tous ces paramètres afin de remporter la partie !

Otys se vend au prix de 38€ et nous lui attribuons la note générale de 7/10

On peut dire que les liens entre la mécanique de jeu et la thématique sont parfaits. Lors de votre tour, vous devrez utiliser l’une des clefs présentes sur l’un des étages de votre ascenseur pour envoyer votre plongeur dans les fonds marins à la recherche de ressources ou de reliques des décennies passées. Au moment de la mise à l’eau de votre plongeur, vous activerez son action spécifique. Après la plongée, votre membre de l’équipe remonte au-dessus de la colonne pour reprendre son souffle et votre clef se défausse en dessous de votre plateau. Une fois l’ensemble des clefs défaussées (sauf si vous avez amélioré votre hacker), elles reprennent places dans la cage d’ascenseur. 
La mécanique n’a rien de complexe et se comprend très vite. Il y a tout de même quelques caractéristiques spécifiques : chaque plongeur a une compétence qui lui est propre, des contrats publics différents à chaque partie. 
Au final, Otys est un jeu de pure programmation avec un peu de hasard dépendant des contrats publics sortants de la pioche et de la manière dont vous agencez vos plongeurs lors du premier tour. Comme nous l’avons dit dans le premier post, nous aurions voulu avoir des éléments perturbateurs lors d’une partie car nous avons eu le sentiment de “répétitions” des actions. Mais aussi, lors de notre partie, mon adversaire m’a vite devancé car la disposition de ses plongeurs lors du premier tour lui avait permis d’engranger pas mal de point. J’ai été dans une situation où je savais après deux trois tours que je ne pourrais jamais le rattraper… Un petit sentiment de frustration. Nous lui attribuons la note de 8/10

Vous vous en doutez certainement vu les publications précédentes, mais pour moi, le point faible d’Otys est son interaction avec les autres joueurs. Comme l’a dit un de mes followers, les goûts et les couleurs, cela ne se discutent pas…Mais, pour moi, un jeu de société a pour objectif de mettre en contact les personnes entre elles (alors, oui, elles sont en contact car elles sont autour d’une table, est-ce suffisant ? Pour moi, non…) Et ici, avec Otys, nous nous retrouvons à gérer nos plongeurs et à développer notre programmation sans vraiment d’intérêt pour l’autre joueur… On jette un coup d’œil pour voir où en sont ses ressources pour voir s’il est en mesure de gérer un contrat ou l’autre… Mais, cela s’arrête là… Il est vrai que si vous adorez les jeux de programmation, vous allez l’adorer. Il faut juste être conscient du fonctionnement de ce jeu. Je tiens à tout de même souligner que je ne regrette pas de l’avoir ou d’y avoir joué, j’aurai juste voulu qu’il soit plus dynamique… c’est pour ces raisons que nous lui mettons la note de 7/10

Par contre, il y a un point qui rallie l’avis de l’ensemble de la communauté ludique, c’est la qualité des visuels d’Otys mais aussi les petits soucis autour des plateaux de jeu. D’ailleurs, j’ai une bonne nouvelle à ce sujet et merci à la communauté ! J’ai contacté le SAV d’asmodee et je vais recevoir des plateaux de remplacement. Dans un premier temps, nous avions mis 7/10 pour cet aspect à cause de la qualité du matériel (plateaux gondolés et impossible de faire glisser certaines pièces) mais comme on a avoir le remplacement avec des plateaux sans défaut, je fais passer la note à 9/10 pour les graphismes car ils sont d’une incroyable qualité. Prenez le temps d’observer les éléments visuels du plateau principale, je pense que l’illustrateur a voulu faire passer un message (qui d’ailleurs est plus que d’actualité) avez-vous repéré ses éléments ? N’hésitez pas à les poster en commentaire 👍 Vu, cette modification de note, nous passons d’un 7/10 général a un 8/10, c’est pas beau ça ? 

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Top 5 Kickstarter

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Avec le mois de juin,nous lançons notre top 5 des Kickstarters du moment.

Numéro 1 : Darwin’s Choice – Create, evolve, extinct…rethink
Numéro 2: Forsaken Forest : ASurvival-Horror Strategy Game 
Numéro 3️: Tiny Ninjas – Battlein a box 
Numéro 4: Villagers – Cardsdrafting & village building
Numéro 5: New Corp Order

Commençons avec le numéro 1 : Choice. C’est notre coup de cœur tant sur le concept que sur le graphisme, on adore !

En quelques mots ce jeu est basé sur le principe de la théorie de l’évolution de Darwin comme son nom l’indique.

L’objectif des joueurs est de créer une espace animale la plus adaptée à son milieu afin qu’elle puisse survivre.

Durant la partie, vous jouerez dans différentes ère où la végétation change comme cela a été le cas dans l’histoire de l’évolution. Il ne faut pas oublier les cartes événements transformant brutalement les conditions de survie.

Le joueur utilisant des mutations sophistiquées permettra à son espèce animale de s’établir ou de sauver certaines de l’extinction.
Il sera aussi possible aux joueurs, en plus des mutations, de faire migrer ses espaces vers d’autres couverts végétaux pour assurer leur survie ou leur installation dans le haut de la chaîne alimentaire.

Darwin’s Choice contient 273 cartes, 187 pièces cartonnées, une boîte de jeu et un livre de règles. La version de base sera en anglais ou en allemand mais les auteurs prévoient de la traduire dans d’autres langues en fonction de la localisation des personnes l’ayant financé (500 personnes de la même langue).

Darwin’s Choice est un jeu de carte stratégique pour 2 à 6 joueurs que vous pouvez financé à hauteur de 33€ pour obtenir une copie du jeu, stretch goal, la gratitude de l’équipe et votre nom dans les règles du jeu. Attention, il sera livré en mars 2019 et il faut compter un supplément pour les frais de port. 

Notre numéro 2 est Forsaken Forest.

On a adoré la thématique tout comme legameplay proposé, on se réjouit de pouvoir le tester. C’est un jeu de déductiondans lequel vous ne jouez qu’avec des cartes. La thématique et l’action du jeuse déroule dans une mystérieuse et inexplicablement emprunte de magienoire. 
Afin de gagner, tu devras découvrir une Destination cachée en traversant avecton équipe cette forêt énigmatique et malveillante. Attention, sur ta route turencontreras des ennemis qui désirent rejoindre leur destinationen premier.
Bien sûr, il ne vous est pas interdit d’éliminer tous ceuxqui se dressent contre vous… Méfiez-vous car ils auront la capacité de venirvous hanter pour vos actes cruels.  
Sur le chemin de la victoire, vous devrez aussi apprendre àgérer vos ressources à bon escient tout comme gagner la confiance de voscompagnons de voyage… Eux-mêmes, très suspects… Sans oublier de repousser lesmaux inimaginables de cette forêt (jouant contre le groupe entier !). Cetteforêt aura pour objectif de saboter, vous rendre fou et même de vous tuer dansle jeu grâce à des désastres, des malédictions paralysantes…

Pour résumer, pour gagner, vous avez deux options soit atteindre la destination soit éliminer assez de joueurs de l’équipe adverse.

Notre numéro 3 est The Villagers. On est tombé sous le charme de la chartegraphique de ce jeu mais ne vous inquiétez pas le gameplay n’est pas en rest…Pour les fans de solo, ils ont prévu un mode pour vous !

Je tiens d’abord à féliciter Haakon Gaarder pour le design et l’illustration de cejeu. Pour ce qui est du gameplay, Villagers est un jeu de card draftingpermettant la construction d’un village installé quelque part dans une Europemédiévale
En tant que fondateur, tu devras inciter différentes personnes às’installer et à travailler pour étendre ta communauté villageoise. Si tuarrives à recruter les bonnes personnes permettant un juste équilibre entre laproduction de nourriture et la capacité de construction, attends-toi à avoir levillage le plus prospère et à gagner la partie 

Le petit plus de ce jeu est le mode solo, vous incarnez un village solitaire qui devra prospérer contre les machinations de la comtesse capricieuse.

Passons à  notre numéro 4 de notre Top5 Kickstarter.

Le concept de Tiny Ninja est ultra Fun et facile à jouer.C’esst un jeu pour 2joueurs alliant le jeu de dés et de cartes en 1 contre 1. Le tout se joue àl’intérieur même de la boîte.
Les règles du jeu sont super simples et funs à apprendre alliant lastratégie individuelle et une partie de chance. Avec ce mélange, vous vousassurez des longues soirées d’amusement.
Son petit plus est sa taille, ne dépassant pas une empreinte de pas, un jeu àavoir quand on part en vacances ou en randonnées. Le parfait jeu de voyage.

Pour clôturer notre Top 5, nous avons choisi New Cop Order. Moins attrayant par les visuels mais on est persuadé que ce jeu a plein de potentiel.

Bienvenu dans un futur proche, bienvenu à New Cop Order. Ce jeu a pour sujet le marketing et la manipulation. 
Avec l’influence décroissante des gouvernements, MegaCorps commence à étendre son emprise sur le monde

Mais prudence, dans ce nouveau monde où les Citoyens/Consommateurs sont hyperconnectés, Média Conglomerates détient la clef pour dominer les marchés.

En tant que chef exécutif de l’une des compagnies,à la tête du monde, de MegaCorps, ta tâche est d’améliorer la notoriété de ta société tout en tenant compte des manipulations des 4 plus grands Médias Conglomerates 

Infiltrer leurs structures et utiliser leur influence à votre avantage même si cela veut dire de mettre en concurrence les Médias Conglomerates entre eux.

Après tout, le jeu en veut la chandelle : le monde 

New Cop Ordre est à la fois un jeu de management, de gestion de zone et de ressources pour 1 à 4 joueurs de 12+ avec des parties de 30 à 45 minutes.

Pour ceux qui connaissent Peak Oil, celui-ci se déroule dans le même monde dystopique rétro-futuriste

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Scythe

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Voici le tout premier jeu de société que nous allons vous présenter, Scythe de Stonemaier Games. Cette maison d’édition a été créée par Alan Stone et Jamey Stegmaier. Celle-ci a entre autres produit  Viticulture et Euphoria. Elle est basée à Saint Louis dans le Missouri (USA).

Selon certains revendeurs etinternautes, cela a été une chance de trouver la boite de base, car celle-cicommence à se faire rare en Belgique en tout cas. Déjà très contents de l’avoir obtenue, nous nous sommesempressés de l’ouvrir et de la tester cet après-midi. Nous avons adoré. Maintenant, il faut bien se dire que ce n’est pas le premier jeu auquelon pense pour une soirée-jeux avec des amis  « non expérimentés ».Certains de mes amis l’ont, d’ailleurs, qualifié de « Jeu Lave-vaisselle », car entre chaque tour de jeu, ils avaient le temps des’occuper d’autres choses. Il est certain que ce n’est pas un jeu de rapidité,mais bien de réflexion et de stratégie se développant sur le long terme.

Comme mentionné dans le descriptif situe en haut de la page, ce jeu est destiné à un public de 14 ans et + avec une durée de jeu pouvant durer jusqu’à 2h. Avec Scythe vous serez plongé dans une Europe de l’Est post 1920 au sortir de la grande guerre. Dans un univers steampunk, la Cité-État appelée “The Factory” produisant des mechs pendant le conflit commence à attirer l’attention des pays voisins.

Un élément important à savoir, c’estque Scythe est un jeu 4X qui se déroule dans une histoire alternative pendantles années 20. Un jeu 4X est un type de jeu de stratégie dans lequel le joueur contrôle un empireet dont le gameplay est fondé sur 4 principes : exploration, expansion,exploitation et extermination. Les jeux 4X peuvent être de temps en tempsconsidérés comme des jeux de gestion.

Dans Scythe, les joueurs représententl’une des cinq factions convoitant les territoires de l’ancienne Cité-État« The Factory » et vont tenter de faire fortune en prenant possession des terres, mais surtout en augmentant sa réputation auprès du peuple.

Lors d’une première partie, il faudra prendre le temps  d’appréhender les nombreux éléments maîtrisables vous menant au succès ou à la  défaite. Il ne faut pas oublier qu’il y a des éléments de jeu imprévisibles, c’est  ce qui permet à Scythe de ne pas être un jeu linéaire.

Pour gagner une partie, il vous faudra être la faction avec la plus grande richesse. Durant la partie, vous aurez la possibilité d’accumuler des pièces, mais ce n’est qu’en fin de partie que la majorité de celles-ci seront gagnées, un peu de suspens…  La partie prend fin au moment où l’un des joueurs a réussi à placer 6 étoiles sur la piste “Triomphe”. Elles seront calculées grâce au nombre de pions étoiles placés, de territoires contrôlés et de lot de 2 ressources possédées.

Ce calcul sera influencé par la pistede popularité… Comme je vous l’ai dit, il estnécessaire de bien appréhender les différents éléments de jeu pour s’assurer lavictoire !!!

Surtout qu’il faut rajouter comme éléments imprévisibles : 

  1.  Les cartes “Rencontres” 
  2.  Les cartes “Objectifs” 
  3.  Les cartes “Combats”
  4.  Les cartes “Usine”
  5.  Votre carte faction 
  6.  Sans oublier, votre stratégie et la gestion de vos ressources

Les premières parties ont plutôt été collaboratives, car on se questionnait mutuellement sur l’impact que pouvaient avoir nos différentes  actions. Maintenant que nous avons compris les finesses de ce jeu, nous pouvons établir des stratégies sur plusieurs tours pour contrer ses adversaires et développer sa notoriété. Par contre, il est clair que ce n’est pas le jeu que vous amenez pour une soirée-jeux chez des amis qui ne le connaissent pas. Entre le temps d’expliquer les différentes possibilités et que vos amis développent leur  stratégie, il sera temps de passer au dessert….

C’est justement ce que nous aimons dans ce jeu, c’est sa complexité permettant d’aller en profondeur dans la stratégie sans que celui-ci devienne monotone et linéaire après plusieurs parties. L’influence des cartes et de la faction lui permet à chaque fois de se réinventer grâce aux multiples éléments de jeu. Lors de son tour, vous devez placer votre pion sur un emplacement de votre plateau “faction” afin de réaliser l’une des 4 actions : 

  1. Déplacement : déplacer des unités sur le plateau (ouvriers, méchas) ou recevoir 1$
  2. Soutien : améliorer sa puissance sur la piste combat ou prendre une carte “Combats”
  3. Commerce : recevoir deux ressources de son choix ou augmenter de 1 sa piste popularité 
  4. Production : production des ressources sur l’un des territoires occupés

Même si vous venez de voir le mot complexe à plusieurs reprises, ne soyez pas effrayé à l’idée de le tester ou de l’acheter, vous passeriez à côté d’un super jeu remplis d’éléments rafraichissant et neuf dans le monde du jeu. De plus, il vous offre un aspect narratif incomparable grâce aux différentes cartes magnifiquement illustrées et vous demandant de faire un choix entre trois possibilités impactant positivement ou négativement la population de cet Europe uchronique ravagée par une guerre technologique et mécanique. Même si sa complexité est bien présente, c’est ce qui en fait tout son intérêt sans toutefois être incompréhensible et inabordables par des joueurs amateurs.

Pour finir en beauté, ce jeu  offre la possibilité de jouer seul contre un automate, ce n’est pas négligeable, car on n’a pas toujours des ami(e)s prêts à passer 2-3h à jouer. Cet automate
est matérialisé dans la boite sous la forme d’un deck de carte, mais il est aussi possible de télécharger l’application pour tablette ou téléphone.  

Dans ce jeu, vous aurez deux moments, celui où vous planchez sur votre  stratégie et le moment où vous devez rentrer en contact avec les autres joueurs. Ces moments d’interactions vont se faire via les combats. L’intérêt du combat est de faire fuir la faction adverse et l’ensemble de ses ouvriers et méchas du territoire occupé. L’intérêt pour le vainqueur est aussi de remporter une étoile sur la piste « Triomphe », mais attention, ce dernier perdra des points de popularité équivalents au nombre d’ouvriers ayant dû fuir. 

Même la phase de combat est marquée de surprises et d’imprévus grâce à la Roue de la Puissance, aux capacités des mechs débloquées et aux cartes additionnelles. Une phase de combat se déroule comme suit :

  1. Sélection de la puissance à l’insu de son adversaire sur votre Roue allant de 0 à 7, mais ce nombre ne peut pas être supérieur à votre position sur la Piste Combat.
  2. Augmentation de la force de frappe grâce aux cartes additionnelles. 
  3. Révélation 

 Un dernier élément de surprise est la possibilité de faire des alliances ou d’offrir des pots-de-vin étant définis dans les règles du jeu comme « Tous accords informels ».

Comme je viens de vous le montrer, l’univers de Scythe offre un degré d’interaction assez libre entre les joueurs. Ceux-ci ont la capacité volontaire et ciblée d’interagir avec un adversaire en particulier. Mais aucune interaction positive ou négative ne laissera vos adversaires de marbre. Votre attitude peut prendre diverses formes allant de la collaboration avec différentes
factions, mais aussi la confrontation.

Dans n’importe quel jeu de civilisation ont à toujours tendance à se centrer sur sa faction et on oublie les autres. C’est souvent ce qui arrive lors des premières parties et on est souvent perdant… Un petit truc pour Scythe, l’avancement de votre faction n’est pas ce qui va vous faire gagner… Pour gagner beaucoup de points, il faut contrôler beaucoup de territoire, ce qui signifie que vos adversaires vont vouloir s’en emparer aussi… Il ne vous reste plus qu’à conclure des accords ou alors préparez-vous à vous battre.

Le niveau d’animation lors d’une partie n’atteindra jamais celui d’un Time’s Up ou d’un Blanc Manger Coco… Ici, vous devez élaborer une stratégie en tenant compte à la fois des différents éléments du jeu parfois techniques, mais aussi des possibilités d’actions des adversaires. Pour autant, ce jeu ne demande pas un silence religieux, car il offre des discussions entre joueurs au moment des négociations ou lors des « Rencontres » par exemple. Ces échanges sont de courtes durées et permettant de se plonger au plus profond de l’univers du jeu.

Son esthétique est reconnaissable entre mille tant son univers est consistant.  Les créateurs ont voulu nous faire vivre une histoire au travers des  magnifiques illustrations de Jakub  Rozalski. Cet illustrateur par ses coups de  pinceau a su rendre, presque vivante, cette pseudo Europe de l’Est froide, aride et écorchée par la guerre. Il ne faut pas mettre de côté  l’importance de la force narrative et esthétique de Scythe. Celle-ci vous plonge dans un univers mêlant des éléments semi-historiques à un aspect Sci-fi. D’ailleurs, les cartes « Rencontres » développent la thématique du jeu par de superbes illustrations.

Un autre élément important reste la qualité des différents pions et méchas. Il faut noter que les méchas sont de couleur et de forme différentes pour chacune des factions. Cela amène une dimension supplémentaire au gameplay et révèle la volonté des créateurs de développer un univers avec une esthétique fort travaillée ajoutant à la beauté de l’objet en tant que tel.

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Light Hunters : Battalion of Darkness de l’art du combat à celui du lavi

Light Hunters est un jeu produit  par DTDA Games, une petite maison d’édition française basée à Paris. Ce jeu a été financé grâce à la plateforme Kickstarter et a pu voir le jour en novembre 2017.

Il se défini comme un jeu de cartes Heroic Fantasy se jouant en équipe. Ce qui est assez originale est que l’on a la possibilité de jouer des parties jusqu’à 8 joueurs. L’objectif est de créer un bataillon de héros et de décimer le camp ennemi. Lors de la première lecture, on pourrait s’attendre à jeu de combat basique et bien bourrin. Vous verrez qu’il en est tout autre. 

Pour la boite de base de Light Hunters, la thématique prend ses racines clairement dans l’imaginaire celtique et nordique.  Pour diversifier et densifier l’univers, ils ont sorti deux extensions, l’une nous plongeant dans l’univers du japon médiéval avec les Geïsha, samouraïs et ninja. Tandis qu’avec l’autre extension, nous voilà propulsé à l’autre bout du monde dans un univers prenant ses racines au plus profond de la forêt amazonienne où vous rencontrerez Shamans, prêtresses et guerrières.

La prise en main est simple et efficace grâce à un livre de règles explicites et surtout des règles simples et compréhensibles pour tous. C’est d’ailleurs pour cela que ce jeu est idéal pour initier votre enfant aux jeux de société. La mécanique est assez évidente et l’objectif pour gagner la partie est plus qu’évident. De plus, les actions inscrites sur les cartes personnages (maximum 2 lignes) se font grâce à des symboles soit sur les cartes soit sur les jetons.

La difficulté que nous avons rencontrée est l’interprétation des actions inscrites sur les cartes. Nous n’avons pas toujours été d’accord autour de la table sur leur pouvoir. Dès lors, par moment, nous avons plus discuté à ce sujet que jouer la partie. Un autre élément qui a perturbé la partie mais qui nous incombe totalement est l’oublie de piocher les 2 cartes à la fin du tour.  Nous étions certainement trop pris dans la construction de notre stratégie. 

C’est étonnant mais dans un jeu de combat comme celui-ci l’important est la stratégie que vous allez développer soit seul quand vous jouez à 2 soit en équipe. Si vous n’arrivez pas à vous coordonner dans votre équipe, vous vous assurez une défaite rapidement… C’est un bon jeu avec une pointe de stratégie, de coopération mêlé à de la baston et quelques coups bas.

Voici comment se déroule la partie, dans un premier temps, vous devez former deux équipes, si possibles égales (d’ailleurs l’application « Light Hunters – Game rules » est utile pour choisir ses Héros). Dans le cas d’équipe impairs, un joueur devra contrôler deux héros, c’est une question d’équilibre. La manière de s’attribuer les héros est assez ludique et tactique…

 A tour de rôle, dans un mouvement en S (très bien décrit dans les règles du jeu), les joueurs sélectionnent chacun à tour de rôle leur Héros. Cette manière de distribuer les Héros est déjà tactique car on peut prendre celui attendu par l’équipe adverse. L’ordre de distribution des Héros détermine l’ordre de jeu. Ensuite, vous récupérez les points de vie de votre héros et votre objectif, maintenant, est de détruire l’équipe en face de vous.

Durant la phase de jeu, vous piochez deux cartes qui pourront être joué en fonction du coût en éther de celle-ci et de la jauge maximale d’éther possible lors de ce tour. Il faut savoir que la jauge d’éther augmente de 1 tour après tour jusqu’à 5. Il est possible d’augmenter d’un éther supplémentaire par tour grâce à l’une des actions d’un des héros.

Le coût en éther est variable pour chaque Héros tout comme l’action associée. Et, évidemment, plus le coût en éther est élevé, plus son action est dévastatrice pour l’équipe adverse.

C’est l’aspect le plus intéressant du jeu et il a reçu la note la plus basse… Pour moi, il aurait été opportun de spécifier dans les règles que la profondeur du jeu ne prenait du sens qu’à partir de 4 joueurs. Mais, il est vrai que ce n’est pas impossible non plus de jouer à deux.

Lors d’une partie deux joueurs, vous n’élaborez une stratégie qu’avec vous-même et il n’y pas d’équipier présent pour vous soumettre une autre tactique ou un autre mouvement. A deux, on est dans un jeu de baston pur et dur uniquement. Ce n’est pas ce que je recherche dans un jeu de société. D’autant plus que dans cette configuration, la convivialité est absente de la table car les échanges ne se font que lorsque l’on passe à l’attaque.

Surprise, lorsque l’on est à 4 joueurs et plus, le jeu prend une tournure toute à fait inédite et on rentre en profondeur dans ces mécaniques et l’aspect coopératif du jeu. Nous avons d’ailleurs revu sa cote à la hausse en passant d’un 6/10 à un 8/10.

La partie devient véritablement animée car on doit réfléchir avec ses équipiers à la manière de dépenser les ethers pour infliger le plus de dégâts sur un ou plusieurs personnages. Une dernière difficulté a été pointée lors de notre partie est la méconnaissance des cartes Héros et leurs actions. Comme ces cartes se jouent toujours dans le mêem ordre, une mauvaise répartition de celles-ci peut nuire à la partie. Mais, ce point s’estompe au fur et à mesure des parties.

 L’esthétique de Light Hunters a été l’un des éléments ayant suscité aussi  l’engouement des crowdfounders. Le jeu a quand même été financé en 4 jours ! Du format au style graphique des cartes, il n’y a rien à redire, c’est juste  magnifique et avec une prise en main facile. Il y a une réelle uniformité dans la réalisation et ce y compris dans les extensions.

De plus, ce jeu a réussi à développer son propre univers graphique. Je dirai même que DTDA Games a défini son univers graphique (voir leur deuxième jeu Efemeris – Celestial Domination) grâce à Manon Stripes et ses magnifiques lavis monochrome.  

Coup de chapeau à l’illustratrice qui a réussi à créer un univers répondant parfaitement à la thématique tout en produisant un bel objet à avoir dans sa collection. 

Vidéo explicative en français des règles de jeu de Scythe réalisée par  DTDA Games

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Kodama – Les esprits de l’arbre

Le créateur de ce jeu est Daniel solis et Illustré par Kwanchai Moriya. Ici, vous Devenez le gardien de votre arbre. Aidez-le à pousser harmonieusement en lui ajoutant des branches pour gagner des points. À la fin de chaque saison, accueillez sur vos branches un Kodama, Esprit de l’arbre, qui vous offrira des points s’il s’y sent bien.

La forêt pousse vite ! Les Kodamas, Esprits des arbres, comptent sur vous pour garder la forêt saine et luxuriante pour les accueillir. Pendant trois saisons, cultivez votre arbre avec le bon équilibre de fleurs, champignons, lucioles, chenilles, étoiles et nuages selon les désirs de vos Kodamas. Guidez la poussée de ses branches pour rendre vos petits amis aussi heureux que possible. Prenez soin de vos Kodamas et gagnez votre place pour des générations dans la mémoire de la forêt !

Lors d’une  partie, vous passerez pas 3 saisons (printemps, été et automne) pendant 4 tours. A chacun des tours, vous devrez sélectionner une branche parmi les 4 qui vous sont proposées afin de faire pousser votre arbre soit en lui rajoutant une nouvelle branche ou en faisant grandir une.

Lors de la fin de la saison, vous pourrez y installer un Kodama, un esprit de l’arbre qui s’y installe s’il s’y sent bien… Enfin, il s’y installe quoi qu’il arrive à chaque fin de saison (peu importe la tronche de votre arbre…)

Lors du placement de vos cartes, il faudra faire attention de réaliser des séries de symboles continus entre les branches pour gagner un maximum de points tout en gardant à l’esprit les caractéristiques de vos Kodama, cela demande un peu de stratégie pour un enfant de 8 ans et +.

Lors de nos parties, nous aurions voulu que le jeu soit poussé plus loin dans un mode coopératif afin que le descriptif de la boite corresponde à la mécanique de jeu. Il aurait été agréable de mettre des conditions dans la disposition de branches pour que le Kodama puisse s’y installer et s’y sente bien ou encore que l’on ait un tronc unique et que l’ensemble des joueurs doivent faire pousser l’arbre ensemble et les points auraient pu être le nombre de Kodama installé. 

 Lors d’une partie, il ne faudra pas espérer interagir avec votre voisin. Chacun est concentré sur son arbre et sur le calcul de ses points. Comme dit précédemment, nous aurions apprécié un mode coopératif qui aurait encore plus en phase avec la thématique.

Maintenant, lors des différents tours, on compare son arbreet on apprécie l’univers feutrée dans lequel pousse son arbre avec lesdifférents esprits de la forêt venant s’y installer. Il faut lui reconnaître, grâce à sonesthétique, il met une ambiance toute particulière autour de la table surtoutsi vous êtes fan des illustrations très poétiques de Kwanchai Moriya. Cejeu a une esthétique magnifique et lorsque l’on construit son arbre, on ressentun sentiment presque d’apaisement. Un jeu zen et familial.