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Tu préfères Mint Works ou Mint Cooperative ?

Ne vous détrompez pas ! On parle bien de pastille à la menthe mais celle-ci ne rafraichisse pas votre haleine mais bien votre table de jeu. Leur plus grand atout est que ce sont deux jeux initiant parfaitement les novices à la mécanique de placement d’ouvriers tant dans un aspect compétitif que coopératif.

Ces jeux de Justin Blaske pour Mint Works  et de Jonathan Gilmour et de Brian Lewis pour Mint Cooperative édité en français par Lucky Duck Games arrivent ce 29 octobre chez vos ludicaires préférés. Ils se jouent tous les deux de 1 à 4 joueurs pour des parties de 30 minutes maximum pour les plus de 13 ans.

Dans la version Mint Works, le jeu sera compétitif, votre objectif sera de construire la ville avec le plus de points grâce à un système astucieux de placement d’ouvriers sur des cartes vous octroyant certains bénéfices ou pouvoir.

Pour la version Mint Cooperative, le jeu sera coopératif, votre objectif sera tous ensemble grâce aux pouvoirs de vos super héros de vaincre le super vilain voulant détruire votre ville adorée.

Un programme, on ne peut plus rafraîchissant !

Un point et non des moindres, c’est le coût mini de ces boîtes ! Elles seront vendues entre 10 et 12€.

Mon avis sur Mint Works

Son plus grand atout est sa facilité de prise en main et sa simplicité permettant une initiation en douceur pour les nouveaux arrivants dans la galaxie du jeu. Le premier point qui m’a surpris et m’a donné envie de le tester afin d’écrire cette chronique, c’est que la boîte est tout mini. Elle tient dans ma poche sans problème. Connaissant les jeux de pose d’ouvriers assez souvent volumineux, cela m’intriguait de voir comment ils avaient réussi à compresser l’affaire dans une boîte de pastilles rafraichissantes.

Sa simplicité recèle dans les possibilités restreintes d’actions sur le plateau formé par les cartes.  De plus, même dans ce micro format, ils ont prévu une version simple et avancée du jeu. On peut presque dire qu’il est évolutif. Même si cette évolution est restreinte… On passe de 4 à 6 cartes. Je suis passé directement à la version avancée étant quand même un habitué à ce type de jeu.

Et bien, je peux dire que je me suis quand même bien amusé lors de la partie. Lors de la première, je me suis fait éclaté car j’ai trop dépensé et Son a pu comboter et m’exploser. Soit… -_-‘ Lors de la seconde manche, j’ai compris qu’il fallait toujours en conserver sous le coude pour évoluer mais aussi bloquer les places attendues par l’adversaire.

Au sujet des actions offertes par les cartes, on est dans les habituels de ce type de jeu quand on y joue régulièrement, on n’est absolument pas dépaysé. On peut s’y mettre directement sans se poser de question. Il est à sortir entre deux gros jeux ou juste avant pour se reposer ou s’échauffer l’esprit.

Mais quel est son intérêt si il n’est pas très différent des autres et juste en mini ?

Cela se retrouve dans le deck des plans pour construire votre ville. D’abord, il est assez fourni pour éviter une certaine lassitude mais aussi, la diversité des actions offertes par les cartes est assez agréable.

Les parties sont assez courtes permettant de rejouer plusieurs fois afin d’améliorer ses compétences. Maintenant, le tirage des cartes influence assez bien votre capacité à vous développer. Elles pourraient vous bloquer ou vous permettre de bien avancer. Mais, vous avez toujours des possibilités d’actions grâce aux cartes accessibles tout au long de la partie.

Du côté de l’esthétique, on est sur un jeu minimaliste, on est loin des illustrations de malade mais on est dans le thème totalement et on observe une véritable cohérence entre les différents éléments du jeu créant une jolie unité.

Mon avis sur Mint Cooperative

Vous l’avez compris on fonctionne toujours sur la même mécanique, celle du placement d’ouvriers. Mais, ici, vous devrez défendre Mintopia, tous ensemble grâce aux pouvoirs de vos super héros.

On retrouve également cette même simplicité dans la mécanique permettant une aisance à la prise en main. Pour autant, j’allais souligner que la mise en place était assez difficile car entre le texte et l’illustration, il y avait des incohérences. Je les avais souligné auprès de Lucky Duck Games (je n’ai pas dû être le seul à le faire) et hier, j’ai reçu la V2 des règles avec les modifications permettant de se lancer sans accroc. C’est toujours appréciable qu’un éditeur fasse attention aux remarques des reviewers.

Dans cette édition, on est sur du pur coopératif mais ce que j’ai particulièrement adoré, c’est la thématique avec les jeux de mots sur la menthe ^^ C’est Steve qui doit déteindre sur moi. Par exemple la ville se nomme Mintopia et tout au long des éléments du jeu, il y a des références et plein d’humour.

La coopération est bien présente et est gérée par le hasard des dés. Pour autant, vous devrez discuter des choix les plus pertinents à partir du résultat des dés pour réaliser les meilleures actions pour sauver votre ville de la panique.

Un petit jeu mais pas si répétitif que cela car il y a une diversité d’héros disponibles avec chacun des pouvoirs spécifiques ainsi qu’un panel de 3 méchants faisant varier les parties proposant une difficulté croissante.

L’esthétique du jeu est plus développée que pour Mint Works, c’est moins minimaliste et beaucoup plus coloré. Cela colle totalement dans la thématique et nos meeples super héros sont déjà pré peint ou c’est une impression faites dessus. Peu importe, c’est super sympa.

Fond de la cover Ornament photo created by freepik – www.freepik.com

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Roméo & Juliette, je pense qu’il y a de l’eau dans le gaz !

On peut dire qu’actuellement Sylex ne sort que du tout bon ! Ils ont commencé crescendo avec Dreamscape et montent d’un cran à chaque nouvelle sortie dont Mystic Vale et dernièrement, Roméo & Juliette.

Ce jeu coopératif fonctionnant sur un principe de communication entravée, nous le devons à Jean-Philippe Sahut, Julien Prothière. Ce dernier ayant déjà sorti une sacrée pépite ludique avec Kosmopolit ! Ils se sont associés avec David Cochard, illustrateur connu dernièrement grâce au dernier jeu de Bruno Faidutti, Ménestrels. La ressemblance avec Macron pour l’un des personnages m’a fait clairement fait sourire ! Cet illustrateur a travaillé aussi sur un jeu bien connu, Alchimistes.

En s’attaquant à un sacré classique, les auteurs ont relevé un défi important à mes yeux. Ne pas trahir la pièce d’origine. J’aurai tellement été déçu d’avoir simplement une licence (si on peut parler de ça dans notre cas) simplement plaquée sur une boîte de jeu. D’ailleurs, je trouve que cela arrive de plus en plus souvent et je trouve ça tellement triste.

L’histoire met en avant deux protagonistes, Roméo & Juliette, vous avez compris que c’est jeu uniquement pour deux joueurs avec une durée de partie de 30 minutes. Il est réservé aux joueurs de 14 ans et plus. Pour cette fois, je trouve que l’âge est bien choisi. Ce jeu va demander une bonne dose de réflexion pour un jeu deux joueurs. On y va en profondeur.

Habituellement, je vous parle de la mise en place avant de vous donner mon avis. Mais, cette fois, je commence par mon avis. Et en plus, je vais commencer par l’esthétique et le matériel du jeu.

L’avis de Renaud

On peut presque dire que je suis tombé amoureux de ce jeu dès l’ouverture du carton. La boîte est magnifiquement illustrée. On a l’impression de recevoir un véritable cadeau lorsque l’on a cette boîte entre les mains. On est face à un bel objet et on ne l’a pas encore ouvert. Je peux déjà vous dire cela m’a mis des paillettes dans les yeux.

L’ouverture est juste fabuleuse. La boîte est elle-même le plateau. L’ouverture de la boîte est pour moi une belle allégorie de la pièce de théâtre où les scènes se dévoilent à chaque ouverture d’un pan. Pour retrouver au centre, le cœur de l’action de l’histoire, l’amour et la haine qui font rage dans les rues de Vérone.

En dessous du plateau central, vous retrouverez l’ensemble du matériel nécessaire à la partie. A savoir, les jetons « missives », les personnages de Roméo et de Juliette, le cœur servant à valider ou non un lieu, les cartes pour les joueurs, le pion haine, amour et acte. Mais, aussi, des jetons en bois pour chacun des membres de la famille des Capulet et des Montaigu ainsi que les cartes événements amenant du rebondissement dans votre idylle. Comme si ce n’était pas déjà assez compliqué comme ça ^^

La qualité du matériel est exceptionnelle. Je n’avais pas encore vu autant de soin et de réflexion accordé à la conception même d’une boîte de jeu. Tout est très justement réfléchi tant dans la disposition que dans la haute qualité du matériel. Tout tient dans une assez petite boîte mais une fois ouverte prend une jolie place sur la table. D’ailleurs, l’ouverture est réglée grâce à un système magnétique.

En termes de conception, d’optimisation et d’esthétique, c’est clairement mon numéro 1. Je suis resté bouche bée à l’ouverture.  Sachant que son coût est de 25,90€. Il y a certains éditeurs qui devraient s’en inspirer.

Avant de me lancer dans mon avis sur la mécanique et l’interaction, passons en revue la mise en place et les actions lors d’un tour de jeu.

La mise en place

  1. Chacun choisi d’incarner Roméo ou Juliette
  2. Chaque joueur prend le deck de cartes en fonction du personnage choisi. Rouge pour Roméo et Bleu pour Juliette
  3. Chaque joueur sépare les decks de cartes de sa couleur deux pioches, l’une pour les lieux et l’autre pour les chaperons
  4. La boite-plateau de jeu est entièrement dépliée et placée au centre de la table
  5. Les marqueurs haine et amour sont placés au début de leur piste respective
  6. Les joueurs choisissent un scénario (il y en a 9 au total dans le jeu)
  7. Le scénario indique la mise en place des chaperons, les cartes événements nécessaires à ce chapitre ainsi que les jetons missives de départ pour Roméo & Juliette.

L’objectif du jeu est de faire grandir l’amour avant que la haine s’empare de la ville de Vérone. Pour cela, il faudra que Roméo et Juliette se retrouvent au même endroit. Mais attention, si des membres des familles adverses se retrouvent dans un même lieu, la haine grandira !

Le déroulement d’un tour

  1. Les joueurs prennent 4 cartes à la fois du paquet lieu et du paquet chaperons
  2. Les joueurs peuvent discuter uniquement par l’envoi d’une missive. Celle-ci est placée sur le lieu où l’un des deux joueurs souhaite se rendre. En fonction de sa main, l’autre joueur choisi le côté « Passion » ou le côté « Raison ».
  3. Chaque joueur joue une carte lieu et chaperon face cachée sur la table
  4. Les personnages se déplacent en débutant par Roméo & Juliette. Ensuite, on effectue les déplacements offerts par les lieux où se situe nos protagonistes.
  5. Une fois que l’ensemble des déplacements sont effectués, on passe au dénouement de la scène en vérifiant qu’il n’y ait pas de conflit entre des familles.
  6. Si Roméo & Juliette sont dans le même endroit, l’amour grandit entrainant l’apparition d’une nouvelle carte événement.  Ces cartes événements ont des effets immédiats ou permanents jusqu’à ce qu’elle soit couverte par une nouvelle carte.

Le jeu se joue en 3 actes. Les actes prennent fin à partir du moment où vous vous retrouvez sans possibilité de piocher de nouvelles cartes dans votre deck lieu et chaperon.

La partie prendra fin :

  • si le marqueur amour est à son maximum
  • si le marqueur haine est à son maximum
  • si à la fin des 12 scènes (en 3 actes), l’amour n’est pas arrivé à son maximum.

Revenons-en à mon avis !

La mécanique pour un jeu à deux joueurs est vraiment excellente ! Ce jeu est vraiment captivant. On est en total tension tout au long de la partie grâce à cette communication non verbale un peu old school avec les missives.

Habituellement les jeux deux joueurs peuvent finir par être laçant et un peu répétitif. Dans ce jeu, ce n’est absolument pas le cas, pour y avoir déjà joué une dizaine de partie avec différents joueurs, je n’ai jamais eu deux fois la même chose.

On tente de prévoir au mieux ce que l’autre joueur va faire pour éviter que la haine augmente. Mais je vous le dit déjà, il y a peut être que moi, mais je n’ai pas réussi à faire une partie sans que la haine n’augmente pas. C’est un peu le fond de commerce de cette histoire ^^

Il a une mécanique très accessible et pourtant il recèle à l’intérieur de ce coffret une bonne dose de stratégie ainsi qu’un peu de hasard mais totalement contrôlable. Celui-ci venant tout droit du tirage des cartes en début de scène. Le choix « amour » ou « raison » permet de contrôler ce hasard mais aussi en faisant appel à sa mémoire car vous savez ce qui a été joué et ce qui reste dans le paquet de l’autre joueur.

Pour finir, le côté évolutif du jeu est clairement un gros gros plus ! On peut s’améliorer à force d’y jouer et augmenter la difficulté. Actuellement, j’en suis qu’au niveau 2 que j’arrive pas à passer  -_-‘ C’est peut être un peu la honte mais je vis avec ^^

Pour finir, même si on ne parle pas avec de manière verbale, il y a énormément d’interaction qui se passe entre les joueurs. C’est un jeu idéal pour jouer à deux en couple ou avec des ami.e.s.

J’apprécie énormément aussi la fidélité avec l’histoire où l’on retrouve les personnages principaux de l’ouvrage. Une belle manière d’introduire le courant romantique dans sa classe avec l’analyse de la boîte de jeux et des jetons en parallèle avec l’ouvrage. Il pourrait être envisagé de demander aux étudiants de reconstruire une scène du livre à l’aide du jeu ou encore jouer quelques parties et construire une nouvelle scène à l’intérieur de l’ouvrage.

L’avis de Son

Je suis un joueur qu’on qualifierait de « superficiel ». Une belle boîte, de belles illustrations et paf dans l’œil, crac un trou dans le portefeuille. J’ai malheureusement parfois eu quelques déceptions en achetant des jeux ainsi. Mais toute cela n’est point le cas si j’acquérais « Roméo et Juliette ».

Je suis autant amoureux du design de la boîte, du matériel et des dessins que Madame Capulet de son Montagu. Il n’y a vraiment rien à dire à part que c’est du très bon. La boîte qui se déplie en le plateau de jeu est ce qui m’a fait vibrer !

Le jeu maintenant ! Après une lecture (et une bonne relecture) des règles, on finit par vite prendre le jeu en main avec Renaud.

La partie avance en fait très vite. Sur un acte, on peut difficilement faire monter la jauge d’amour de plus de quatre dû au fait qu’on doive également s’occuper des conflits familiaux et que des rebondissements surviennent à chaque rencontre entre Roméo et Juliette. On joue quelques coups et sans s’en rendre compte, on est déjà au dernier acte ! Horreur, il nous faut encore trois entrevues !

Et quand ce n’est pas le retard qui nous turlupine, c’est la jauge de haine ! Il suffit que l’ire sévisse 5 fois et la partie s’arrête. Il n’est vraiment pas évident de gérer celle-ci. Renaud et moi nous étions plusieurs fois retrouvé à nous « dire » (sans se parler !) qu’on n’avait simplement pas le choix. Ô rage ! Ô désespoir !

De manière générale, j’adore les jeux à communication non verbale et ici, le concept marche du tonnerre. Je trouve qu’il se prête parfaitement bien au thème et au contexte de la pièce. On s’écrit des missives secrètes et se voit en catimini. On a réellement l’impression de jouer le rôle des deux amants tout en essayant d’aboutir à la fin heureuse à laquelle nos deux protagonistes n’ont pas eu droit (spoiler !).

Les jeux coopératifs souffrent souvent du syndrome « joueur dominant-dominés » mais ici, il n’y a clairement pas ce problème puisqu’on ne se « parle » pas. On ne peut qu’analyser les conséquences de ses actes et de ceux de son partenaire.

Le twist c’est qu’en plus de se donner rendez-vous au bon endroit, il faut également gérer les chaperons qui nous accompagnent. Le Frère Laurent permet d’annuler tous les conflits mais il faut l’utiliser avec clairvoyance et ne pas jouer ensemble cette carte afin de ne pas la gaspiller. On se prend vraiment beaucoup la tête, autant pour le choix du lieu que celui du chaperon.

Je n’ai jamais lu ni vu l’œuvre, je n’en connais que les grandes lignes mais à travers ce jeu, j’ai eu l’impression de la connaître beaucoup mieux. Nous avions réussi à passer le chapitre I mais sommes restés bloqués au chapitre II même si nous étions à un doigt de la victoire lors de notre dernier essai. J’ai passé un excellent moment en jouant à « Roméo et Juliette », je ne peux que le recommander !

Pour finir, ce jeu que m’a été envoyé par Atalia à ma demande, je ne le regrette pas du tout ! Il faut savoir que je l’avais déjà découvert à Essen et que je m’étais empressé d’envoyer un email à Atalia afin de savoir quand il sortirait effectivement. Dès l’email reçu d’atalia, ni une ni deux, j’ai demandé un exemplaire car je savais déjà que je ne serai pas déçu. On peut presque dire que je suis amoureux de ce jeu tellement il est bien. C’est vraiment l’énorme coup de cœur de mon année 2020 dans les jeux à deux joueurs.

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Seikatsu, l’harmonie entre les oiseaux et les fleurs

Un jardin japonais …

Seikatsu est un jeu conçu pour deux ou trois joueurs où chacun va contribuer à aménager un jardin japonais en y amenant des fleurs ainsi que des oiseaux.

Chaque joueur choisit une couleur et se place derrière sa pagode associée, dessinée sur un bord du plateau. Cette position est alors un point de vue sur le jardin. A notre tour de jeu, on va placer une tuile dans le jardin de telle sorte à ce qu’elle soit adjacente à au moins une autre et cela jusqu’à ce que le jardin soit complètement rempli. Chaque tuile est composée deux éléments : un oiseau et une fleur.

Le scoring se fait alors en deux phases :

Durant la partie, chaque fois que l’on place une tuile, on regarde le nombre d’oiseaux adjacents et identiques à celui que l’on vient de placer. On crée alors une « nuée d’oiseaux » et on marque autant de points que de volatiles dans la nuée.

A la fin du jeu, chaque joueur va regarder les 7 lignes du jardin de son point de vue et scorer en fonction des fleurs dans chacune d’entre elles. On compte dans chaque rangée le nombre de fleurs en majorité dans celle-ci. Plus il y en a, plus on gagne de points. Ainsi, marquer avec des oiseaux peut se révéler fatal en fin de partie si vous contribuez à une énorme majorité florale pour vos adversaires !

Il reste un tout petit twist. Parmi les jetons, il y en a sur lesquelles sont dessinées des carpes koï. Ces tuiles sont autant des jokers oiseaux que des joker fleurs pour la fin du jeu. Durant le jeu, le joker oiseau n’est valable que lors du tour où le poisson est joué tandis qu’à la fin du jeu, lors de leur comptage, chaque joueur choisira indépendamment des autres le type de fleur que la carpe représentera.

Un jardin zen …

Tranquillité … Passez votre chemin si vous cherchez ici un jeu aux grandes stratégies et coups fourrés.
A la réception du jeu, on se sent déjà apaisé. La boîte est belle, épurée et à l’ouverture de celle-ci, on a la jolie surprise de voir les jetons emboités dans une fleur de cerisier japonais.

Les jetons du jeu sont très jolis. Un sentiment de zen s’en dégage et ils sont très agréables à prendre en main. Faites toutefois attention à ne pas trop les frotter entre eux, vous risqueriez d’estomper les images.

J’émettrai toutefois un petit bémol sur le plateau dont les couleurs sont un peu criardes, en opposition avec le reste du matériel mais honnêtement, ce n’est qu’un détail.

Et de mon point de vue alors ?

Durant notre partie avec Renaud, on sent vraiment le jeu se jouer en deux phases.

Au début, on tente de faire de grandes nuées d’oiseaux tout en tentant de placer quelques groupements de fleurs dans nos rangées. Clairement il ne faut pas se laisser distancer ! Mais à partir du mid-game, on regarde beaucoup moins les oiseaux mais les majorités de fleurs. En effet, le scoring de ces dernières se fait selon une suite triangulaire : 1 point pour une fleur, 3 pour deux, 6 pour trois … Ainsi, placer un oiseau pour 3 points mais en donner 5 à son adversaire n’est forcément pas très rentable. Ça compte mais pas au point de faire chauffer les neurones. Du calcul très agréable.

J’ai retrouvé dans ce jeu ce que je peux ressentir en jouant au Go ou au  Xiangqi : ce côté stratégique mais sans agressivité … Zen … On joue, on prend une gorgée de thé … Zen … Oui on peut compter. Oui on peut over-think mais cela retirerait automatiquement le côté agréable du jeu. Restons cool !

A deux, cela se joue assez vite, en 15 minutes et c’est très fluide. Le jeu se prend vite en main car vous n’avez toujours que deux options et qu’il n’y a pas milles endroits où poser votre tuile pour faire des points. Après une première partie, j’ai directement eu l’envie d’y rejouer (car je ne pouvais pas laisser Renaud sur une victoire !).

Il existe également un mode de jeu pour quatre joueurs en équipe. Chacun joue comme dans une partie normale mais les joueurs ne peuvent pas communiquer ce qu’ils ont en main risquant alors de bloquer leur partenaire dans un mouvement.

Il est également intégré dans les règles un mode solo auquel je me suis essayé avec trois niveaux de difficultés. Dans ce mode, il s’agira de placer ses jetons sans tenir compte des oiseaux. Toutefois, on ne peut placer ses pièces uniquement sur une case adjacente à celle du jeton précédemment placé. De fait, cela nous donne une sorte de contrôle sur la fin de la partie. J’ai essayé le mode normal et difficile et j’avoue être un peu déçu de ne pas avoir pu ressentir plus de tension que ça. J’admets toutefois être très peu fan des jeux adaptés en version solo.

Pour conclure, je dirai simplement c’est un jeu qui me parle. Dès que je l’ai vu, j’ai senti que j’allais y trouver quelque chose de sympa et je ne me suis point trompé.

Durant mes soirées jeux, mes amis aiment bien placer un jeu d’ambiance entre deux gros jeux stratégiques ce que je trouve parfois dommage lorsqu’on a encore les neurones on fire ! Seikatsu pourra très bien pallier ce problème. C’est un jeu qui nous requiert de la réflexion sans trop devoir se prendre la tête.

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Robin of Locksley – Qui sauvera Richard Coeur de Lion ?

On peut dire que l’auteur est plus que connu et reconnu dans le monde ludique avec Uwe Rosenberg. L’auteur de jeux comme Agricola, Caverna ou encore Reykolt. Ce jeu m’a été envoyé par l’éditeur Funforge afin que je le découvre sachant qu’il sort ce lundi 21 septembre.

J’ai pu le tester à la fois avec Son et Christophe pour m’en faire une idée générale. Ce jeu est destiné aux joueurs de 8 ans et plus pour une durée de 15 à 30 minutes. La thématique est celle de Robin des Bois, idéal pour jouer avec un enfant. Je vous l’avoue, on est clairement sur un jeu destiné aux familles.

Comme toujours, notre robin va vouloir voler les riches pour distribuer les richesses aux plus pauvres. Lorsqu’on lit l’introduction dans la thématique, on est bien loin du Walt Disney, on tombe dans un univers moins enfantin et beaucoup plus historiques. Il y a des références aux croisades, aux normands ou encore aux vassaux. C’est le moment de sortir son cours d’histoire ^^

En tant que joueur, vous allez prendre le rôle de l’un des deux Locksey avec pour objectif de voler l’horrible shérif de Nottingham pour payer la rançon du bon roi Richard Cœur de Lion capturé au retour des croisades.

L’objectif du jeu va être de réaliser des collections en vue de faire avancer son barde sur la piste afin qu’il en réalise 2 fois le tour ou qu’il dépasse l’autre joueur lorsqu’il a entamé son second tour.

Mise en place

  1. Former un carré de 5 x 5 avec les tuiles
  2. Installer le parcours autour du carré formé par les tuiles. Pour cela, vous utiliserez les angles et les sections pour former le chemin à parcourir avec votre barde
  3. Constituer la pioche composée des tuiles inutilisées
  4. Le plus jeune joueur choisit une tuile dans un angle, la prend et la retourne face « Pièce en or ». Dans l’espace vide, il y place son Robin
  5. Le second joueur se positionne à l’angle opposé de son adversaire et récupère la tuile en retournant aussi celle-ci sur sa face « Pièce en or ». Il y place aussi son Robin
  6. A côté de la tuile d’angle « Commencement », vous placez vos bardes respectifs

Tour de jeu

  1. Déplacer son Robin : Un joueur se déplace en L sur le plateau formé par les tuiles. Il récupère celle sur laquelle il s’arrête et comble par une nouvelle l’espace qu’il vient de quitter
  2. Déplacer son Barde : soit, vous relevez le défi de la tuile sur laquelle vous voulez vous poser ; soit, vous pouvez le corrompre en payant 1 pièce d’or par déplacement.

Les règles de jeu s’arrêtent ici, ce n’est on ne peut plus simple ! Le twist réside dans les défis à relever sur les tuiles d’angles et celles formant les jonctions entres les angles. La diversité de ceux-ci fait que vous ne pourrez pas avancer aussi vite que vous le voulez. Par moment, vous devrez posséder le strict minimum de pièce ou de collection ou bien la position de votre robin devra être d’une certaine manière par rapport à celui de l’autre.

Mon avis

Du côté de la mécanique, comme je viens de le dire, c’est très simple mais, c’est un jeu souhaitant atteindre un public vraiment familial et c’est conseillé à partir de 8 ans. Ce qu’il en fait un jeu familial est que l’on se rapproche d’un jeu de course assez classique. On avance sur une piste et le nombre d’actions est clairement limité. Il se jouera aussi bien avec papa/maman ou papy /mamy. Personne ne sera perdu face aux matériels, il y a vraiment un aspect classique dans sa disposition.

Maintenant, il faut souligner qu’il y a des twists intéressants pour des joueurs débutants mais surtout pour des enfants comme le déplacement en L ou encore la nécessité d’anticiper ses défis. Un élément appréciable est la corruption du barde, on ne reste pas frustré de ne pas avancé quand on n’obtient pas ce que l’on souhaite.

Du côté de l’interaction, elle est faible. Elle ne se retrouve qu’au moment où un joueur prend une pièce convoitée. Il faut se dire que c’est un jeu à deux joueurs de type compétitif sous la forme d’un parcours, il ne fallait pas s’attendre à plus d’interaction que cela. Moi, je préfère plus mais je comprends que dans ce cas, cela ne soit pas le cas.

Du côté de l’esthétique, la cover est vraiment jolie, j’aime bien. C’est tout à fait personnel ! Par exemple, l’esthétique d’Agricola ou encore Glasgow (Poke à Steve), je n’accroche pas du tout mais c’est à l’opposé de ce que j’apprécie. Mais, ici, il y a un élément que je ne comprends pas sur la cover de la boîte !!! Pourquoi avoir mis « Jeu pour 2 » ? C’est inscrit sur la tranche. Pour un souci de clarté ?

Les éléments sont de qualité avec des tuiles bien épaisses qui résisteront aux nombreuses manipulations et l’indélicatesse des enfants lors des phases de jeux. Il est aussi appréciable d’avoir une diversité dans les tuiles permettant de ne pas avoir une piste de course figée et identique à chaque des parties.

Finalement, c’est un chouette jeu familial ! Il fonctionne très bien. Ça tourne sans problème avec des jolis twist sur les déplacements ainsi qu’une anticipation liée aux défis. Son point fort est son accessibilité tant d’un point de vue visuel qu’au niveau du nombre d’actions offerts. C’est sur cet aspect que les gamers ne seraient pas vraiment comblés mais il ne se revendique pas comme tel.

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[🦉Mystic Vale, Panoramix n’a qu’à bien se tenir !🏞️]

Dans cette vidéo, retrouvez mon avis sur le jeu Mystic Vale édité en VO par AEG et localisé en VF par Sylex et distribué par Atalia. Attention à la fin de la vidéo, je dit les mêmes évolutions alors que je voulais dire les meilleures -_-‘

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Trails of Tucana, du plaisir de jeu à l’apprentissage !

La semaine dernière, je vous présentais les intérêts éducatifs de Trails of Tucana en relevant ses qualités logopédiques. Maintenant, passons à ses qualités ludiques ! Ce Flip & Write dont l’auteur est Eilif Svensson & Kristian Ostby connu pour The Magnificent ou encore la Route des vignes est édité par Matagot dans sa version francophone.

Dans ce jeu allant de 1 à 8 joueurs dès 8 ans, vous devrez explorer une des deux îles de l’archipel de Tucana nommée Isla Petit ou Isla Grande. Pour ce faire, vous allez devoir créer des chemins avec pour objectifs de relier les différents villages (se trouvant sur les côtes) avec les objets extraordinaires de cette localité. Une partie est assez dynamique et se joue entre 15 à 20 minutes. Le gagnant est celui qui remporte le plus de points en fin de partie comme dans tout Roll & Write/Flip/Cut/etc.

Retrouvez ci-dessous ma vidéo mettant en avant les atouts éducatifs ainsi que le How To Play du jeu.

Il est important de souligner que dans cette vidéo, j’ai simulé une partie à 2 joueurs et que l’on joue sur la face Isla Petit. Dès lors, certaines cartes bonus bleues sont retirées du jeu dépendant du nombre de joueurs et les cartes bonus rouges ne sont utilisées que sur la face Isla Grande.

Mon avis

Du côté de la mécanique, pour y avoir joué avec des non joueurs, elle est très très abordable. Tout le monde se lance dans le jeu sans avoir d’interrogation plein la tête. Cette facilité d’accès permet de prendre du plaisir dès la première partie.

Ce que nous avons apprécié et cela a été souligné par les autres joueurs, c’est que tout le monde à finalement une carte différente grâce à la rotation des lettres en début de partie à partir du maire. Il est donc impossible de s’inspirer de son voisin. Cette asymétrie de départ est très chouette et permet en plus de donner une longévité au jeu grâce aux 13 cartes de mise en place. Sans oublier, les feuilles sont recto-verso proposant une variante permettant d’augmenter la complexité du jeu. On peut dire qu’il est évolutif et ça c’est un gros plus. En effet, il est à la fois accessible pour une première partie et lorsqu’on est chevronné, on peut passer à une version plus complexe.

Un autre point plaisant pour ceux qui connaissant les Roll & Write est que l’on ne doit pas faire de choix des cartes, il n’y a pas cette frustration de devoir abandonner un élément pour un autre. C’est ce qui en fait un bon jeu familial.

Même si on est dépendant du hasard des cartes, l’ensemble de celle-ci sortent sauf la dernière. Ce que l’on souhaite surtout, c’est que ce soit les bonnes combinaisons de terrain qui sortent. Le plateau est construit de la sorte que l’on ne soit pas bloqué durant une partie. De plus, le hasard des cartes est contrebalancé dans le cas où vous arrivez à relier deux merveilles identiques aux villages, vous avez le droit de tracer un trait gratuit sur votre carte.

Avec ce type de mécanique, l’interaction n’est pas présente car on joue chacun sur sa feuille. Je sais qu’il existe des Roll & Write où l’on va mettre une information sur la feuille de l’autre comme dans les Penny Papers. Pour autant, ici, cette solution aurait vraiment gâché le jeu. Dans les Penny Papers, vous pouvez combiner comme vous le souhaitez les chiffres afin de les indiquer sur votre feuille. Ici, vous êtes contraint de travailler avec les éléments fournis lors du tour. Je suis bien content qu’il n’y a pas d’interaction. Pour une fois que je ne m’en plains pas !

Du côté de l’esthétique et du matériel, il est de qualité. J’apprécie le fait que le carnet de feuille soit recto-verso. Ce n’est pas le cas dans tous les jeux de ce type. Ici, on a rentabilisé l’espace disponible, c’est mon côté écolo qui parle. Un élément que j’apprécie par-dessus tout, c’est le fait que des crayons soit fournis. C’est un détail mais j’oublie tout le temps d’en prendre avec moi. Ici, c’est fourni donc plus d’oubli ! J’adore.

Du côté des illustrations, cela fait voyager, c’est coloré, c’est joli. On est comme un peu en vacances sur Gran Canaria.

Au final, en plus d’avoir des vertus éducatives, c’est un jeu plus de ludicité pour un public familial. Il vous fera voyager grâce à ses jolies couleurs durant cette période où vous êtes confinés à votre intérieur.

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Hagakure, On s’enrichit toujours de l’expérience des Anciens.

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Ce titre illustre parfaitement ce jeu ! D’une part, c’est une citation de Tsunetomo Yamamoto, auteur de l’ouvrage Hagakure étant un guide pratique et spirituel destiné aux samouraïs avec pour traduction « à l’ombre des feuilles ». D’autre part, on peut dire que ce jeu fait appel à l’expérience des anciens en remettant aux goûts du jour le jeu de plis tout y rajoutant une touche de modernisme. C’est une jolie allégorie de la société nippone se trouvant dans un agréable mélange entre tradition et modernité.

Cette création, nous la devons à Frank Crittin & Grégoire Largey. Du côté des magnifiques illustrations, il faut remecier Claire Conan. Ce jeu n’aurait pas pu voir le jour sans la maison d’édition Studio H déjà connue grâce à Oriflamme ou Alubari. Il se joue en plusieurs manches pour une durée total de 25 minutes de 3 à 5 joueurs de 10 ans et plus.

Dans Hagakure, votre objectif est de remporter le plus de plis possible au cours des manches. Alors un pli, c’est quoi ? C’est l’ensemble des cartes remportées par un joueur lors d’un tour de jeu. Ce dernier remporte le pli grâce à la valeur de sa carte. C’est bien entendu la plus haute valeur qui l’emporte. Pour cela, vous aurez 5, 8 ou 9 manches pour y arriver. Le nombre de manches varie en fonction du nombre de joueurs.

C’est exactement cette mécanique de base que nous retrouvons dans Hagakure à l’exception qu’on y rajoute tout de même des nouveautés ! Ce sont :

  • Les jetons Noburi
  • La contrainte lors de la pose
  • Le Yomi

Mise en place

Vous allez distribuez des cartes à l’ensemble des joueurs. En fonction du nombre de ceux-ci, le nombre varie. Dans une configuration à 3 ou 4 joueurs, vous retirez du jeu les cartes 1 à 5 ainsi que les cartes 23 à 27. Si vous êtes à 3 joueurs, chacun reçoit 5 cartes et 4 joueurs, on reçoit chacun 4 cartes. Les 5 cartes restantes forment le Yomi. Sans oublier que chaque joueur reçoit un lot de 5 jetons formant le Nobori.

Tour de jeu

  1. Préparation où chaque joueur peut jouer l’une de ses jetons Noburi et voir son effet s’appliquer lors de cette manche
  2. Le combat où chaque joueur pose une carte face visible sur la table avec une contrainte ! Si le joueur commençant le tour dépose un Samouraï, les autres joueurs sont dans l’obligation de jouer aussi un samouraï.
  3. Le joueur ayant posé la carte de la plus grande valeur remporte le pli. Par contre, si des vieux fou ont été mis en jeu et à condition que plusieurs soient en jeu, c’est le dernier a l’avoir posé qui remporte le pli.
  4. Décompte des points, après avoir joué l’entièreté des cartes en main, les joueurs marquent un point par plus remporté, un supplémentaire pour celui ayant la carte 18 et malheureusement, un malus de 2 points pour ceux n’ayant remporté aucun pli.

Le rajout des jetons Nobori permet de modifier le déroulement de la partie même si certains jetons sont plus attrayants que d’autres. Regardons ça de plus près ! Ils vous permettront de :

  • Doubler les points marqués lors d’une manche et cela s’applique aussi sur les points négatifs. Ouach, cela fait mal…
  • Aucun point marqué sans tenir compte des règles de décompte
  • Deux points supplémentaires à condition d’avoir 4 villageois dans son ou ses plis.
  • Echanger toutes ses cartes contre le Yomi
  • Regarder les cartes dans la main d’un adversaire ou celles du Yomi.

Mon avis

La mécanique est ancienne mais remise au goût du jour grâce à différents twists présentés plus haut. De plus, il sera super simple à prendre en main pour autant, vous devrez avoir quelques parties dans les pattes pour maîtriser et savoir comment jouer vos cartes pour remporter le pli.

Nous avons apprécié la présence de l’inconnu grâce au paquet Yomi. Cette astuce permet de n’avoir pas les mêmes parties ainsi que la conquête pour la carte numéro 18. Mais, il est à signaler qu’à 3 joueurs, ce n’est pas la meilleure configuration. Il nous a donné beaucoup plus de plaisir à partir de 4 joueurs.

Nous restons d’avis qu’il est une belle introduction à la mécanique de pli avec sympathique apport comme les règles de pose permettant de se démarquer des jeux de plis connus et joué assez régulièrement avec ses parents ou ses grands-parents.

Dans ce jeu l’interaction est indirecte même si la tension est présente quand on voit les cartes s’abattent sur la table. On ne peut qu’espérer avoir la majorité ou que le premier joueur ne nous sorte pas un samouraï quand on en est dépourvu.

Maintenant, de chouettes tactiques se développent au fur et à mesure des parties. On n’arrive mieux à anticiper ce qui reste dans la main de l’adversaire afin de le forcer à jouer certaines cartes. Sans compter la variable des jetons Noburi ou du paquet caché Yomi.

On terminera sur une note légère mais agréable grâce aux illustrations de la boîte et des cartes. Ce sont de jolies cartes de taille tarot avec de très jolies illustrations dans le thème et aéré permettant de bien observer le dessin et sa représentation. D’ailleurs, elles sont toutes différentes dans le paquet.

Un dernier point facilitant les parties de jeu, la symbolique. Ici, elle est claire grâce à un code couleur distinguant les cartes samouraï des paysans et pour les vieux fous, aucun chiffre n’est indiqué. C’est un symbole qui les remplace.  Il en va de même pour les jetons Noburi où la symbolique est claire pour les comprendre et surtout s’en souvenir sans faire des retours dans le livret de règles.

En somme, un jeu joliment illustré, agréable à jouer pour se détendre entre jeux plus imposants. Il est tout de même recommandé de se mettre d’accord sur un nombre de manches car, à 3 joueurs, 9 manches, cela peut devenir assez long chez certains joueurs.

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Vintage, une ode au formica

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Ce jeu de Bruno Faidutti nous projette dans le passé tout en restant dans l’instant présent. Je ne suis pas un chineur né mais j’apprécie de me rendre à la place du Sablon pour visiter ses différents antiquaires. Bien entendu, on n’y retrouve bien plus que seulement du vintage. Pour cela, nous avons un deuxième endroit ou plutôt un moment pour cela, c’est le Brussels Design Market ! C’est le plus grand salon d’objet vintage d’Europe. Si jamais vous souhaitez acquérir des objets présents sur les cartes du jeu, c’est le lieu idéal !

Ce jeu fait partie de la collection Mini games de Matagot. Dans Vintage, vous incarnerez des brocanteurs (3 à 6 joueurs) où pendant une durée de 20 minutes, votre objectif sera d’avoir la plus grande collection. Seul les brocanteurs de 10 ans et plus sont admis.

Mise en place

  1. Mélangez le paquet de cartes et distribuez une carte au premier joueur, deux cartes au deuxième joueur et trois cartes devant les autres joueurs.
  2. Mettez le reste des cartes dans une pioche face cachée
  3. Les cartes bonus sont mises de côté car elles n’interviennent qu’en fin de partie.

Déroulement de la partie

A tour de rôle en sens horaire, les joueurs est obligé de réaliser ces 3 actions et dans cet ordre :

  1. Le joueur choisit un objet de sa boutique (carte devant lui face visible) et l’ajoute à sa collection (carte déposée devant lui face cachée)
  2. Le joueur choisi soit de voler une carte dans la boutique d’un autre joueur pour la placer dans la sienne ou de récupérer la première carte de la défausse. Cette action est impossible pour le premier joueur au premier tour.
  3. Le joueur pioche deux cartes. Il en choisi une et place l’autre dans la défausse (face visible)
  4. A la fin de la partie, les joueurs peuvent ajouter une carte de leur boutique à leur collection excepté celle venant d’être volée au dernier tour.  

La partie prend fin lorsqu’il ne reste plus que deux cartes dans la pioche dans une partie à 3 ou 4 joueurs. Dans d’autres configurations (5 ou 6 joueurs), lorsque la pioche est finie, on mélange la défausse afin de constituer une nouvelle pioche et la partie prendra fin lorsqu’il ne reste plus que 2 cartes dans cette nouvelle pioche.

Il est l’heure de désigner le meilleur brocanteur ! Pour cela, vous récupérer les 17 cartes bonus représentant chacune des catégories. Vous attribuez chacune des cartes à celui qui a le plus grand nombre d’objets dans celle-ci. En cas d’égalité, c’est celui qui possède le plus d’objets anciens dans cette catégorie qui le remporte.

Pour finir, on réalise la somme des valeurs de chacune des cartes de sa collection et la valeur des cartes bonus. Celui ayant la plus grande valeur est déclaré vainqueur.

Mon avis

On est sur un mini games, la mécanique est ultra simple avec une méthode de calcul tout aussi simple. On est à l’opposé de la salade de points. Mais cela fait du bien aussi ! Un jeu léger et accessible de tous. Mais, on doit souligner qu’il y a un certain intérêt d’avoir sa collection cachée car il faut essayer de se souvenir de ce que les autres possèdent afin d’obtenir les cartes bonus en fin de partie. De plus, il y a une diversité de catégorie permettant d’essayer de scorer de différentes manières.

Du côté de l’interaction, le coup du vol me fait bien marrer car cela met une certaine tension ludique autour de la table. D’ailleurs pour ceux qui apprécient cela, il y a un mode « Prends ça » qui veut tout dire ! On n’est pas dans Louis la Brocante, ici ! Dans cette version, on démarrer avec une carte de moins chacun et en plus, on peut piquer la dernière carte boutique d’un joueur. On verra si les amitiés tiennent toujours…

Pour son aspect esthétique, on retrouve avec la boîte les couleurs et les symboliques du vintage et de cette période. A l’intérieur, on n’a une série de cartes toutes avec des illustrations différentes des objets des époques 50 à 70. Sans oublier que chacun des objets a son année de sortie indiquée dans le coin inférieur gauche.

Pour les plus âgés, c’est un jeu empreint de nostalgie tandis que pour les plus jeunes, c’est l’occasion de découvrir des objets « bizarres » car totalement disparus de nos intérieurs. De mon côté, c’est assez amusant de voir l’emprunt du design actuel au design vintage. Lors d’une partie, cela permet de discuter décoration et ameublement aussi et j’adore ça.

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Flyin’ Goblin, le Caber à la mode ludique

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Un jeu que j’ai depuis quelques temps dans ma ludothèque et je ne vous en avais pas encore parlé ! Pourtant, il a été d’un vrai secours durant cette période de confinement. Presque un antistress, il faut dire que catapulter dans son salon des goblins est assez plaisant.

Au programme de ce jeu, de Théo Rivière et de Corentin Lebrat édité par Iello, ce sera catapulte et pillage à gogo ! En effet, vous voilà avec votre armée de gobelins voulant s’emparer des trésors du château. Malheureusement, votre ingénierie militaire gobelin n’est pas assez développé pour pouvoir percer les murs du château ou encore creuser des galeries dans le sol. Vous êtes un peu à la ramasse et vous n’avez réussi qu’à développer des catapultes. Il faut dire qu’il ne doit pas vous en rester grand-chose dans le ciboulot à force de vous fracasser la tête sur les murs des châteaux de la région.

Dans ce jeu allant jusqu’à 4 joueurs, dès 8 ans, votre objectif est d’amasser le plus de richesse en fin de partie grâce à des tactiques différentes. Votre seule arme pour assaillir le château sont vos propres compatriotes qui testeront votre dextérité à les expédier dans les bonnes salles pour une durée de 30 minutes.

La mise en place

La mise en place est extrêmement courte et presque intuitive grâce à une symbolique très claire :

  1. Soulevez les murs du château afin de trouver les différents éléments de matériel. Très astucieux, on a l’impression d’aller dans les caves du château. J’adore.
  2. Installer les parois et le fond de la tour du Roi.
  3. Placez au sommet de la tour le balcon ainsi que le Roi dessus.
  4. Placez les pièces d’or et les diamants comme indiqué dans les différentes pièces du château. La répartition doit être équitable mais pas besoin de passer des heures à compter pour qu’il y en ait le même nombre au diamant ou à la pièce près.
  5. On n’oublie pas d’installer les toitures aux intersections des salles.
  6. Chaque joueur prend son plateau, sa catapulte, son totem et ses gobelins. Il n’oublie pas d’installer à l’emplacement indiquer les éléments du totem et les différents gobelins.

Comment on y joue ?

Cela se joue du bout des doigts grâce à votre légendaire dextérité. Je parle pour moi en fait… On va dire qu’au début, je n’ai pas mesuré ma force de frappe et j’en ai envoyé certains bien loin au bout de la table.

Donc, on catapulte tous simultanément, cela peut entraîner des collisions de gobelins en plein vol. Mais, il y a certaine règle à respecter… On est tout de même civilisé ! Les règles sont les suivantes :

  • La catapulte doit toujours être situé dans votre espace équivalent à la surface de la boîte
  • On ne catapulte que les pions disponibles dans votre espace… Gobelin-Tricheur !
  • Une fois que vous avez épuisé vos munitions, vous criez « J’ai terminé », cela vous permettra de piller en premier

Une fois que le ce moment guerrier est passé, on se lance à l’assaut du château afin de le piller au max. On est des gobelins qui se respectent tout de même. Mais, attention, toutes les salles n’apportent pas la même récompenses… Certaines sont mêmes désavantageuses comme celle entraînant la perte d’un diamant. Comment amassez votre butin avec panache ?

  • Dans le cas où vous avez fait tomber le Roi, vous le replacez sur un toit disponible de votre choix et prenez la tuile balcon devant vous et vous octroie de chouettes bonus.
  • Gagnez un diamant par gobelins sur un toit
  • Récupérez vos gobelins et réalisez les actions des salles mais laissez vos pillards sur les toits du château.
  •  Dans le cas du totem, vous récupérez les pions tombés de leur toit sauf un (le plus haut) et vous le replacez sur le toit d’où il vient de tomber.

Une fois que l’on a pillé avec succès ou non, on vérifie qu’il n’y a pas une condition de fin de partie remplie. Ces conditions sont les suivantes :

  • Les 4 pions de votre Totem sont sur un toit
  • Un joueur récolte au moins 25 diamants ou 20 à deux joueurs.

Avant de repartir à l’attaque, on passe par la phase de recrutement toujours en commençant par le premier joueur. Chaque joueur a le droit de recruter un pion par manche et un supplémentaire pour chaque pion tombé dans la salle « recrutement » durant l’assaut. Les différents gobelins vous coûtent des montants différents car ils n’ont pas tous les mêmes capacités. Regardons-y de plus près :

  • Le soldat gobelin activera simplement la salle dans laquelle il tombe
  • Le capitaine gobelin active deux fois la salle dans laquelle il tombe
  • Le pillard gobelin vous fait gagner 1 diamant lors de chaque phase de pillage durant laquelle il est sur un toit.
  • Le totem est l’une des conditions de victoire afin de gagner, il doit être entièrement construit sur l’un des toits du château.

Mon avis

Au premier abord, on s’est dit un jeu où tu balances des gobelins, cela peut être fun une fois et puis voilà. Ben, on s’est trompé sur toute la ligne !!! C’est clairement fun et on a envie de retenter l’expérience grâce aux différentes possibilités de remporter la partie. Ensuite, juste le fait que la mécanique s’appuie sur votre dextérité, cela change vraiment des jeux demandant une énorme réflexion. Pas que celui n’en demande pas, il ne fait pas appel à la même intelligence en fait. Même si vous allez avoir vos premiers gobelins de l’autre côté de la pièce, juste le temps de maîtriser votre catapulte. Sans oublier, des gobelins venant vous percuter pendant que vous tenté d’envoyer le vôtre.

Bien entendu, la dextérité n’est pas la seule compétence présente dans ce jeu même si elle est primordial afin d’élaborer votre tactique au long de la partie. En effet, vous allez tout de même devoir faire des choix afin de vous amener à la victoire ! Quelle salle vais-je choisir ? Quel personnage vais-je recruter ? Sans oublier, la construction de votre totem !

Pour autant, que l’on soit habile de ses dix doigts ou un vrai bûcheron maladroit, on prendra un vrai plaisir à y jouer pour l’ambiance autour de la table. C’est juste super convivial de balancer des gobelins et vous vous prendrez vite au jeu tout en vous marrant avec vos potes. En somme, on est sur un jeu simple, accessible pour tous et qui n’oublie absolument pas le ludique au passage. Vous allez vous marrer.

On peut dire que ce jeu s’appuie sur un plaisir d’enfance, le lancer d’objet. Quel enfant n’a pas durant une balade ramassé des cailloux et s’est amusé à les lancer ? Ou encore les faire ricocher sur l’eau ? Ici, vous pourrez vous laisser aller à ce plaisir défendu par vos parents que vous soyez des adultes ou des enfants autour de la table.

Sans oublier, le caractère super coloré du jeu. C’est une véritable explosion de couleurs et de détails tant sur les pions que sur la boîte de jeu. Le matériel est juste superbe. Le rangement des éléments est super fun, on a l’impression de descendre dans les caves de la forteresse. Ensuite, cette structure en 3D donne vie au château, on a l’impression de vraiment le conquérir et le piller une fois que l’on est tombé dans une pièce. Sans oublier, le détail apporté sur l’intérieur de la boîte avec les différentes salles ou encore l’extérieur. Un tout grand merci à l’illustrateu, Tomasz Larek. Il y a deux petits bémols. L’un est lié à ma maniaquerie, j’ai trop peur de perdre une pièce lorsque je joue à la maison ou chez des amis. L’autre est que les gobelins ont tendance à tomber lorsque l’on va récupérer ses ressources. Ce n’est pas spécialement grave, il suffit de les replacer où ils étaient.

En gros, on est dans un jeu familial avec un côté party game car les parties s’enchaînent rapidement et ne demandent pas une réflexion trop poussée mais suffisamment pour en être un. Il plaira à un grand nombre de joueurs qu’ils soient petits ou grands.  

 Vous, voilà, prêt à aller piller diamants et pièces d’or grâce à votre catapulte !

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Boomerang : Australie, de l’Outback aux métropoles côtières

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Je vous avais dit que Matagot allait nous faire voyager cette année ! Un jeu déjà disponible en boutique, Boomerang Australia édité en anglais par Grail Games et édité par la marque au chat d’argent. Nous devons ce jeu à Scott Almes et les illustrations à Kerri Aitken.

Ce jeu évoquant les vacances est idéal pour celle-ci aussi. C’est un jeu familial et accessible dès 8 ans pour des parties de 2 à 4 joueurs ne durant que 30 minutes maximum. Parfait lorsque l’on prend l’apéro avant un barbecue ou que l’on se retrouve sur la plage ou en bord de piscine. Il ne prend pas de place dans son sac et le matériel est clairement minimaliste avec 28 cartes (dans son sens positif) mais vous aurez tout ce dont vous avez besoin dedans y compris les crayons. C’est idéal pour moi qui oublie à chaque fois de quoi écrire lorsque je prends un Roll & Write #ShameOnMe…

Maintenant, je vous parle de Roll & Write mais en disant cela je commets clairement une erreur ! On est face à un Draft & Write mais Késako ? Le monde ludique a son lot de vocabulaire. D’abord un Roll & Write est un jeu où vous lancerez un ou plusieurs dés (souvent le dernier cas) et à partir duquel vous devrez faire des choix ou des agencements afin de marquer des points de victoire en reportant des informations sur une feuille de score.

Ce modèle de jeu est idéal pour entamer les soirées avec des potes ou avant un plus gros. Le plus gros désagrément pour moi est le côté ouvertement aléatoire des dés qui les trois quarts du temps ne m’est pas favorable. J’ai un lancé pourri et j’assume. Dans notre cas, on n’est plus sur du Roll mais sur du Draft. D’ailleurs, dernièrement, je vous ai écris un article au sujet de Bunny Kingdom dont sa mécanique se base clairement sur ce mécanisme mais d’autres jeux comme It’s Wonderfull World.

Le principe Draft est que vous allez recevoir un nombre ce cartes dans lequel vous allez choisir une ou plusieurs cartes (en fonction du jeu) que vous allez garder près de vous et le reste, vous le passez à votre voisin de gauche (souvent) et vous recevez le paquet de votre voisin de droite. On fonctionne de cette manière jusqu’au moment où il n’y a plus aucune carte à passer. Je préfère nettement cette méthode car, à la fois, on a l’aspect aléatoire comme au lancé de dé mais du fait de pouvoir conserver une carte, on s’évite de subir son lancé tout pourri. On fait en quelque sorte appel à sa raison dans ce cas de figure, je n’apprécie pas spécialement les jeux où je subis et sur lequel je n’ai pas de prise. Cela doit être le cas de 99,9999% des joueurs !

Pour la suite, après le draft, c’est la même mécanique que dans le premier cas, vous allez inscrire différentes informations afin de scorer un maximum de points en fin de partie. Alors clairement, avec Boomerang, l’objectif est de scorer un maximum de points et c’est tout… Mais l’intérêt réside dans la manière de scorer. Vous allez voir qu’il y a plusieurs possibilités vous offrant des sympathiques opportunités.

Mise en place (plus rapide, tu meurs)

  1. Distribuez une feuille de score à chaque joueur et un crayon
  2. Mélangez l’ensemble des cartes (face cachée) pour en former une pile

Déroulement d’une manche à 4 joueurs

Une partie se déroule en 4 manches suivant les mêmes étapes.

  1. Distribuez 7 cartes à chaque joueur
  2. Choisissez votre carte Lancer
  3. Faites passer les 6 cartes restantes
  4. Inscrivez vos points

L’une des étapes évoque la carte de Lancer. Elle est un peu votre Joker car elle ne sera révélée qu’en fin de partie, mais, attention à bien la choisir… En effet, en fin de partie, on va prendre les points de cette carte auquel on soustrait la dernière de votre Draft nommée carte de Réception. Vous marquerez autant de points que la différence entre ces deux chiffres. On peut parler d’un lien avec la thématique même si je trouve les illustrations beaucoup plus parlantes.

L’important réside dans la manière de scorer. Je viens de vous parler d’une des manières de scorer mais voici les autres :

  • Les sites touristiques : chacun vous rapporte un point. Si vous êtes le premier à avoir visité une zone en cochant ses 4 sites, vous marquez 3 points supplémentaires.
  • Les collections : vous additionnez les points des symboles verts et si vous êtes entre 1 et 7, vous doublez votre score
  • Les animaux : pour chacune des pairs d’animaux identiques, vous remportez les points inscrits sur la carte. Par exemple, les kangourous rapportent 3 points alors que les ornithorynques en rapportent 9.
  • Les activités : en fonction du nombre de symbole bleu représentant les activités, vous recevez un certain nombre de points. Si vous avez 1 activité, vous ne gagnez pas de points mais si vous en avez 6 identiques, vous recevez 15 points. Comme je l’ai mentionné plus haut, on ne peut pas scorer deux fois la même activité. Il faudra bien choisir la manche où utiliser l’activité la plus profitable.

Pour mieux comprendre, voici comment sont organisées l’ensemble des cartes du paquet et la feuille de score.

Description d’une carte

Feuille de scoring

Notre avis

Comme nous l’avons dit plus haut, nous apprécions ce jeu familial pour sa rapidité et son efficacité. Il rempli bien son rôle et est agréable grâce à la mécanique de Draft que j’apprécie dans n’importe quel jeu en fait.

D’un côté, il y a le petit effet de surprise grâce au point de Lancer et de Réception. De l’autre, on peut interférer sur la partie du voisin en conservant certaines cartes. Mais, la majorité du temps, on les conserve car on en a besoin et non pas dans l’objectif de nuire.

C’est pour ces raisons qu’il est idéal en famille ou entre amis car il ne demande pas des compétences ludiques affutées pour gagner la partie. Il est d’une grande accessibilité et c’est toujours un plus pour le monde ludique d’avoir des jeux permettant une initiation en douceur.

De mon côté, j’ai pris du plaisir à y jouer car on tente tout de même d’optimiser son score de point au maximum en se demandant si l’on préfère les Koalas ou les Kangourous. Le choix où j’ai ressenti une hésitation est au moment de scorer les activités. En effet, il faut l’anticiper au moment du Draft car on ne peut faire qu’une activité par manche et jamais plus d’une fois par jeu.

Son côté interactif est léger et réside au moment du Draft où vous pourrez Contre-Drafter mais cela vous mettrait plus en difficulté qu’autre chose.

Le côté esthétique est très agréable avec ces différents paysages australiens. En tant que géographe, je ne peux qu’adorer cela et cela me fait voyager tout en me donnant encore plus envie de découvrir l’Australie. C’est très plaisant et joliment fait. Il n’y a pas grand-chose à dire sur la qualité de l’illustrateur.

J’attends avec impatience la sortie des deux autres destinations et si je ne dis pas de bêtises, cela devrait être le Canada et l’Europe. Je me dis que cela serait un moyen de faire de la géographie avec mes élèves d’une autre manière.

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