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Passing through Petra : « À la file indienne, indienne, indienne »

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Une de mes meilleures découvertes d’Essen fut ce jeu (de 2018) édité par Renegade Game Studio en version anglaise… Je n’ai rien vu encore pour une version francophone. Je vais tout de même vous en parler car il en vaut sérieusement la peine ! Ce jeu créé par J. Alex Kevern est un jeu expert de programmation à partir de 14 ans pour 2 à 4 joueurs d’une durée de 60 minutes.

Dans Petra, vous serez transporté dans l’Antiquité à Pétra (Jordanie actuelle) où vous devrez commercer avec les marchands arrivant avec leurs caravanes au travers du canyon. L’objectif est de devenir un marchand renommé en réalisant les meilleures transactions possibles avec les commerçants affluent des quatre coins du monde (Inde, Egypte, Italie, Chine et bédouins).

Mise en place

Installez le plateau principal au centre de la table. Sur celui-ci, vous remarquez la présence :

  • des zones de commerces se trouvant de part et d’autres du canyons
  • la zone d’actions divisée d’un carré divisé en 9 cases.
  • L’espace avec les encoches pour installer le canyon et au bout l’espace pour placer la Khazneh
  • Des espaces dessinés pour installer les cartes « villageois » du côté droit du canyon et du côté gauche, les cartes « influence »

A proximité du plateau, mettez à disposition différents éléments :

  • Les extensions de marché pour votre plateau individuel
  • Les tuiles « Négociant en or », Les tuiles « commerçant permanent »
  • Les tuiles « constructions »
  • Les tuiles « chameau »

Chaque joueur reçoit :

  • Son plateau individuel étant différent pour chacun des joueurs
  • Les cubes de sa couleur et les place dans les encoches à cet effet sur son plateau individuel
  • Les 5 travailleurs de sa couleur qu’il place à proximité de son plateau
  • Le pion de sa couleur qu’il place au centre du carré de 3X3 du plateau
  •  Les disques de sa couleur qu’il place sur le X de chacune des routes d’influence sur le plateau principal. En début de partie, il faut que ce soit la face vierge qui soit visible.
  • Le premier joueur reçoit 1 jeton « chameau », le second en reçoit deux et ainsi de suite.
  • 6 tuiles « commerçants » pris depuis le sac en velours et les place dans l’ordre du tirage sur l’espace en bas de leur plateau individuel nommé « la ligne de marché ». Dans le cas où un joueur pioche 3 commerçants identiques, ils doivent les enlever et en reprendre 3.
  • 4 tuiles « commerçants » mais, il doit les placer au-dessus de leur plateau individuel en faisant correspondre la couleur du jeton avec celle présente sur leur plateau individuel.
  • 2 cartes « influence », il en conserve une face cachée (après en avoir pris connaissance) et défausse l’autre.

Avant de commencer la partie, compléter dans l’ordre du tirage le canyon avec les différents commerçants jusqu’à que celui-ci soit complet c’est-à-dire 20 tuiles.

How To Play ?

Dans ce jeu de stratégie, vous aurez l’objectif d’avoir placer les 9 cubes de votre plateau individuel sur les différentes pistes de commerce présent sur le plateau principal. Lors de votre tour, vous devrez déplacer votre marchand d’une case pour indiquer le lieu (et l’action de celui-ci- que vous avez choisi. Vous avez différentes possibilités :

  • Le plaza où vous pourrez prendre deux tuiles accessibles dans la section « Plaza »
  • Le Siq où vous pourrez prendre une tuile accessible dans la section « Siq »
  • Le marché où vous réaliserez vos actions de marché afin de faire avancer votre disque sur la piste lié à l’origine géographique de votre commerçant.
  • Le village où vous pourrez enlever vos pions « travailleurs » de votre plateau individuel et en fonction du nombre de pions que vous déchargez, vous pourrez prendre une carte « villageois » octroyant une habilité temporaire ou permanente

Dans le cas du Plaza et du Siq, une fois en possession de ou de vos marchands, vous devrez les placer sur votre ligne de marché (dans l’ordre que vous voulez) entraînant un effet de coullisage vers la droite de ceux présents. Les marchands sortant de votre ligne de marché doivent être placé dans la partie supérieur de votre plateau individuel en faisant correspondre les couleurs.

C’est l’espace de marché qui est le point crucial du jeu vous permettant de réaliser les actions nécessaires pour placer vos cubes d’influence sur les différentes pistes de commerce. On va faire un peu des maths ici !  Afin de marquer votre choix de commerce, vous allez placer un pion travailleur en dessous de la colonne de commerçants présents au-dessus de votre plateau individuel.

Mais, quelle colonne choisir me direz-vous ?

Au niveau des encoches travailleurs, vous avez les symboles illustrant avec qui vous pouvez commercer (c’est ce qui différencie chacun des plateaux). Par exemple, la Chine commerce avec l’Egypte, dans ce cas, vous allez compter le nombre de tuile « Chine » présent dans votre colonne que vous allez multiplier par le nombre de tuile « Egypte » présent dans votre ligne de marché. Si vous avez 3 tuiles « Chine » en colonne et 4 tuiles « Egypte » dans votre ligne de marché, vous obtenez le résultat 12.

Mais à quoi sert ce résultat ?

Cela va vous permettra d’avancer sur la piste d’influence, marqué par votre pion « travailleurs », du nombre de cases obtenus lors de votre acte de commerce. Sur chacune de ces pistes d’influence, la 4e case vous rapporte un bonus (extension de marché, négociant en or, commerçant permanent, constructions). Une fois que vous arrivez sur cette case, vous retournez le disque pour mettre le symbole cube face visible, vous continuez votre parcours jusqu’à pouvoir décharger un cube dans l’une des zones prévues à cet effet. Une fois le déchargement effectué, vous mettez votre disque face vierge visible.

Cela va de même pour la piste de commerce lié au commerce local (bédouin) où vous gagnerez des jetons « chameau » vous permettant d’avancer d’un nombre de cases supplémentaires équivalent au nombre de tuiles « chameau » dépensées sur les différentes pistes d’influence. Mais aussi, de remporter des cartes « influence » supplémentaires ! Une fois celles-ci achevées, vous pouvez aussi y placer un de vos cubes.

Finalement, on en pense quoi de ce jeu ?

Pour une fois, j’accroche à fond dans un jeu de programmation… Habituellement, je me fais laminer et je n’arrive pas à voir les meilleures options à saisir ! Ici, j’ai vraiment pris un sérieux plaisir à jouer et à essayer d’organiser mes commerçants afin de placer mes cubes. Peut-être que le jeu est suffisamment équilibré pour qu’après quelques tours, un joueur ne sente pas qu’il ne pourra pas remonter la pente comme j’ai eu le cas dans Otys par exemple. Dans Otys, il y a un vrai effet boule de neige car c’est ta programmation de départ qui est décisive pour l’ensemble de la partie. Tandis qu’ici, le tirage au hasard des tuiles permet aux joueurs d’ajuster leur stratégie. Si vous aimez planifiez, vous allez surkiffer ! Vous pouvez planifier vos actions mais aussi anticiper les actions de vos adversaires grâce à la position de leur commerçant dans le carré de 3X3.

Pour ma part, on peut clairement dire que la mécanique est fluide, précise et claire ! On sait où l’on va et rien n’est laissé au hasard. Sans oublier que nous sommes face à un jeu asymétriques de qualité. De plus, la thématique colle parfaitement à la mécanique rendant le jeu super immersif tout comme aux faits historiques de cette région. On kiffe vraiment on met un bon 9/10.

Du côté de l’interaction, on est plutôt dans de l’indirect. On ne va pas aller faire le bazar dans le jeu de l’autre. A moins que prendre les tuiles qu’il convoite pourrait être une forme d’interaction ou la manière de placer son pion sur la grille de 3X3 pour le bloquer dans ses déplacements. C’est des suppositions car dans aucune partie, nous n’avons joué de cette manière-là, on a observé la stratégie de l’autre afin d’optimiser la sienne sans jamais s’entraver. On est plutôt pacifique dans ce type de jeu.  On part plutôt sur un 7/10.

Maintenant du côté esthétique et matériel, c’est dingue tant à la fois la qualité des illustrations que du matériel. On commence avec les parties du canyon en plastique moulé et prépeint. C’est juste trop bien et hyper immersif. Les illustrations sont super jolies avec pleins de couleurs. Maintenant, lors de l’installation, on doit être hyper minutieux pour installer le canyon sans endommager le plateau. En effet, les parties du canyon s’insèrent dans le plateau à l’aide de petites encoches. Je me demande comment le plateau va tenir avec cela…. On part sur un 8/10.

Pour finir, un bon 8/10, une très chouette découverte qui m’a réconcilié avec les jeux de programmation. On verra avec le prochain si j’accroche à nouveau !

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Pandemic : intervention d’urgence, l’addiction est dans la solution

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Dans ce nouvel opus de la saga pandémie, et il faut dire qu’il y en a des thématiques ! On est passé du standard se déclinant sous différentes thématiques par la suite, ils ont tenté l’aventure des legacy. Et maintenant, pour le plus grand plaisir des accros de la gamme, une version express mettant à rude épreuve vos nerfs avec la version « Intervention d’urgence ».

De plus, cet opus édité chez Z-Man Games a été développé par Kane Klenko, plutôt surprenant quand on sait que l’auteur phare de la gamme est Matt Leacock. Dans cette nouvelle version, vous incarnerez une série de spécialistes spécialement recrutés par les hauts commandants à l’échelle mondiale afin d’embarquer dans un avion, spécialement conçu pour cette mission de haut vol, pour porter secours aux différents états atteints d’une catastrophes.

Cette version est à 100% coopérative et palpitante, distribuée par Asmodée, pour un groupe de joueurs de 2 à 4 personnes à partir de 8 ans avec une durée d’intervention d’environ 20 minutes.

Prêt à embarquer pour la crise cardiaque ?

Chacun des joueurs incarnera un spécialiste, avec une habilité spéciale, présent à bord de ce vol et recevra aussi un set de 6 dés de la couleur de son pion. Sur chacun des dés, vous retrouverez des symboles représentant à la fois les différentes salles d’intervention mais aussi une face avion vous permettant de vous déplacer d’aéroport en aéroport afin de délivrer la marchandise au pays en état de crise.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne faut pas jouer avec Tata qui a un souffle au cœur ou préparez votre téléphone prêt à appeler le 112. C’est clair que dans ce jeu, vous allez être mis à une rude et solide épreuve face à votre résistance au stress. C’est tout le piment de ce jeu clairement !

Plusieurs facteurs vont influencer votre jauge de stress… En premier, le sablier où vous avez deux minutes maximums pour résoudre le plus d’actions possibles, chacun à votre tour, se déclinant comme suit :

  • déplacer l’avion
  • se déplacer dans les différents espaces de l’avion
  • produire des ressources grâce à vos dés
  • éliminer ses déchets liés à la production de ressource
  • délivrer le territoire sinistré

Dans le cas où votre sablier se termine sans que vous ayez pu délivrer la zone en sinistre, vous devez retirer un palet mauve de votre QG. Dans le cas où votre QG se retrouve sans palets mauves, vous perdez la partie (l’une des fins de partie possible). Mais ce n’est pas tout, le jeu vous propose de pimenter votre expérience en la corsant grâce aux rajouts possibles cartes crises vous privant de dés à cause de bourrasque par exemple.

Franchement après plusieurs parties, on a toujours envie d’y rejouer comme si le stress procuré avait un côté addictif. Pour la plupart des parties, nous avons fini par hurler en disant « Mais dépêche-toi », « Vas-y mais fait cela ». Une chose est plus qu’évidente, il n’a laissé personne indifférent. D’un côté, il y a ceux qui en redemande à fond et de l’autre, ceux qui ont besoin d’une petite pause pour laisser leur palpitant reprendre son souffle. Même la deuxième catégorie revient pour reprendre sa petite dose d’adrénaline.

La mécanique est d’une simplicité et d’une efficacité déconcertante tout en offrant des vrais moments d’amusement et tout de même de stratégie. il est vrai que certain puriste ou afficionado de l’élaboration de la meilleure stratégie auront les poils qui se hérissent avec cet opus. Tout repose sur la rapidité dans les choix face à un lancé de dé. On pourrait dire que l’on est face à un jeu purement de hasard à la suite des inconnues laissées par les lancés de dés… Et bien, je ne suis pas forcément de cet avis ! Le hasard dans ce jeu est totalement, pour moi, occulté à partir du moment où ce sont les choix stratégiques de conservation ou de relance des dés qui priment. Le joueur (et les autres aussi) a clairement une influence décisionnelle dans le déroulement de la partie et donc dans l’élaboration de la stratégie de groupe.

D’ailleurs, avant de me lancer dans l’écriture de cet article, j’ai hésité à l’écrire sous une bannière « outil de travail » dans ce sens qu’il pourrait être un très bon jeu de teambuilding d’entreprise posant la question de la gestion du stress face à des cas de crises.

Pour ma part, on est vraiment sur un très bon 8,5/10 pour la partie mécanique.

Du côté de l’interaction, c’est le cœur de touche du jeu, on ne peut pas plus coopératif même si le côté temps ne permet pas une coopération optimale en termes de choix. Par moment, on râle d’avoir mal joué certains dés. Mais, bien entendu, c’est l’objectif même du jeu. Si vous retirez le facteur temps, cela perd de son intérêt. Même si avec des enfants, je conseille pour lancer les premières parties de compter deux sabliers plutôt qu’un seul afin de permettre aux plus jeunes d’élaborer une stratégie ainsi qu’un choix conjoint. Lorsqu’ils ont compris, vous pouvez repartir sur un sablier de deux minutes. On part sur un 8/10.

Le côté esthétique et qualité du matériel, on est clairement sur du 9/10. La qualité des éléments est impeccable, on prend du plaisir à observer les différents dés, les illustrations. Tout est déjà très joli mais surtout de très bonne qualité. Vous vous en rendrez compte dès l’ouverture de la boîte qui est déjà de très bonne qualité aussi. Je pointerai juste un petit quelque chose, c’est la différence entre les dés verts et bruns qui pour moi en tant que daltonien est très difficile à distinguer. Maintenant, une personne sans cette difficulté n’a aucun souci pour les distinguer.

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[ 🔵 7 Wonders Duel, everytime everywhere… So addictive 😅]

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Vous avez peut-être vu passer l’annonce de Repos Production où vous êtes déjà bêta-testeurs de l’application 7 Wonders Duel. Pour ma part, j’ai la chance d’y avoir accès et franchement, j’attends avec impatience la version définitive ! Avec cette version applicative du jeu, fini les longs trajets en métro ou les soirées où tes potes ne sont pas libres pour jouer.

Comme vous pouvez le voir sur l’écran d’accueil, vous aurez plusieurs possibilité :

➡️Le jeu en local contre l’AI. D’ailleurs, elle est coriace car je me prends des raclées à chaque fois

➡️Le jeu en local mais side by side. Dans le cas où vous voudriez jouer avec un pote mais vous n’avez pas sur vous le jeu. Très chouette comme idée je trouve

➡️La version Quick match qui vous permettra de vous mesurer à un autre joueur online.

Au final, même si l’application en développement, on retrouve la qualité et le plaisir du jeu de carte. Un très chouette projet qui va en ravir plus d’un, j’en suis plus que sur !

Bon sur ce, j’y retourne pour essayer de vaincre l’AI… Apparement, je ne suis pas super bon… Sachant que Bruno Cathala a gagné déjà 17X….

En attendant la sortie officielle de l’application, vous pouvez patienter en achetant le jeux de cartes et son extension !

7 Wonders Duel – Boite de base

7 Wonders Duel – Extension “Panthéon”

Cover réalisée par Nuage vecteur créé par slidesgo – fr.freepik.com

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Terrors of London, le deck-building de l’effroi !

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Dans ce jeu édité par Kolossal Games, vous aurez des frissons dans le dos après une partie ! Idéal pour un vendredi 13… Pour ne rien gâcher, il s’inspire du style Victorien, So British !  Le speech de départ, dans l’ombre de Londres, les terreurs grouillent… Les puissants overlords conspirent les uns contre les autres, liguent à leur cause des hordes de monstres afin de faire la basse besogne ! Mais un seul pourra se proclamer maître de la nuit.

Je ne sais pas vous, mais à la lecture de cette introduction, mon salon se transforme en rue pavée londonienne reluisante à cause de la brume de la Tamise… Et au loin, j’aperçois des ombres difformes s’échapper au loin par les ruelles adjacentes.

Vous me direz ce que vous en avez pensé… Je peux déjà vous dire que vous pourrez être jusqu’à 4 à avoir la chair de poule pour une durée de maximum 40 minutes… Attention, ce jeu n’est pas à mettre dans toutes les mains vu les illustrations d’un côté et de l’autre, le niveau de complexité. En effet, il faut bien se rendre à l’évidence que ce jeu s’adresse à un public de confirmé.

Dans ce jeu, vous aurez l’occasion d’incarner un Overlords de votre choix et pour ça, il y en a du choix avec les extensions. C’est un point que j’ai vraiment apprécié car au total, on se retrouve avec un total de 12 Overlords, réparti en 4 factions (Mortels, Bêtes, Esprits et mort-vivant) ayant chacun des capacités spécifiques nommées cartes « Influence ». Le jeu ne risque pas de s’essouffler après 2 parties. Tout au long de la partie, vous aurez la possibilité de construire votre deck en achetant des cartes sur la zone de « Marché ».

Comment mettre en place le jeu ?

  1. Sélectionner un Overlords, prener sa carte que vous placez devant vous et placer le marqueur de vie au maximum
  2. Constituer votre deck de départ en sélectionnant 2 cartes « Influences » correspond à votre overlord parmi les 5 possibilités.
  3. Ajouter à vos 2 cartes « Influences » 3 fanatiques et 5 adaptes pour arriver à un total de 10 cartes. Mélangez-les et piochez-en 4 si vous êtes le premier joueur ou 5 pour les autres.
  4. Constituer la zone de jeu en installant l’espace de « Rue » en mélangeant les cartes « Monstres » et « Reliques »
  5. Dans cette même « Rue », placer à côté de la dernière carte retournée, les cartes « Acolytes » face cachée.

Vous êtes fin prêt pour terroriser les rues de Londres et devenir le maître de la nuit !

Lors du tour du joueur actif, celui-ci sera découpé en 3 phases avec d’abord la phase d’action, la phase de nettoyage et pour finir la phase de pioche.

Que peut-on faire lors de la phase d’action ?

Jouer une carte de sa main 

Cette action n’entraîne aucun coût et vous permet de placer face visible une carte dans la zone de jeu. Maintenant, vous pouvez activer la carte jouée à la condition d’avoir les ressources nécessaires en votre possession. Les ressources sont de 3 types (pièce, pouvoir et régénération). Simplement, vous devez dépenser un certain nombre de ressource dans le but d’activer une faculté d’un de vos monstres. Si vous jouez une carte « Influence », vous devez avoir impérativement un monstre de votre faction (symbolisé par l’icône sur la carte de votre overlord). Dans le cas contraire, la capacité de la carte « Influence » ne peut pas être activée. Pour terminer, lorsque vous jouez une relique à la différence des deux autres types de cartes, celles-ci ne sont activées que si vous décidez de réaliser l’action « Relique ». 

Acheter une carte de la rue

Attaquer un Overlord

Pour attaquer un Overlord adverse, vous devrez dépenser les ressources « Pouvoir » dans votre réserve. Les dégats infligés correspondent au nombre de jetons « Pouvoir » dépensés. Maintenant, il est tout à fait envisageable que l’Overlord adverse puisse se défendre grâce à des cartes ayant la fonction « Armure ».

Constituer une Horde

Dans ce cas-ci, afin de constituer votre Horde, vous devez respecter les conditions d’associations présentes sur vos cartes (à nouveau représenté par les icônes des factions).

Activer une Relique

Cette action vous permet d’activer une « Relique »

Réaliser l’action de son Overlord

Hanter

Passer

Le joueur a le droit de réaliser autant d’actions qu’il souhaite dans les limites de ses possibilités. Son tour prendra fin lorsqu’il choisira l’action « Passer ». Une fois cette dernière action réalisée, vous passez à la phase de nettoyage où les monstres n’ayant pas été marqués par un jeton Hanter seront défaussés de votre zone de jeu. Faites la même chose avec les ressources inutilisées de votre réserve. Les Reliques ne subissent pas le nettoyage mais vous ne pouvez pas en avoir plus de 3 en jeux. Si vous voulez en jouer une, vous devrez défausser l’une des 3 présentes sur votre zone de jeu.

Une partie se termine quand il reste un seul Overlord vivant !

Qu’apporte la première extension « Le tombeau du Reptile » ?

En plus de rajouter, 4 OverLords : Sobek, Prometheus, Cain et Elizabeth. Cette version propose des twists par rapport à la version de base en rajoutant la fonction des jetons « Terreur ». Ces jetons sont collectable grâce à la capacité déclenchée de votre Overlord. Cette capacité se déclenche automatiquement au début de votre tour de jeu. Vous devrez collecter ces différents jetons afin de pouvoir déclencher les autres capacités de votre Overlord.

Ce n’est pas tout ! Cette extension, rajoute aussi la fonction des « Refuges ». Cette fonction est une variante supplémentaire. Vous pouvez tout à fait jouer sans les rajouter.  Vous mettez en place la « Rue » comme dans le jeu de base mais cette fois-ci, vous rajoutez les 4 jetons « Refuge » en dessous des 5 cartes face visibles. Le jeton Abbaye de Westminster doit impérativement placé sous la cinquième carte. N’oubliez pas de placer le jeton Acolyte sous la pile des cartes Acolyte. Sur chacun des lieux, une action y est associée. Lors de l’achat de l’une des cartes, vous pourrez en plus activer la fonction de ce lieu. La carte Abbaye de Westminster vous permet de détruire la carte lui étant associé à la condition de dépenser 1 pièce.

Jamais 2 sans 3 ! Voici l’extension « Les serviteur de la Porte Noire »

Avec celle-ci, fini les cartes «Influence », vous devrez recruter des vassaux afin de pouvoir renforcer la capacité de votre Overlord.

Mon ressenti lors de la réception de la boîte, j’ai surkiffé la visuel de la boîte en elle-même. Cela traduit totalement l’ambiance du jeu. Pour terminer, la boîte s’ouvre comme un livre avec une fermeture aimantée. Cela rajoute un bel effet lors de l’ouverture. Maintenant, j’ai été décontenancé lorsque j’ai vu que le livret complet des règles n’était pas présent mais devait être téléchargé sur le site web. N’étant pas un habitué des KS, je ne peux pas vous dire si cela est courant comme pratique. Par la suite, cela a été assez laborieux pour retrouver tout le matériel car certaines cartes se retrouvent dans d’autres paquets. J’en ai fait tout de suite part à la maison d’édition qui m’a demandé de lui envoyer mes remarques pour améliorer le jeu et surtout l’expérience du joueur. En effet, ces petites accroches pourraient rendre compliqué la prise en main du jeu par un joueur débutant. Quelqu’un plus expérimenté comprendra assez vite les rouages du jeu et se lancera sans trop de problème. J’ai particulièrement apprécié la pro-activité de la maison d’édition et surtout sa volonté de s’améliorer encore #Gommettes !

Pour ce qui est de la mécanique de jeu, tout d’abord, elle est évolutive grâce aux différentes extensions qui permettent d’augmenter la complexité mais aussi à diversifier la mécanique en rajoutant les « Refuges », les jetons « Terreur » et les cartes « Vassal ». Il vous faudra un certain temps avant d’avoir exploré en profondeur les différentes mécaniques et tactiques possibles. C’est rafraichissant d’avoir un jeu évolutif avec autant de combinaisons possibles.

Maintenant, il est clair qu’il s’adresse à des joueurs confirmés car la diversité des actions pourraient en perdre plus d’un. Il vous faudra être attentif à ce que vous avez dans votre main tout comme à la « Rue » afin de construire votre deck afin qu’il soit le plus efficace. Une courbe d’apprentissage assez lente avant de pouvoir naviguer les yeux fermés entre les différentes actions, les possibilités d’association entre les cartes ainsi que leurs fonctions spéciales. Pour les fans de deckbuilding,  je le recommande vivement pour les raisons évoquées ci-dessous mais aussi, ce jeu est tout aussi top à 2 joueurs qu’à 4 ! Je lui donne avec plaisir la note de 8 sur 10.

La question de l’interaction est ultra présente car on doit se mettre sur la face ! On n’arrête pas de s’attaquer sauf au début où l’on reste sage pour constituer son deck. Mais par après les coups vols dans tous les sens. Sans oublier que l’on va acheter des cartes et pouvoir embêter son adversaire. Cette interaction est explosive au moment où l’on rajoute les refuges car ceux-ci nous donnent  une possibilité supplémentaire d’agir sur le déroulement de la partie. Je lui donne sans problème un 9 sur 10.

Pour le visuel et l’esthétique, il faut bien se dire que la thèmatique, ce sont des monstres. Ce n’est pas joli un monstre mais, le travail graphique derrière est vraiment de qualité donnant une véritable cohérence aux différents éléments de jeux permettant de plonger totalement dans l’univers des auteurs. La qualité de la boîte, du matériel et l’esthétique des cartes fait de Terrors of London, un très bel objet à posséder dans sa Kallax ! Nous lui donnons aussi 9 sur 10.

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Turbulences, on est à 1710 % avec lui !

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Avant de me lancer dans l’explication du jeu ou encore de la campagne éclair vécue par ses créateurs. Qui est ce Thomas Planète ? Il se défini comme un artisan-designer avec la profonde volonté d’allier savoir-faire traditionnel s’imbriquant dans la modernité de notre temps.  Pour notre chance, en plus d’être doué dans son domaine, il est un amoureux des jeux de plateau et vous avez certainement déjà abordé son stand présentant des dés DIY ou encore son Dymaxion Map que j’apprécié tout particulièrement en tant que professeur de géographie.

Et ça, c’était l’avant Turbulences, la campagne Kickstarter a plus rapide que j’ai connue jusqu’à présent. Elle est finalisée en 3 minutes et est maintenant à 1710%… Un truc de dingue au point où des américains ont fait des demandes pour pouvoir s’en procurer un exemplaire. Bluffant mais pas étonnant quand on voit le produit en photo, quand on y joue et quand on a les pièces. J’ai été scotché dès la réception de la boîte avec un graphisme épuré, joyfull et invitant à la découverte.

Mais pourquoi un tel engouement ?

La thématique de ce jeu créé par Thomas Planète et Samy Maronnier a pour thématique le transport de colis entre des aéroports mondiaux. Jusque-là, on se dit « Why Not » et puis on se rend compte que les auteurs ont pris en compte des paramètres météorologiques, d’occupation du sol ainsi que liés au relief étant à la fois fixe dans le temps pour les montagnes et extrêmement mouvant pour la météo. C’est un savoureux mélange d’éléments hasardeux et prévisibles. Il ne faudrait pas oublier aussi la découverte du poids des paquets à livrer permettant l’accumulation de plus ou de moins de points.

Une partie se déroule toujours dans cet ordre :

  • Désignation du premier joueur en début de partie
  • Déplacements des avions de 2 cases sauf effet bonus
  • Possibilité d’atterrir afin de récupérer un colis
  • Faire tourner la rose des vents pour connaître le déplacement des nuages
  • En fonction de la situation, transformation des nuages en tempêtes pouvant entraîner des complications graves pour nos pilotes

Mécaniques de jeu

La mécanique de jeu est limpide et surtout évolutive. Tout d’abord, on a trois modes de difficulté en fonction du nombre de montagnes. 1 montagne = facile, 2 montagnes = moyen et 3 montagnes = difficile. Et c’est là que c’est chouette, une fois que l’on est un pilote aguerri de l’aéropostale, on peut rajouter les paramètres altitude et carburant ! Cela va se compliquer car le manque de kérosène pourra être palier par l’altitude de notre avion. En gros, des nouveaux paramètres pour mettre à rude épreuve nos méninges et notre stratégie. Cette étape-là n’est pas à lancer dès la première partie, je vous recommande de développer vos compétences dans ce jeu avec une belle progression linéaire.

La mécanique de jeu comme mentionné plus haut permet de développer une stratégie pouvant être mise à mal par des événements perturbateurs liés au hasard. C’est qui nous a clairement plu et tellement fidèle à la réalité. On donne un 9/10 les yeux fermés.

Interaction entre les joueurs

Elle est belle et bien présente mais n’interviendra qu’en second plan après plusieurs parties (si l’on veut qu’elle soit bénéfique dans notre stratégie). Dans un premier temps, vous serez plutôt concentré sur la sélection de vos colis et la météo plutôt que sur comment embêter vos adversaires. Même si, lorsque vous récoltez un colis, vous donnez un point bonus à l’adversaire où se trouvait ce colis. Mais une fois que vous maîtrisez le tout, vous vous lancez en pirate de l’aviation et vous provoquez des accidents (non volontaires ^_^) pour embêter vos petits camarades. C’est juste excellent et nous lui donnons un 8/10 car ce n’est pas à la première partie que cela démarre.

Visuel et matériel

Le matériel, c’est de la folie. C’est trop beau, d’une précision topissime. Lorsque tu reçois la boîte, tu redeviens un gosse à Noël sous le sapin. Chacune des pièces est méticuleusement travaillée dans le souci du détail mêlé à des couleurs chatoyantes. C’est du beau boulot qui plus est 100% français et en bois recyclé.

Pour répondre aux différentes questions sur la solidité du matériel, il l’est clairement. Les pièces ne vont pas se casser après trois parties. Dans mon cas, je l’ai sorti plusieurs fois déjà pour l’article, la vidéo et jouer bien entendu et franchement aucun souci. Bien entendu, dans le cadre d’une utilisation standard.  On est conquis de chez conquis. Un 10/10 tout bon tout chaud et mérité.

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Samsara, bol tibétain & baguettes d’encens AKA la zenitude en boîte

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Depuis les années que je joue, je suis passée du thème science-fiction au thème historique en passant par le réaliste mais c’est bien la première fois que je rencontre un jeu basé sur la notion du Karma. Revenons un peu sur cette notion asiatique de la justice cosmique. Cette justice part du principe que toutes bonnes actions vous enrichiront sur le plan personnel alors que les mauvaises actions vous reviendront violement dans la face comme un boomerang. Qui n’a jamais entendu « C’est le karma ».

J’ai trouvé rafraichissant la thématique ancestrale venant d’un autre continent abordé par Oka Luda dans ce jeu. Ils se sont imprégnés d’éléments réels afin de constituer à la fois le plateau de jeu faisant référence au Samsara tibétain. Le Samsara est une représentation des cycles de vie liée au principe de transmigration ou de réincarnation. Ces réincarnations sont dépendantes de la qualité du Karma. Voici voilà, vous avez compris l’origine du titre.

Pour en venir aux mécaniques du jeu, nous nous trouvons face à un principe de Deckbuilding où l’objectif est d’atteindre le nirvana (pas le groupe…). Durant une partie, vous allez devoir parcourir ce Samsara afin de collecter des cartes représentants différentes divinités avec l’objectif ultime de ramasser des Amulettes d’Eternité. Le premier ayant obtenu ses 5 amulettes remporte la partie.

Pour constituer la main de départ, chaque joueur va devoir piocher 4 cartes bons karma et 4 cartes mauvais karma. L’ensemble des cartes piochées sont mélangées et à ce moment-là, chaque joueur prend 4 cartes.  Une fois cette étape faite, vous pouvez commencer à vous déplacer sur le cycle de vie afin de récolter des cartes associées aux différentes sections du plateau. Chacune des divinités ont des fonctions spéciales pouvant être activées. Petit piège, lorsque vous vous réincarnez, vous devez replacer deux cartes de votre main sur le plateau… Bien entendu, vous ne pouvez pas vous débarrassez du mauvais Karma.

Une fois que vous avez pu récupérer une carte Expérience, plusieurs actions s’offrent à vous. Vous pourrez acquérir des Amulettes d’Eternité ou réaliser les actions spéciales de la carte en question. Pour l’acquisition des amulettes, vous devrez avoir dans votre jeu les symboles identiques à ceux présents sur l’amulette convoitée. Un point intéressant à soulever est la possibilité de faire varier la difficulté du jeu avec les amulettes à 2 symboles ou 3 symboles.

Une action joker est possible avec les cartes bons Karma pouvant remplacer les symboles manquants. Attention à ne pas défausser trop de bon Karma surtout, si vous commencez à utiliser les symboles sombres des cartes Expérience… Ceux-ci attirent le mauvais Karma avec un principe de compensation.

Du côté des effets directs des cartes, nous nous retrouvons avec des cartes Actions et des Evanescentes. L’avantage des secondes est que leur action se répète à chaque tour jusqu’à l’obtention d’une amulette. Les dernières actions spéciales s’obtiennent grâce aux Amulettes d’Eternité et varient en fonction du personnage sélectionné.

De façon générale, pour la mécanique de jeu, nous nous retrouvons avec une 8/10. Elle est agréable, accessible et suffisamment élaborée que pour intéresser aussi des joueurs expérimentés.

L’aspect interactif entre les joueurs est relativement faible. On joue pour soi et pour améliorer son Karma. Dans un sens, c’est logique de ne pas pouvoir coudeputé son adversaire mais nous aurions apprécié pouvoir perturber la réincarnation des autres *HAHAHA* Quitte à se choper du mauvais Karma. Mais, il faut tout de même rester attentif au plateau d’à côté ou d’en face car on veut être le premier à atteindre le Nirvana. L’interaction se retrouve plus dans la réflexion que l’on porte sur la stratégie élaborée par l’autre en comparaison avec la sienne. On lui accorde la note de 7/10 pour ce point.  

Pour l’aspect esthétique et matériel, nous trouvons que les illustrations respirent le bonheur et cela met le sourire quand on les regarde. Les couleurs et la symbolique qu’elles renvoient sont positives. On accroche clairement tout comme les enfants qui foncent sur la boîte. Un 8/10 s’impose.

On aime ✅ :

  • La cohérence entre la thématique et les éléments graphiques et matériel
  • Le fait de ne pas pouvoir se débarrasser du mauvais Karma, cela illustra bien la philosophie inspirant ce jeu
  • Les visuels colorés et attractifs
  • Un matériel de qualité

On aime moins ⛔ :

  • L’interactivité réduite entre les joueurs. C’est un jeu basé sur les philosophies orientales, l’agressivité et les coups de p**** ne sont pas bons pour le Karma
  • Les conditions de déplacement sur le plateau, un côté frustrant mais logique

[🧘‍♂1-5 🚸 12 ans ⏰60’ 💶36,90€]

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Greenville 1989, le dark side du Dixit

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Ce jeu, je l’attends depuis des mois ! Pour être encore plus précis, depuis le salon d’Essen 2018 où j’ai pu le tester. D’ailleurs, j’avais déjà accroché aux jeux de cette maison d’édition francaise Sorry We Are French avec tout d’abord Ganymède et par la suite, Immortal 8.  Si vous avez testé ce dernier qui je l’avoue est destiné à un public Geek,  vous aurez sans aucun souci remarqué le style graphique super appréciable commun avec Greenville. Nous le devons à ce jeune graphiste mais talentueux, David Sitbon.

Tout le monde fait le raccourci super rapide pour dépeindre l’univers dans lequel on se trouve, on dit « Tu connais Strangers Things sur Netflix ? » Si on vous répond positivement et en plus, les joueurs autour de la table accrochent à la série, tu es sûre que cela va marcher. On est dans un univers américain des années 80 qui fera vibrer n’importe quel trentenaire ayant passé son adolescence à vivre de VHS, de série Sci-Fi et passer ses après-midis en vélo à sillonner les rues de son quartier.

Comme tout bon univers américain des années 80, vous vous retrouvez dans une bourgade où se retrouve la boutique de Comics, le cinéma, un diner à l’américaine (comme chez Pop’s dans Riverdale autant faire des références à Netflix) mais sans oublier les événements paranormaux et dérangeants. Nous devons ce super jeu à la fois à la maison d’édition, son graphiste mais aussi et surtout son auteur, Florian Fay. Ce jeu est également distrbué par Novalis (et non Asmodée comme j’ai pu le dire sur Twitter *moment gênant*).

Voici le synopsis de la boîte : « Alors que vous rejoigniez vos amis à une soirée bowling, le monde a d’un seul coup changé ç Vous êtes toujours à Greenville, mais celle-ci semble s’être vidée de ses habitants. Des phénomènes étranges se déroulent sous vos yeux. Vous pensez à un mauvais rêve ou à un cauchemar, mais cela semble bien être la réalité… Comment êtes-vous arrivés ici ? Comment allez-vous en sortir ?

Comment fonctionne ce jeu ?

Tout d’abord, chacun des joueurs prends un personnage et sélectionne sa tuile ainsi que 3 tokens lui faisant référence. Sur le plateau de jeu, vous placez un des trois tokens sur le centre et sur les bulles spéciales, vous y placer des « Joker » à utiliser durant la partie. Ces jetons sont illustrés d’éléments faisant bien évidemment référence à l’époque allant du canard en caoutchouc à Simon (faites une recherche Internet… Voilà, vous avez tous fait « Ah ouai ce jeu »). Le premier narrateur est désigné (c’est celui qui a en dernier regardé une série ou un film d’horreur) et vous distribué une carte à chacun des joueurs qu’ils placent devant lui.

Ensuite, en commençant par le narrateur, vous allez décrire la carte tant sur ce que vous voyez que les émotions mais aussi sur les actions que vous allez faire dans cette situation. Je vous le rappelle, c’est un jeu narratif, racontez une histoire, cela fera vivre votre aventure et rendra cela encore plus fun. Vous me dites mais on est perdu aux quatre coins d’une dimension parallèle et on peut discuter… No sense ! Vous avez de la chance dans cet univers, vous avez des pouvoirs télépathiques *Chouette*

Une fois que vous avez présenté chacune de vos cartes, le narrateur va piocher le nombre de joueurs plus une carte et les placer autour du plateau de jeu en respectant à la fois les emplacements et l’ordre de tir. Grâce à vos super récits, le narrateur va vous associer à l’une des cartes présentes autour du plateau. Pour cela, il utilisera l’un des tokens vous représentant et le placera face cachée. Attention, ici, vous devrez aussi déterminer laquelle des cartes est associée à l’ectoplasme. L’univers n’a pas envie que vous vous retrouviez, je vous le dit…

Une fois l’association faites par le narrateur, les joueurs doivent s’associer aux différentes cartes avec le token restant les représentants. On est parti pour des grands débats et discussion sur ce qu’à pu voir le narrateur.

L’objectif est qu’il y ait une association correcte entre le token posé par le narrateur et celui que vous poserez. Dans le cas où il y a une correspondance, vous ne reculez pas dans les limbes de cet univers et vous récupérez la carte qui vous servira de point de départ pour la suite de votre histoire. Dans l’autre cas, vous reculez vous perdant dans cet univers hostile et lors du tour suivant, vous continuerez à décrire la même carte avec plus de convictions que la première fois pour ne pas entraver la réussite du groupe…

Eh oui, Greenville est un jeu 100% coopératif, il n’y a pas d’autres issues possibles. Pour gagner une partie, il faut que chacun des joueurs ait devant lui 4 cartes avant que l’un des joueurs ne soit à la fin du chemin qu’il a entrepris sur le plateau de jeu.

Pour nous, on lui donne 10/10. Vous me direz la perfection n’est pas de ce monde. C’est vrai mais, ce jeu a tellement de qualité et à chaque fois que je le sors, il plait. Je n’ai pas encore eu quelqu’un qui m’a dit :  « Franchement, il ne vaut rien ». Bien sûr, il y a des personnes qui ne vont pas aimer car ce n’est pas leur univers, ce n’est pas la mécanique de jeu qu’ils apprécient.

Maintenant objectivement, on peut clairement souligner que le travail visuel est d’une très grande qualité et demande un travail énorme. Il n’y a pas une illustration qui n’est pas réfléchie et chacune apporte un étonnement durant une partie.

Ensuite, la mécanique de jeu est claire, limpide et facile à mettre en place. Ils sont allé à la plus simple expression des règles. C’est un aspect que j’appréciegrandement. On n’a  pas de sentiment de superflu. Même si je me pose la question du troisième token ectoplasme… Serait-il possible qu’un joueur prenne son rôle ? Cela pourrait être fun non ?

Pour finir, la question de l’interaction se résume en : « C’est le cœur même de ce jeu ». Vous n’allez pas arrêter de discuter, de débattre afin de gagner la partie.

Le seul micro point d’ombre est qu’il faut être 3 pour y jouer, pas toujours facile mais Gus & Co a résolu le problème ! Merci à lui en tout cas.

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Gugong, la voie de la réconciliation

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Avant de nous lancer dans Gugong d’Andreas Steding, nous étions refroidis par son côté Eurogame nous rappelant Wendake qui malheureusement ne nous avait pas laissé un souvenir mémorable… Dans Wendake, les étapes de transactions et/ou de conversion de denrées avaient rendus le jeu lourd, complexe ne nous invitant pas à réitérer l’expérience…

Et bien, ici, avec Gugong, on peut dire qu’il a réussi à nous réconcilier avec ce style ! Alors pour ceux qui ne sauraient pas ce qu’est le style « Eurogame » en voici une définition :

« On appelle souvent ça le jeu « à l’allemande », ou alors « cubes en bois » (parfois « kubenboa » ou autres variations). Les Eurogames ont souvent une interaction indirecte (placement, blocage), ils demandent de gérer des informations (ressources, ouvriers, cartes, hasard, temps,…), puis de combiner le tout, d’optimiser nos ressources pour en ressortir le meilleur. La mécanique de jeu est souvent contraignante et votre objectif sera d’être en tête en fin de partie en combinant toutes les variables. »

Maintenant, on va vous expliquer ce qui nous a plus dans ce jeu co-édité par Game Brewer et Tasty minstrel Games ainsi que distribué par Atalia. Nous avons apprécié la thématique choisie même si ce n’est qu’un decorum que l’on vient déposer sur une mécanique de jeu bien huilée. C’est surtout cela que l’on attend d’un jeu, une mécanique de qualité et fluide. Et c’est ce que nous retrouvons ici. Malgré la fluidité, il faut savoir que Gugong reste un jeu « Expert » à partir de 12 ans.. A ne pas mettre dans les mains de son petit cousin qui découvre les jeux de société, d’accord !

Maintenant, nous sommes convaincus que le decorum est réussi et c’est un peu la cerise sur le gâteau. Alors ici, on adhère au thème ou pas. Le jeu se joue dans une Chine impérial où trahison et ambition s’entremêle pour accéder au pouvoir.

Voici le synopsis : « Chine 1570, l’Empereur de Longqing essaye d’éradiquer la corruption en la faisant simplement interdire officiellement, et en la rendant punissable par la mort. À la cour impériale, au lieu d’accepter des pots de vin, une nouvelle coutume voit le jour : l’échange de cadeaux…
Les joueurs jouent le rôle de familles nobles qui doivent offrir des cadeaux en utilisant un mécanisme de placement de cartes innovant, soudoyant ainsi les officiels de la Cité Interdite pour qu’ils effectuent certaines tâches pour eux. Celui qui se montrera le plus “influent” recevra l’honneur d’une audition auprès de l’Empereur dans le Palais de la Pureté Céleste. »

Un point que nous avons réellement apprécié est la rythmique de ce jeu. On n’a pas l’impression d’attendre une éternité entre les tours de jeu. Tout va assez vite, même si une partie dure entre 60 à 90 minutes. Sérieusement, c’est un point extrêmement important car cela permet de conserver une tension dans la partie. Alors, dans Gugong, une partie est définie en 4 tours appelé « Journée », elle-même subdivisée en :

  • Matinée permettant le placement du matériel
  • Journée où vous réalisez vos actions, on va faire un point dessus dans quelques lignes
  • La nuit où vous allez compter vos points.

Lors des premières parties, comme moi, il est fort possible que vous n’anticipiez pas les actions d’un des moments du tour. C’est plutôt fatal comme erreur…

Durant la journée

Dans cette phase de tour, vous jouerez sur le plateau qui est, pour moi, l’une des clefs de la fluidité de ce jeu. Il est très bien organisé ! 7 zones = 7 actions possibles :

  • La zone de « voyage » où vous pourrez récolter des bonus de différentes importances. En plus, ils vous seront utiles en fin de partie lors du décompte des points.  
  • La zone « Grande muraille » où en fonction de l’énergie investie vous serez récompensée. C’est celui qui pose le plus d’ouvriers qui remporte les points.
  • La zone « Intrigues » permet de devenir le premier joueur et a une fonction spéciale si vous finalisez la Grande muraille.
  • La zone « Grand canal » où vous pourrez commercer pour récolter de nouvelles cartes (je n’en ai pas encore parlé, mais ça arrive ^^) ainsi que les doubles serviteurs. Chouette ça mais vous devrez dépenser trois serviteurs pour accéder à la récompense…  
  • La zone « Décrets » est une zone délaissée en début (ou lors des premières parties) mais est essentielle… Elle apporte des bonus permanents ainsi que des points de victoire.
  • La zone « perles de Jade » est l’endroit où vous échangerez vos serviteurs contre du Jade. Vous obtiendrez uniquement des points de victoire en fin de partie grâce au Jade. Il faut juste savoir que plus le Jade s’amenuise dans la réserve plus est coûteux en serviteur…
  • La zone « Pavillon de la pureté Céleste » : Ici, c’est la clef de la réussite… Enfin, si vous ne voulez pas que le travail fourni ne serve à rien ! En effet, vos points ne seront comptabilisés en fin de partie que si vous arrivez à avoir une entrevue avec l’empereur.

Alors avant d’aller plus loin, il faut aborder le petit côté deckbuilding de Gugong. C’est grâce aux cartes de votre main représentant les pots de vin que vous pourrez activer les actions des zones. A la fois sur le plateau, vous avez placé aléatoirement des cartes dans les zones et avec les restantes vous constituez vos mains de départ. Maintenant, vous devez échanger une carte de votre main de valeur supérieur à celle présente sur la zone de votre choix. Si vous êtes dans l’incapacité, vous avez la possibilité de l’échanger mais vous devez dépenser deux serviteurs ou, vous échangez les cartes sans activer l’action de la zone.

Mais ce n’est pas tout, et c’est là que je me suis fait avoir ! En début de matinée, vous lancez les 3 dés du destin. Les nombres qu’ils indiqueront vous permettront d’obtenir des serviteurs supplémentaires durant la nuit à l’unique condition que les cartes de votre défausse (cartes récupérées du plateau durant la journée) portent des numéros identiques à ceux des dés du destin, j’espère que vous me suivez…

On peut clairement dire que Gugong mettra vos neurones en ébullition positivement. Vous ne sortirez pas du jeu avec un mal de crâne car vous avez dû revenir dans les règles des centaines de fois où vous rendre compte en fin de partie que vous aviez sauté un passage ou mal joué.

Ce qui est appréciable, c’est que les différentes phases dans les tours sont liées et auront un impact à court, moyen ou long terme. Il n’y a pas, non plus, un sentiment de déséquilibre entre les joueurs. Avec ce jeu, il vous faudra de l’adaptation ainsi qu’une bonne vision pour arriver à votre but sans toutefois oublier son adversaire.

La mécanique de jeu reçoit la note de 8/10 pour ce que nous avons évoqué plus haut mais aussi pour les deux autres clefs de réussite qui sont la clarté du plateau individuel ainsi que des symboles. C’est génial, tout est dit grâce au symbole.

Pour l’interaction, nous pencherions plutôt vers un 7/10. Vous le savez, nous sommes très friands des jeux interactifs. Maintenant, nous ne pouvons pas dire que Gugong est un jeu totalement soliste dans une partie à plusieurs. En effet, il y a une version solo et on apprécie toujours cette démarche quand elle est de qualité. Dans une partie, vous placerez vos pions, mais il y aura quand même de l’interaction car vous pourrez bloquer les coups de vos adversaires et quelquefois, on ne le voit pas venir du tout. Un sérieux conseil, placez vos serviteurs mais gardez toujours un œil sur le plateau de vos adversaires, dans un jeu de trahison et de corruption, il faut toujours éveiller son côté « espion ». On peut dire que l’interaction sera indirecte mais indispensable pour votre réussite.

Il faut souligner la qualité des illustrations réalisées par Andreas Resch et le matériel fournis dans la boîte vendue en boutique. Bien entendu, si vous avez opté pour la version Deluxe lors du KS, on est encore à un autre niveau (jade en verre, tuiles en bois, marqueur en métal). Ici, on analysera la version vendue en magasin et c’est déjà du beau matériel pour lequel nous lui donnons la note de 8/10.

Pour finir Gugong obtient la note de 7.5/10 car sa force est à la fois sa faiblesse. En effet, ce jeu cible un public bien précis et ravira l’ensemble des personnes fans de ce type de mécanique. Ils ont fait un choix fort et ferme mais par la même occasion, il laisse une partie du monde ludique sur le côté. Dès lors, ce n’est pas un jeu qui sera à la portée de toutes les mains. Mais, je vous rassure si vous avez envie de vous lancer dans un Eurogame de qualité, commencez par Gugong car, malgré une mécanique bien fournie, c’est un jeu fluide avec une mécanique sans accro. Après une partie finie, vous aurez envie de remettre le couvert pour développer une autre tactique. De mon côté, je continuerai à jouer à Gugong mais ayant réussi à me réconcilier avec ce type de jeu, je vais me lancer à l’attaque d’un autre, Gentes (même distributeur et éditeurs) !

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Histoire de peluches, un retour en enfance !

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Quand vous étiez petit, vous aimiez que vos parents vous lisent une histoire ? Adolescent, vous avez parcouru l’ensemble des livres Dont je suis le héros ? Maintenant, vous aimez jouer à Horreur à Arkham (JCE) ? Alors Histoire de peluches ne pourra que vous ravir et vous pourrez y jouer avec vos enfants !

Ce jeu se présente comme un conte tant sur le fond que sur la forme… En effet, le plateau de jeu est le livre lui-même faisant tout de même une centaine de pages, cela promet de belles aventures ! Il faut en tout cas remercier l’auteur, Jerry Hawthorne pour ce jeu car la qualité est au rendez-vous tant sur la qualité du récit que sur la mécanique de jeu ou encore le matériel d’une grande qualité.

Avec Histoire de peluches, vous aurez l’occasion d’incarner de 1 à 4 petites peluches pour défendre la petite fille, venant de quitter son lit à barreau pour un lit de grande fille, contre Crepitus. Ce jeu, édité par Edge/Asmodee (Plaid Hat Games pour la VO), est conseillé pour des enfants de 7 ans et plus avec des parties de 60 à 90 minutes. Alors, c’est chouette car cela permet d’initier votre famille aux principes du Dungeon-Crawler. Mais, il faut savoir que l’univers de ce jeu pourrait sortir tout droit de l’imagination de Tim Burton (que j’adore d’ailleurs) donc avant de lancer une partie avec vos enfants, tenez compte de leur sensibilité. D’ailleurs, pour la durée, il est annoncé entre 60 et 90 minutes, ceci pourra varier en fonction des joueurs autour de la table, des choix posés ou la part de hasard lors du tirage des dés. Il faut aussi souligner que la première partie sera bien entendu plus longue afin de se familiariser avec les règles.

Voici le synopsis du jeu : « Ayant juré de protéger la petite fille qui les aime, des jouets en peluche ont été entraînés dans la Décharge, un royaume surnaturel et fantastique sur lequel règne le Seigneur des Cauchemars ».

Au sujet des règles, je vous invite à les lire entièrement avant de débuter une partie mais, surtout, télécharger l’errata proposé par Edge. Cet errata répondra à la majorité des questions que vous vous posez en cours de partie. Voici le lien, cliquez-ici !

Avant d’analyser les différents aspects de ce jeu, il faut souligner que son prix pourrait vous pousser à renoncer à l’acheter. Il est vrai 69.95€, c’est une somme. Mais, vous ne le regretterez absolument pas et vous enfants non plus. D’autant plus, que dans le jeu, vous avez un fil conducteur entre les histoires mais aussi des fables avec une morale. C’est toujours chouette avec des enfants. Il faut savoir aussi Edge propose sur son site du matériel supplémentaire gratuitement :

  • Une chronique égarée #1, un nouveau chapitre
  • Un livre de coloriage
  • Des errata

Pour nous, nous lui donnons la note de 9/10 pour l’ensemble des aspects : Mécanique de jeu, Interaction entre les joueurs et Esthétique. Nous étions impatients de le découvrir depuis sa sortie en anglais sous le nom de Stuffed Fables. Nous n’avons pas été déçu, bien au contraire.

Pour l’aspect mécanique de jeu, nous n’aurions pas mis la note de 9/10 s’il n’y avait pas eu l’erratum. Lors des premières parties, de nombreuses questions ont pu être résolues grâce à ce document. Une fois en possession de ces documents, le jeu se déroule sans accroche et est très fluide. L’ensemble des consignes sont clairement indiquées et si ce n’est pas le cas, cela se retrouvera dans l’erratum.

Ici, je ne vais pas vous lister l’ensemble des actions possibles ou même de dévoiler certains éléments de jeu afin de ne pas gâcher votre récit. Mais, lors de la première partie, vous devrez choisir votre personnage avec des capacités particulières, vous lisez l’introduction et c’est parti pour l’aventure… Laissez vous guider par l’histoire et le livre. Après l’introduction, chaque plateau de jeu se présente sur une double page, du côté droit le plateau où se déplaceront vos personnages et sur le côté gauche, le récit et ses différentes « surprises » ayant un impact sur l’histoire. Lors d’un tour de jeu, vous devrez tirer 5 dés hors d’un sac et chacun des dés vous permettra de réaliser une action particulière en fonction de sa couleur afin de résoudre la scène sur laquelle vous vous trouvez et avancer dans l’histoire.

En effet, ce jeu est évolutif et vos choix auront un impact sur l’histoire. C’est ce que nous apprécions énormément, vous créez votre histoire. Cela a un petit impact tout de même, c’est l’impossibilité de recommencer une partie avec d’autres joueurs tant que l’on n’a pas fini sa propre histoire. Si vous voulez jouer avec des amis, vous pourrez les intégrer lors d’une histoire et puis peut-être les incarner. Les règles du jeu n’envisagent ce cas de figure. Un point que nous aurions aimé, même si cela fait perdre le concept de « Conte » est d’avoir un QR code donnant accès à l’Audio Book des histoires vécues par les peluches comme c’est le cas dans Watson & Holmes.

Ici, l’aspect interaction est à son maximum. Vous ne pourrez pas réussir si vous ne dialoguez pas avec votre partenaire. Ce jeu se veut totalement coopératif au point où dans certaines histoires, vous serez amené à réaliser des actions de groupe. Si vous jouez à ce jeu, autant y aller à fond et interpréter son personnage en lui donnant une voix, des émotions et des valeurs. D’autant plus que la traduction est admirable et de qualité. Donnez vie à votre récit et la partie ne sera que plus prenante pour vous mais, encore plus, pour vos enfants qui se prendront au jeu. Quel enfant n’a jamais rêvé que sa peluche s’anime ? Ou encore qui dans son enfance n’a pas imaginé la vie cachée de ses jouets lorsque l’on dormait ou que l’on était à l’école ? C’est juste magique !

Terminons sur l’esthétique et le matériel du jeu… Que dire à part bravo. La qualité du matériel est top, les visuels sont superbes. L’ouvrage « livre-plateau » est génial, de qualité, beau, très bien conçu. Les figurines sont nombreuses, robustes et bien finies.

Je vous recommande ce jeu, vous ne serez pas déçu et vous en aurez pour votre argent tant pour la qualité du matériel, que pour la qualité du jeu tout comme pour sa durée de vie. D’autant plus, que j’ai l’impression qu’il pourrait y avoir une extension à l’avenir.