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Greenville 1989, le dark side du Dixit

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Ce jeu, je l’attends depuis des mois ! Pour être encore plus précis, depuis le salon d’Essen 2018 où j’ai pu le tester. D’ailleurs, j’avais déjà accroché aux jeux de cette maison d’édition francaise Sorry We Are French avec tout d’abord Ganymède et par la suite, Immortal 8.  Si vous avez testé ce dernier qui je l’avoue est destiné à un public Geek,  vous aurez sans aucun souci remarqué le style graphique super appréciable commun avec Greenville. Nous le devons à ce jeune graphiste mais talentueux, David Sitbon.

Tout le monde fait le raccourci super rapide pour dépeindre l’univers dans lequel on se trouve, on dit « Tu connais Strangers Things sur Netflix ? » Si on vous répond positivement et en plus, les joueurs autour de la table accrochent à la série, tu es sûre que cela va marcher. On est dans un univers américain des années 80 qui fera vibrer n’importe quel trentenaire ayant passé son adolescence à vivre de VHS, de série Sci-Fi et passer ses après-midis en vélo à sillonner les rues de son quartier.

Comme tout bon univers américain des années 80, vous vous retrouvez dans une bourgade où se retrouve la boutique de Comics, le cinéma, un diner à l’américaine (comme chez Pop’s dans Riverdale autant faire des références à Netflix) mais sans oublier les événements paranormaux et dérangeants. Nous devons ce super jeu à la fois à la maison d’édition, son graphiste mais aussi et surtout son auteur, Florian Fay. Ce jeu est également distrbué par Novalis (et non Asmodée comme j’ai pu le dire sur Twitter *moment gênant*).

Voici le synopsis de la boîte : « Alors que vous rejoigniez vos amis à une soirée bowling, le monde a d’un seul coup changé ç Vous êtes toujours à Greenville, mais celle-ci semble s’être vidée de ses habitants. Des phénomènes étranges se déroulent sous vos yeux. Vous pensez à un mauvais rêve ou à un cauchemar, mais cela semble bien être la réalité… Comment êtes-vous arrivés ici ? Comment allez-vous en sortir ?

Comment fonctionne ce jeu ?

Tout d’abord, chacun des joueurs prends un personnage et sélectionne sa tuile ainsi que 3 tokens lui faisant référence. Sur le plateau de jeu, vous placez un des trois tokens sur le centre et sur les bulles spéciales, vous y placer des « Joker » à utiliser durant la partie. Ces jetons sont illustrés d’éléments faisant bien évidemment référence à l’époque allant du canard en caoutchouc à Simon (faites une recherche Internet… Voilà, vous avez tous fait « Ah ouai ce jeu »). Le premier narrateur est désigné (c’est celui qui a en dernier regardé une série ou un film d’horreur) et vous distribué une carte à chacun des joueurs qu’ils placent devant lui.

Ensuite, en commençant par le narrateur, vous allez décrire la carte tant sur ce que vous voyez que les émotions mais aussi sur les actions que vous allez faire dans cette situation. Je vous le rappelle, c’est un jeu narratif, racontez une histoire, cela fera vivre votre aventure et rendra cela encore plus fun. Vous me dites mais on est perdu aux quatre coins d’une dimension parallèle et on peut discuter… No sense ! Vous avez de la chance dans cet univers, vous avez des pouvoirs télépathiques *Chouette*

Une fois que vous avez présenté chacune de vos cartes, le narrateur va piocher le nombre de joueurs plus une carte et les placer autour du plateau de jeu en respectant à la fois les emplacements et l’ordre de tir. Grâce à vos super récits, le narrateur va vous associer à l’une des cartes présentes autour du plateau. Pour cela, il utilisera l’un des tokens vous représentant et le placera face cachée. Attention, ici, vous devrez aussi déterminer laquelle des cartes est associée à l’ectoplasme. L’univers n’a pas envie que vous vous retrouviez, je vous le dit…

Une fois l’association faites par le narrateur, les joueurs doivent s’associer aux différentes cartes avec le token restant les représentants. On est parti pour des grands débats et discussion sur ce qu’à pu voir le narrateur.

L’objectif est qu’il y ait une association correcte entre le token posé par le narrateur et celui que vous poserez. Dans le cas où il y a une correspondance, vous ne reculez pas dans les limbes de cet univers et vous récupérez la carte qui vous servira de point de départ pour la suite de votre histoire. Dans l’autre cas, vous reculez vous perdant dans cet univers hostile et lors du tour suivant, vous continuerez à décrire la même carte avec plus de convictions que la première fois pour ne pas entraver la réussite du groupe…

Eh oui, Greenville est un jeu 100% coopératif, il n’y a pas d’autres issues possibles. Pour gagner une partie, il faut que chacun des joueurs ait devant lui 4 cartes avant que l’un des joueurs ne soit à la fin du chemin qu’il a entrepris sur le plateau de jeu.

Pour nous, on lui donne 10/10. Vous me direz la perfection n’est pas de ce monde. C’est vrai mais, ce jeu a tellement de qualité et à chaque fois que je le sors, il plait. Je n’ai pas encore eu quelqu’un qui m’a dit :  « Franchement, il ne vaut rien ». Bien sûr, il y a des personnes qui ne vont pas aimer car ce n’est pas leur univers, ce n’est pas la mécanique de jeu qu’ils apprécient.

Maintenant objectivement, on peut clairement souligner que le travail visuel est d’une très grande qualité et demande un travail énorme. Il n’y a pas une illustration qui n’est pas réfléchie et chacune apporte un étonnement durant une partie.

Ensuite, la mécanique de jeu est claire, limpide et facile à mettre en place. Ils sont allé à la plus simple expression des règles. C’est un aspect que j’appréciegrandement. On n’a  pas de sentiment de superflu. Même si je me pose la question du troisième token ectoplasme… Serait-il possible qu’un joueur prenne son rôle ? Cela pourrait être fun non ?

Pour finir, la question de l’interaction se résume en : « C’est le cœur même de ce jeu ». Vous n’allez pas arrêter de discuter, de débattre afin de gagner la partie.

Le seul micro point d’ombre est qu’il faut être 3 pour y jouer, pas toujours facile mais Gus & Co a résolu le problème ! Merci à lui en tout cas.

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Les après-midi ChocolaDés #2

La deuxième édition a eu lieu l’après-midi du 21/04/2019 à l’atelier de Frederic Blondeel Chocolatier sur Koekelberg Merci pour l’accueil.

Pour cette édition, le Soleil ☀️ était de la partie lui aussi. Lors de cette édition, nous avons pu découvrir un prototype (tout bientôt en Kickstarter) : X-Odus mêlant stratégie coopération.

Au plaisir d’organiser déjà la troisième !

Quelques photographies du prototype présent : X-Odus

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Ludinord, comme si j’y étais ! Merci Quentin Gabrielli

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Malheureusement, cette année, je ne pouvais pas être présent à Ludinord… Pourtant, c’est la porte à côté ! J’espère pouvoir faire Paris Est Ludique… J’ai n’ai encore rien réservé -_-‘.

Ne pouvant pas être sur place mais voulant tout de même vous faire un petit retour sur cet événement de qualité, j’ai demandé à un ludiste, Quentin Gabrielli, du Nord-Ouest de Bruxelles le compte-rendu de sa journée à Ludinord. Encore merci à lui d’avoir pris le temps d’écrire cela.

Deuxième année consécutive que je participe au festival Ludinord. J’étais impatient d’y être car Mons-en-Baroeul n’est qu’à 1h de route de chez nous. Cette année je n’y allais que le dimanche, départ donc de Bruxelles vers 9h et arrivée sur place peu avant 10h.

Le festival se produit sur deux sites différents mais espacés que de quelques centaines de mètres. L’organisation y est impeccable, beaucoup de bénévoles et la restauration à prix très démocratique. Pas mal de tables de jeux, toutes bien remplies mais pas trop à la fois, on y trouve toujours une petite place pour jouer rapidement, Mis à part les nouveautés qui là demandent un peu de patience pour y jouer. Des jeux familiaux, d’ambiance, de figurines, de rôles, jeux en bois, jeux d’extérieur et des gros jeux… Bref tout le monde trouvera son bonheur.  Même les plus petits ont des espaces qui leurs sont réservé !

Niveau jeux j’avais quelques titres que j’avais vraiment envie de tester et dans la foulée autant acheter la boite dans les dizaines de stands de ventes présents sur le festival. Il s’agit de Naga Raja, Slide Quest et Neta Tanka. Malheureusement pour ce dernier je n’ai pas eu l’occasion de le tester, beaucoup de monde faisait la file pour cette future perle.

Sur place moi, ma fille de 6 ans et mon meilleur ami avant pu jouer aux jeux suivants :

Slide Quest

C’est un jeu familial où il faut guider un chevalier à travers un monde de 20 niveaux, à l’aide de leviers. Dans notre aventure il faudra parfois suivre un chemin bien précis, éviter les dynamites et les trous, pousser des gardes et monstres dans des trous. Bref une aventure bien complète où la coordination de chaque joueur ferra de cette aventure une réussite.

On a tous très apprécier ce jeu et du coup on a ramené une boîte à Bruxelles !

Jurassic Cats

Le deuxième jeu testé est un Proto qui se nomme « Jurassic Cats ». Un jeu de plis de cartes où il faudra capturer des dinosaures à l’aide de…chats. Le jeu se joue en 3 tours : au premier tour, 2 dinosaures a capturer pour l’ensemble des joueurs, ensuite 3 dinosaures et puis 4 lors du dernier.

On reçoit au début de chaque tour un nombre de cartes égale au nombre de dinosaures à capturer plus une.

Avant de jouer, on devra parier sur le nombre de dinosaures qu’on va capturer en prenant 1 jeton viande par logo dessiné sur les cartes. Certains dinos demandent 1 viande, d’autres 2…3…. etc.

Il y a 3 types de dinos le végétarien en vert, le marin en bleu et le volcanique en rouge.

 En commençant par le premier joueur, on a le droit de jouer une seule carte par dinos qui ont chacun une couleur, un nombre, et parfois une action. Quand il y a un texte sur la carte on est obligé de valider l’action de la carte mais parfois avantageuse pour nous, parfois pas. Quand tout le monde a joué sa carte on regarde qui remporte le dinos parmi l’ordre de critère suivante :

  1. Celui qui a joué la plus grosse valeur et couleur identique au dinos
  2. Si personne n’a joué de Couleur identique, alors celui qui a la plus grosse valeur d’une couleur différente au dinos.
  3. Il se peut parfois que des effets de cartes changent la donne (un jeu où on se tire dessus dans le style exploding kittens).

On peut aussi se faire voler des jetons viandes, ou devoir en donner à un adversaire, être obligé de se défausser d’une carte … etc. A la fin du tour on regarde combien de jetons viandes on a devant nous et combien de jetons viandes les dinos qu’on a capturer demandent. Si c’est égale alors on gagnent les cartes plus une carte bonus. Si ce n’est pas le cas on perd les cartes devant nous. On fait ça pour les 3 tours et à la fin celui qui a le plus de points sur ses cartes dinos gagne.

Pour finir j’ai encore joué à The walking dead (jeux de figurines ) , Gold armada et Naga Raja ( que j’ai aussi acheté )

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La box N°10, My God ! It’s full of Stars ! Poke @Stanley Kubrick & Arthur C. Clarke

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On arrive, déjà, à la 10ème édition de la box du Coffre à jouer. On est pas déçu de son contenu en tout cas. Une livraison en drone aurait collé au thème *Joke* Vous l’avez compris la thématique de celle-ci était « Science-Fiction ».

Alors prenons avec nous meeples, dés pipés et embarquons immédiatement sur le ponton du Ludist Interstellar pour découvrir son matériel. Dans celui-ci, si vous volez en classe standard, vous aurez accès à Mu et Kepler 3042. Pour ceux qui ont opté pour la version Premium,  vous avez en plus droit à Space Gate Odyssey

Coffre à jouer N°10 (Contenu)

Mu

Lors de l’ouverture, cela n’a pas été celui qui a attiré mon regard. C’est vrai mais il faut dire qu’il avait à côté de lui des bêtes de compétition dont Space Gate Odyssey pour ma part. Il m’a fallu un peu de temps pour retourner vers Mu édité par Bankiiiz Editions.

Pour le speech, on doit construire la plus prestigieuse des Cité-Source, cette société vivant sur une terre entourée. Durant cette partie, vous devrez construire des bâtiments afin de faire prospérer votre civilisation. Je trouve dommage que ce jeu ne soit pas plus allé en profondeur dans sa thématique. On se rend bien compte que l’on est dans une thématique de civilisation extraterrestre grâce aux visuels mais on pourrait aussi bien être dans une situation où la Terre a évolué ou a été colonisé. Cela manque de profondeur alors que visuellement, il est joli.

Pour moi, c’est celui qui reste le plus loin de la thématique de la box et je ne suis pas spécialement emballé par la mécanique car je m’y suis tout de même intéressé après m’être occupé des deux autres. On est dans du placement de tuiles où les interactions sont limitées au moment de la résolution des majorités liés aux éléments militaires. On passe ensuite à un décompte fastidieux. Si je n’avais pas opté pour la premium, j’aurai pu rester sur ma faim car celui-ci ne me convainc pas.  


Coffre à jouer N°10 (Mu)

Kepler 3042  

Ce jeu est édité par Renegade et j’affectione particulièrement cette maison d’édition avec Clank !, Ex Libris ou encore Reykholt. Il fallait s’y attendre quand on rentre dans le thème Science-Fiction, c’est difficile d’avoir du jeu tout public. Je pense que c’est la volonté d’Hugo et d’Antoine avec Mu d’apporter un jeu plus familial. Ici, Kepler 3042, on part sur une partie entre 60 et 120 minutes pour 14 ans et plus, cela annonce la couleur. Ce n’est pas pour me déranger mais, il faut savoir que la box est souvent destiné à des ludistes découvrant l’univers. Cela ne veut pas dire charrette non plus. Simplement que l’on y jouera avec des ludistes chevronnés pouvant tenir une partie de cette durée.

Il faudra rappeler que ce jeu avait connu un succès sur Kickstarter en 2016 lorsqu’il était édité par Placentia Games. Grâce à Renegade, après c’est une question de goût, le jeu va connaître un changement de style profond par rapport à la sa version d’origine. Cela n’engage que moi, mais je suis beaucoup plus accroché par le nouveau style visuel. Je vous invite à aller voir et faire votre avis.

Comme tout bon jeu de Science-Fiction, vous serez amené, ici, à découvrir les recoins de l’espace mais aussi, cela va de pair, de coloniser un territoire… Aussi non, pourquoi se taper des UA (Unité astronomique). Dans l’idée, on est entre le Terraforming Mars sans rentrer dans le détail de la terraformation et Reworld. De manière générale, vous devrez gérer des ressources afin de vous déplacer et coloniser au mieux les planètes de notre chère voie lactée.

Si vous devez retenir une chose par rapport à Kepler 3042, c’est cette citation de Antoine Laurent de Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme ».  En effet, lors d’une partie, vous travaillerez en enveloppe fermée pour vos ressources. Il va falloir être agile et stratège ! Une très belle découverte qui contrebalance avec le premier jeu !

Coffre à jouer N°10 (Kepler 3042)

Space Gate Odyssey

Alors, ici, j’ai sauté de joie. Je l’attendais (#Whish List) et s’il n’était pas dans la box, j’allas le chercher. Tout petit, je ne pouvais pas manquer la série « StarGate » et je retrouve un peu de cette atmosphère avec ce jeu. La civilisation terrestre a réussi à développer la technologie des portails spatiaux permettant un déplacement ultra rapide entre différentes planètes colonisables. On en revient à la base des jeux de Science-Fiction, voyager dans l’espace (d’une manière ou d’une autre) pour coloniser. Petite différence, vous ne vous lancerez pas à corps perdus dans la colonisation de planète, vous devrez être diligent et construire votre station spatiale d’abord. Et seulement par la suite, vous pourrez commencer à coloniser.

C’est là son gros point fort, vous avez vraiment deux temps forts dans le jeu qui sont indissociables pour remporter la partie. Alors, j’accroche clairement au visuel de Vincent Dutrait, le matériel est vraiment super chouette. Il n’y a que la question du rangement qui me pose beaucoup de questions… Alors, on reste dans du jeu assez technique avec un public cible de 12 ans et plus pouvant tenir une partie de minimum 75 minutes.


Coffre à jouer N°10 (Space Gate Odyssey)

To infinity, and beyond ?

Une box avec de belles surprises de qualité, même si l’on accroche beaucoup moins à Mu. Il est, peut-être, déforcé par rapport aux deux autres gros jeux. Maintenant, j’apprécie vraiment les gros jeux donc, ici, j’ai difficile d’être neutre si je puis dire. Une dernière petite chose à laquelle je suis sûre qu’Hugo et Antoine travaille, c’est de proposer des goodies différents entre la box 2 joueurs et la box traditionnelle. Etant donné que j’ai reçu les deux, je me retrouve avec des goodies identiques, c’est dommage mais, ils vont résoudre cela pour les prochaines !

Pour finir, je tiens à les remercier pour la qualité des jeux proposés et surtout, de proposer des sorties très récentes dans une mécanique diversifiée. Même si avec le thème Science-Fiction, c’est pas easy de sortir du duo voyage interstellaire et colonisation.

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Les après-midi ChocolaDés #1

Vous aimez jouer à des jeux de société et vous aimez le chocolat ?
➡Cet événement est fait pour toi !

Les ChocolaDés, c’est une après-midi qui aura lieu pour la première fois le samedi de 14h30 à 18h00 à la chocolaterie de Frédéric Blondeel à Koekelberg. Elle est organisée par Inspired.gaming.

Alors comment cela fonctionne ? Vous pourrez y découvrir entre ami(e)s ou en famille différents jeux proposés mais, vous pouvez aussi amener vos propres jeux afin de les faire découvrir aux ludistes présents ! Durant ce moment, vous pourrez aussi, si vous le souhaitez, quelques délices chocolatés ! Miam.

Il y en aura pour tous les goûts et pour tous les âges ! Qui n’aime pas le chocolat et les jeux ?

En pratique:

🎲 Quand? Le samedi 23 mars 2019 de 14h30 à 18h00.
🎲Où? Chocolaterie de Frédéric Blondeel, rue de Ganshoren 39, 1081 Koekelberg
🎲Entrée gratuite mais réservation obligatoire par email à l’adresse inspired.gaming@outlook.be.
🎲Boissons et chocolats en vente sur place.

➡En partenariat avec la chocolaterie de Frédéric Blondeel ⬅

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Bad Bones se Defense vraiment bien !

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Tout le monde en a parlé et je ne vous le présente que maintenant. Pour la simple raison que je ne suis pas un afficionados des Tower Defense… Malheureusement vous direz ! J’ai dû faire une overdose durant mon adolescence car je jouais à tout les Tower Defense que je rencontrais et sur toutes les plateformes. Le temps est passé, j’ai lu les reviews de différents bloggeurs qui étaient positives. Je me suis dit autant se faire sa propre opinion et je me suis lancé. Je peux dire que ce jeu a réussi à me faire retrouver les sensations de mon adolescence et me réconcilier avec le thème malgré l’overdose passée.

Ce jeu édité par SitDown et distribué par Atalia se retrouve dans mon top3 des jeux familiaux. Pourquoi ?

  1. Les règles sont simples et compréhensibles pour chacun
  2. Une partie ne dure pas plus de 30 minutes
  3. On y retrouve les différents modes de jeu allant du solo au coopératif en passant par le compétitif
  4. Le dernier et non le moindre, l’adaptabilité du niveau de difficulté.

Revenons sur le premier point. Peu importe le style de jeu que l’on prend, on est toujours sur les mêmes étapes :

  • Déplacement du héros
  • Placement des pièges
  • Déplacements des squelettes
  •  Piochez trois nouveaux monstres à mettre dans votre cimetière (auquel il est possible que s’ajoute ceux des autres plateaux) avant qu’ils n’entrent en scène au prochain tour.

Cette mécanique bien rôdée permet d’avoir des parties sans accroche et on peut le dire, on passe facilement à la version plus élaborée après une ou deux parties dit de base. Alors l’objectif dans la version de base est de survivre le plus longtemps à l’attaque des squelettes. Enfin, la tour doit survivre, le héros est immortel et tue tout sur son chemin. Une fois que la tour a perdu son 4ème niveau, vous décomptez vos points en fonction des pièges et des maisons du villages et/ou des morceaux de tours restants.

SitDown nous propose une version « élaborée » vraiment fun et rendant le jeu plus tactique que dans la version de base. Ici, on vous donne la possibilité d’organiser votre arsenal de pièges comme vous le souhaitez grâce à l’achat de ceux-ci grâce à la somme de 20 pièces d’or. Au début de la partie, vous serez dans l’obligation de dépenser l’entièreté de la somme selon un ordre de tour précis et alternatif. Le 1er joueur choisit un piège et puis dans le sens horloger les autres joueurs sélectionnent aussi un piège. Le dernier à avoir pris devient le premier à prendre et ainsi de suite jusqu’à épuisement des pièces d’or en votre possession. Dans le cas où vous vous retrouvez dans l’impossibilité d’acheter, vous ne le faites pas.

En plus des pièges, les auteurs de Bad Bones ont prévu des squelettes spécifiques. C’est vraiment très chouette. Cela pimente le jeu et surtout sans cette version upgradée, le jeu aurait été vraiment répétitif et un peu mou. La version améliorée est indispensable pour les passionnés de gros jeux.

C’est le point fort, pour moi, de Bad Bones est qu’il s’adapte à son public. Un soir, il est le jeu familial ou le jeu que l’on sort en soirée alors on choisira la version de base. Le soir suivant, on est en ludothèque ou avec des potes ludistes, on peut sortir la version améliorée.

Une dernière forme d’adaptation offert par BadBones est la version coopérative. Dans le cas, ici, on doit défendre toujours un village mais le même, la tour n’est plus centrale mais divisée en 4 petites tours sur chacun des plateaux. De plus, les joueurs ont un pool de pièges communs. Il va falloir jouer de stratégie et de discussion pour essayer de s’en sortir. Comment on gagne ? Si on résiste pendant 10 tours aux attaques des innombrables squelettes. Fastoche ? Pas vraiment… C’est vraiment galère, on sent les vagues de squelettes arriver sur soi. Une très chouette sensation de jeu qui rend très bien l’univers du Tower Defense. Dernier point, je ne l’ai pas lu dans les règles mais pourquoi pas ! On peut aussi combiner les règles améliorées avec la version coopérative.

Le travail réalisé par l’auteur David Files et le graphique sont vraiment de qualité. La note de 8/10 est bien méritée tant pour la qualité du produit tant sur le matériel que sur le visuel. Mais aussi, l’adaptabilité du jeu à toutes les circonstances et tous les publics. Cela reste une force pour moi d’avoir un jeu qui fourni une belle mécanique et qui peut toucher un très large public. Je ne reviendrais pas sur l’interaction mais vous vous en doutez qu’elle est vraiment très très présente et ce dans toutes les versions du jeu (excepté solo bien sûr). Repensez à l’article quand vous recevrez la horde de squelette dans votre cimetière et que votre voisin vous regardera avec un petit sourire malicieux.

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Festo !, l’art du banquet ludique !

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SLURP – SLUUUUURP, SCRUNCH , SCROTCH , CRATCH-CRATCH , MIAM-MIAM, vous voilà parti pour réaliser un vrai festin avec le nouveau jeu édité par Game Brewer et distribué par Atalia. Je m’étais essayé à Gugong, Gentes, Architectura (en cours de test) et la thématique de Festo ! m’a vraiment donnée envie de l’essayer et je suis loin d’être déçu.

Je pense que vous avez compris la thématique, mais je vous remets quand même l’introduction car je la trouve fun : « Nous sommes la veille de Festo, le plus grand banquet du Royaume de Gloutama. Tous les halfelins (semi-hommes) sont occupés à préparer les plats et pâtisseries en tous genres. Il faut dire que l’on parle là de la célébration annuelle de tout ce qui peut se boire et se manger, et nous savons tous à quel point les halfelins aiment faire ces deux choses ! Ils attendant tous cet événement depuis la fin du dernier Festo l’année dernière, et vont essayer d’inventer les recettes les plus délicieuses afin de célébrer dignement le début de l’automne.

Mais avant tout, ils devront collecter les meilleurs ingrédients pour leurs plus grands plats. Inutile de préciser que c’est la foire d’empoigne au marché, et tous les habitants du royaume ont fait le déplacement vers la capitale dans le but de vendre leurs ingrédients les plus précieux. Le troll apporta les viandes les plus délicieuses, les pixies vendent du miel de la couleur de l’ambre (volé, sans aucune doute), l’orque apporta les meilleures épices venues du Sud, le magicien qui sort de la forêt enchantée en de très rares occasions, amena des tas de champignons, l’elfe, vint avec des tonnes de fruits juteux, et enfin, le nain apporta les patates, nécessaires a tout plat qui se respecte.

Il est de votre devoir de collecter tous les ingrédients nécessaires au ravissement et à la surprise des autres halfelins ; et lorsque le Festo s’achèvera, de gagner le titre de chef Cuisinier !

Après cette introduction donnant le contexte de l’action, nous pouvons directement passer à l’aspect plus technique. Tout d’abord, c’est un jeu qui se joue de 2 à 5 joueurs ou halfelins d’au moins 8 ans avec une durée de partie aux alentours de 60 minutes. Nous devons ce jeu à l’imagination d’Arve D. Fühler et à la palette graphique de Michel Verdu.

Le déroulement d’une partie

Après l’installation et la répartition des commis entre les joueurs, la mise en place de la réserve des différents protagonistes ainsi que les plats à préparer pour cet énorme festin, vous devrez :

  • ajouter 3 ingrédients par personnage dans le marché
  • ajouter 1 ingrédients pour chaque étagère de l’épicerie.

Au premier tour, votre buffet sera rempli de plats à préparer mais, attention, aux tours suivants, il faudra remplir les trous manquants avec de nouveaux plats sauf les deux piles de plats spéciaux. Pour finir, chacune des 4 manches sera marquées par la révélation d’une cartes événements qui sont au nombre de 14 dans la boîte.

On débute ensuite la phase d’achat qui, elle-même, est subdivisée en deux moments : le matin à l’après-midi. C’est, ici, que c’est la foire d’empoigne… Vous allez comprendre.

Commençons par le matin.

Le premier joueur va lancer les trois dés qui sont en sa possession. Avec les nombres indiqués par les 3 dés, le premier joueur devra utiliser les jetons de blocage pour les emplacements faisant référence au nombre de dés. Dans le cas où vous avez un double chiffre, vous placez un double blocage sur cette case. Cela signifie donc que pour ce tour, les échoppes en question sont indisponibles.

Une fois que tout le monde prend connaissance de la situation, par ordre de tour, vous placez autant de commis que vous le souhaitez. Ici, on fonctionne sur le principe d’un jeu de majorité. Attention, il ne faut pas oublier que l’après-midi, peut-être, les cases indisponibles vont le devenir. Une alternative est d’utiliser le marchand qui ne subit jamais la restriction mais qui est, lui aussi, soumis au principe de la majorité.

Viens, ensuite, l’après-midi

C’est assez simple ! Rebelote, on recommence la même opération que le matin. On lance les dés, on bloque et on positionne les commis restants. Une fois l’ensemble des commis positionnés, les jetons blocages sont retirés de la partie et l’ensemble des personnages sont disponibles jusqu’à la fin du tour.

On commence la phase d’actions

Cette phase d’action va se faire de la gauche vers la droite. C’est le joueur avec la majorité qui débute. L’objectif, ici, est de récupérer des denrées alimentaires afin d’élaborer son met pour le Festo. Pour cela, une denrée alimentaire correspond à un seul commis. Dans le cas où vous placez 4 commis sur un emplacement avec seulement 3 ingrédients. Vous pourrez prendre les trois ingrédients mais aussi activer la fonction spéciale du personnage en question.

Une fois que le personnage majoritaire a réalisé l’ensemble des actions. Ceux qui ont mis au moins un commis peuvent faire les actions restantes, c’est-à-dire, soit prendre un aliment restant ou activer, une seule fois, la fonction spéciale du personnage. Il est courant lors d’une partie de retirer ses commis sans rien en retour. Plutôt râlant mais c’est ce qui rend ce jeu très amusant !

Le fonctionnement de l’épicerie est basé sur le même principe mais en plus, elle donne au joueur majoritaire la carte premier joueur. C’est très important car le premier joueur aura la chance de débuter la création des plats (c’est quand même cela qui vous ramène des points).

Après tout cela, c’est l’heure de mettre son tablier

On passe aux fourneaux et on cuisine. Le fonctionnement est très simple ! Le premier joueur va utiliser les ingrédients collectés pour élaborer son plat.

Une fois les 4 tours passés symbolisés par les cartes événements, on passe à un décompte des points en fonction de différents critères dont les points des plats préparés, les séries de plats mais aussi les ingrédients non utilisés dans votre main (cela ne vaut pas grand-chose mais cela console).

Mais finalement, a-t-il sa place au Michelin ?

Alors, Game Brewer ne sort pas de la recette habituelle avec l’utilisation du Kubenbois et de l’eurogame. Mais, ce jeu a une réelle originalité et dégage une véritable atmosphère super ludique autour de la table.

Il est génial avec des enfants. Il est hyper coloré, fun et surtout positif. On est dans l’univers magique des légendes où l’on créer un grand banquet pour faire plaisir à tout le monde. C’est ça sa force, ce jeu fait plaisir à ceux qui y jouent. On adhère à la mécanique car bien élaborée ou on adhère à la thématique car on est fan de cuisine. C’est le comfortgame du moment pour moi.

Avec toutes ces éloges, nous pouvons lui donner que la note de 8.5/10

Commençons avec la mécanique de jeu, on part directement sur un 8/10. Nous avons vraiment accroché au principe de majorité divisé en deux temps. Cela demande une vraie réflexion et une certaine tension entre les joueurs autour de la table. Une tension positive ou on se marre un bon coup quand ton voisin durant l’après-midi te chope sous ton nez les différents ingrédients. Tout comme celui qui ne se met pas en majorité mais qui va activer les pouvoirs des personnages. Dans un second temps, le choix du plat que l’on va préparer et fort sympathique. Cette ouverture de possibilités permet aux joueurs de sentir leur impact dans le jeu.

L’interaction est clairement au rendez-vous. On a la possibilité de s’embêter mutuellement dans la première phase et on doit aussi réfléchir à la question du premier joueur en se positionnant en majorité chez le marchand. Ici, tout le monde est autour du buffet et chacun veut sa part du gâteau. On apprécie, on adhère et on recommande. On part sur un 8/10 aussi.

L’univers graphique n’est pas en reste dans ce jeu. Le côté « dessin animé » est extrêmement plaisant. Les illustrations sont diversifiées, colorées, attrayantes. C’est aussi un plaisir des yeux, on peut dire que l’on se régale non ? Le matériel est de qualité, les tuiles sont bien épaisses et c’est important pour un jeu dédié au 8 ans et +. Il faut que cela résiste, facilement attrapable et attractif. Le pari est réussi. Nous finissons avec 9/10

Je recommande ce jeu pour les différents éléments cités plus haut mais aussi c’est son côté familial qui me plait vraiment sachant, et cela n’engage que moi, Game Brewer a une tendance à faire des jeux assez complexes.

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Le coffre des joueurs N°10 , trois en un pour deux… Vous me suivez ?

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Nous avions déjà eu l’immense plaisir de vous faire découvrir la box N°9, voici le lien si vous ne l’aviez pas encore lu !

Alors, ici, cette jeune entreprise française diversifie son offre en proposant une nouvelle formule de boîte. Mais ce n’est pas pour autant que la formule habituelle disparait ! Non, non, non… Vous aurez toujours l’occasion de commander la box « traditionnelle » comme la N°9 par exemple mais, maintenant, vous pourrez faire le choix de sélectionné la box spéciale 2 joueurs.

Alors, drôle de choix ? Ben pas tant que ça… Sachant que le public visé par le coffre à jouer est plutôt dirigé vers les personnes entrant dans l’univers ludique ou les joueurs occasionnels, je comprends ce choix de leur part. La plupart du temps, lorsque l’on démarre son périple dans la galaxie du meeples, on a deux profils, soit l’aventurier intrépide qui part seul à la découverte sans trop se poser de questions et qui va avoir le bonheur de découvrir les versions solos ou se faire un super groupe d’aventurier qui se transformera en guilde *ou tout autre nom de ce registre* soit  un Robinson Crusoé avec Vendredi qui se trouvent sur l’île Kubenbois voyant au loin des archipels de jeu super attrayants mais en manque de ressources pour atteindre les autres horizons. C’est dans cette configuration que, la plupart du temps, ont débute son périple et il faut trouver des jeux chouettes permettant aussi une ouverture vers la diversité de l’offre. J’espère que vous me suivez toujours…

C’est ici qu’intervient la Coffre à jouer pour le second (mais aussi pour le premier) type de joueurs. Dans cette nouvelle offre, vous aurez l’occasion d’avoir des jeux deux joueurs dans une sélection de qualité tout en présentant une diversité à la fois dans les mécaniques et les thématiques. Un dernier point sur lequel il est important d’insister, c’est qu’il n’y a pas de redite entre la box traditionnelle et la spéciale. De plus, la seconde se vend au prix de 50€ pour 3 jeux et des goodies. Raisonnable !

Finalement, y a quoi dedans ?

Alors, autant le dire tout de suite pour les personnes habituées à recevoir la box traditionnelle, vous serez surpris par la taille de la boîte. Elle est plus réduite mais cela ne remet pas en question la qualité de son contenu. Soyons très clair là-dessus !

Alors, une fois que l’on a écarté la paille, on peut déjà trouver des goodies, c’est toujours cool. Comme habituellement, on retrouve un château pour KingDomino. Ensuite, on a une carte pour Tokyo Ghoul, une carte pour le jeu Deckbuilding DC et pour finir, une série de cartes pour l’Expédition Perdue. Je termine par ce goodies car dans la boîte, nous avons le jeu en question. J’invite, sincèrement, Hugo et Antoine (gérant de l’entreprise) a s’orienté dans des goodies utilisables soit dans la box, cela serait le mieux soit des goodies pour des jeux dans des box antérieures. Ce n’est pas toujours évident, je leur accorde.  

L’Expédition Perdue

Déjà, il me faisait de l’œil en boutique chez Sajou. Je n’ai pas craqué *Petite gommette* et je le retrouve dans la box *Chouette Chouette Chouette*. Ce jeu est édité par Nuts, c’est un éditeur qui revient assez régulièrement dans les box et il produit de très chouette jeu.

Ici, vous pourrez jouer de 1 à 5 personnes et vous incarnerez pendant 30 à 50 minutes, des explorateurs s’enfonçant dans la forêt amazonienne à la recherche d’El Dorado. Ce jeu s’inscrit dans une logique soit coopérative lorsque l’on est plus que 2 ou compétitive à deux joueurs. Etant donné que je suis belge, la police utilisée pour le titre fait directement référence à Tintin. C’est mon enfance, j’adore, j’accroche et je recommande.

Cthulhu : L’avènement

Thématique incontournable du monde ludique, Cthulhu. Cette découverte dans la boîte tombe à merveille vu que je lis le livre d’H.P. Lovecraft à son sujet. Comme dans toute aventure avec Cthulhu, vous retrouvez les mêmes protagonistes : les Grands Anciens, les Adorateurs, les cultistes et tout ça tout ça. Ce jeu colle parfaitement à la thématique de la box car c’est deux joueurs tout court et dès l’ouverture de la boîte, il faut être deux. J’ai clairement galéré à l’ouvrir avec ce revêtement en plastique mou. Personnellement, j’aurai préféré une boîte « standard » mais avec un espace de jeu cartonné plutôt qu’un poster. Ici, on est clairement dans du duel pur.

7 Ronin

Lorsque j’ai sorti le jeu, au premier regard, ce n’est absolument pas un jeu qui m’aurait intéressé en boutique. C’est là tout l’intérêt aussi de la box, c’est qu’elle permet d’ouvrir des horizons. Ce jeu édité par Frey Fox Games s’insère dans l’univers du japon médiéval et se joue exclusivement à deux.

Un joueur aura la lourde tâche d’incarner un ninja s’attaquant à un village tandis que l’autre devra le défendre au mieux avec 7 combattants, les ronins. Vous allez dire, c’est encore un jeu deux joueurs uniquement. C’est vrai, mais c’est le thème de la box. De plus, ce jeu offre une mécanique totalement différente avec Cthulhu. Ici, vous serez amené à développer vos actions et votre stratégie de façon dissimulée comme un ninja. La thématique se tient. Le style graphique colle bien au thème.

Au final, je suis positivement surpris du choix offert dans la box où les jeux ont été choisi avec soin. On souligne la volonté de diversifié le contenu à différents niveaux :

  • thématique
  • mécanique
  • visuel
  • interactionnel

Il faut aussi souligner le fait que les jeux sont relativement récents et surtout un prix démocratique pour le choix. Cette nouvelle formule est un choix malin de la part d’Hugo et d’Antoine d’une part, la formule deux joueurs est de plus en plus présents sur le marché avec une tendance au mode solo et d’autre part, on le sait tous le monde du jeu de société à la vent en poupe et pour la plupart, on commence souvent cette passion en couple, c’est-à-dire à deux !

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Contract, une affaire de famille ?

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Aujourd’hui, je vais vous parler d’un jeu qui est un vrai coup de cœur pour moi ! Avant toute chose, pour vous mettre dans l’ambiance du jeu, lancez la musique, fermez les yeux et imaginez-vous dans le New-York des années 30 où les bretelles, le borsalino et les richelieus aux pieds sont en vogue. Vous êtes attablés au bar de votre café préféré où la lumière tamisée des ampoules Edison se reflète dans la couleur ambrée de votre Whisky. Le temps n’est plus à la fête, vous passez dans l’arrière salle où la lumière n’arrive pas à transpercer l’épais écran de fumée émanant des cigares de vos adversaires…. Mettez-vous à table, remportez les trafics les plus juteux et asseyez votre domination sur la pègre new-yorkaise ! Attention, tout à un prix mais reste à savoir lequel…

Le décor est planté, maintenant, un petit tour de présentation du jeu. Alors, l’auteur et l’illustrateur, c’est Vincent Joassin (un belge « Applause ») déjà connu avec son jeu Mauw. Contract est édité chez Yoka By Tsume. Durant une partie, vous aurez l’occasion d’incarner avec maximum 4 autres personne le rôle d’un trafiquant au moment des années folles à New-York pour une durée de 40 minutes. Encore une petite référence à la belgitude, lorsque l’on joue à Contract, on ne peut que penser à Al Capone dans Tintin en Amérique.

Avant d’entamer l’analyse et mon ressenti vis-à-vis de celui-ci, comment on y joue ?

Après avoir installé le matériel et distribué les éléments aux différents mafieux, vous allez avoir la possibilité de faire 5 actions :

  • Influencer : dépenser de l’influence sur un mafieux de son choix avec l’obligation de jouer un ou plusieurs jeton(s) accompagné d’une ou plusieurs carte(s) « influence ». Un point important, c’est que vous ne pourrez influencer que 3 mafieux maximum car chaque joueur n’a que 3 jetons en sa possession tout du long de la partie. Dernier petit point, vos cartes influences ont une couleur et vous ne pourrez les utiliser que sur le mafieux de la même couleur. Dans le cas où il n’y a pas de match de couleur, vous la retournez sur son autre face et cela ne vaut qu’1/2 d’influence.
  • Renforcer : Ajouter des jetons/cartes influences sur un mafieux que vous influencez déjà. C’est clair qu’ici, nous nous retrouvons dans un jeu de majorité afin de prendre possession du mafieux.
  • Payer Copper (les pots-de-vin c’est la base !) : C’est un peu le passage à tabac, vous pouvez dépenser 1/2 d’influence afin de déplacer Cooper sur un mafieux présent sur la table. Malheureusement, pour lui, il va devoir livrer un membre de sa famille à la police.
  • Engager Vicelard (un mafieux sans homme de main, no possible !) : Payez-le avec 1 dollars pour le déplacer sur un mafieux sur la table. Son avantage est de protéger votre mafieux du passage à tabac.
  • Passer son tour : Cette possibilité est mise en place lorsque quelqu’un n’a pas d’action intéressante à mener.

Une fois les actions faites, la manche prend fin permettant le décompte d’influence. Il se fait comme suit. On commence par le mafieux le plus à gauche et on comptabilise la somme de ses points d’influence et ainsi de suite. Le joueur ayant misé le plus d’influence remporte le mafieux et le place dans sa zone de jeu. Ensuite, l’auteur a rajouté des objectifs qui s’obtiennent soit en cours de partie soit en fin de partie. Ils prennent la forme de mallettes remplies d’argent.

Après 5 manches à 2 joueurs, il est temps de décompter l’ensemble des points. Les joueurs vont devoir scorer la somme des points obtenus par leur mafieux. Une fois cette étape réalisée, le joueur avec le meilleur score dans sa famille (les cartes de même couleur) obtient la tuile premier trafic et le second obtient la tuile second trafic. Lorsque c’est fait, on comptabilise le plus riche et c’est celui qui en a le plus dans sa poche qui remporte la victoire !

Vous l’aurez très vite compris, j’ai vraiment adoré ce jeu et je l’attendais avec impatience. J’ai pu le découvrir lors du salon du BGF en août 2018. Lorsque l’on découvre un jeu, le premier élément auquel tu es exposé, c’est l’esthétique. Je peux vous assurer que j’adore le style graphique du jeu. Le style embrasse la thématique développée par l’auteur (lui-même illustrateur du jeu). Ceci explique peut-être cela. C’est une chose mais, je vous l’écris en gras, il y a un véritable souci de fourni un produit fini et de qualité. Tant le visuel est excellent (et c’est une question de goût) que la qualité du matériel est exceptionnelle tout autant que les finitions de celui-ci. Vous pouvez le voir dans la vidéo, l’épaisseur des éléments cartonné est top, la présence de jetons de poker avec un certain poids donnant de la matière en main mais aussi les différentes cartes avec la présence d’un double vernis. Ouvrir cette boîte et la découvrir a été un vrai plaisir et surtout, le thermoformage de rangement est lui aussi réfléchi à la perfection ! Ici, je ne peux que donner la note maximale pour le côté esthétique/Matériel 10/10 !!!!

Pour le côté interaction, on est à un haut niveau d’interaction du fait que l’on est face à un jeu d’enchères et de majorité auquel s’ajoute la mécanique « coupe de p… » de Cooper et Vicelard. Dans la pègre new-yorkaise, c’est sans pitié. Tenez-vous prêt lorsque vous jouez avec vos ami(e)s. Mais, c’est ça qui est super fun, on ne voit pas toujours les coups venir et c’est juste délicieux. Nous lui donnons avec un grand plaisir la note de 9/10

Pour la mécanique, nous lui donnons aussi la même note (9/10) pour différentes raisons. La première, c’est un jeu simple et on peut se lancer super rapidement. Les règles tiennent sur 4 faces A4. C’est un jeu qui ne nécessite pas une grande connaissance du monde ludique, il est accessible pour tout le monde. Chouette, on peut le sortir avec ces potes et même les non-joueurs. Et ce, sans perdre en qualité tactique. Good point ! Ensuite, ce jeu repose sur une courbe d’apprentissage pas trop élevée permettant aux novices de rapidement intégrer le fonctionnement et donc de progresser. Pour finir, ce jeu offre à la fois des choix tactiques intéressants au sein d’une mécanique fluide et poussée à sa plus simple expression. L’ensemble des actions proposées ont du sens. Maintenant, il faut tout de même souligner que si vous n’êtes pas fan du hasard, vous aurez du mal avec ce jeu. En effet, vous tirez au hasard vos cartes influences

En tout cas, nous, on a adoré et je le recommande plus que vivement. C’est du bon et c’est du belge, what else ?  

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Watson & Holmes, un outil pédagogique ? Élémentaire mon cher Watson !

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Il y a quelques temps, je vous avais présenté ce jeu d’enquête compétitive édité par Space Cowboys. Pour en savoir plus sur le jeu, vous pouvez retrouver l’article, ici. Maintenant, ce jeu a un potentiel intéressant pour le cours de français dans le cadre du récit policier.

Habituellement, les professeurs de français (de mon entourage) utilisent soit un livre et un film afin d’illustrer et d’analyser ce type de récit. Et pourquoi pas changer cela et opter pour un jeu de société où les étudiants seront eux-mêmes les enquêteurs ?

N’étant pas professeur de français, je vais m’efforcer de reprendre dans cet article l’intérêt de ce jeu à la fois dans le cadre des compétences et des référentiels de la troisième année mais aussi présenter la méthodologie que vous pourrez développer dans le cadre de votre cours.

Alors tout d’abord, pourquoi avoir choisi Watson & Holmes plutôt que Sherlock Holmes : Détective Conseil ? Il y a deux raisons principales.

  • La première est la présentation des histoires dans le jeu. L’ensemble de l’intrigue est contenu sur plusieurs cartes mais surtout, il n’y a que du texte. A contrario, de Sherlock Holmes : Détective Conseil où s’est présenté sous forme de coupure de presse et la présence de photographie d’objets ou d’énigmes mathématiques. Voir la photo, ci-dessous.
  • La seconde est l’aspect compétitif. En tant qu’enseignant, en fonction des groupes que l’on forme, il y a le risque d’avoir un ou plusieurs élèves qui refusent de participer ou de faire n’importe quoi. En privilégiant l’aspect compétitif, ce problème ne se présente pas. Maintenant, si vous vous sentez à l’aise avec vos classes pour développer du coopératif, vous pouvez tout à fait le faire en supprimant les jetons « calèche »
Cartes liées à l’enquête formant le plateau de jeu (recto-verso)

Un point important à souligner est qu’une partie peut durer entre 45 et 75 minutes. Il faudra que votre horaire s’y prête et dans le cas contraire, vous pouvez faire des photographies de l’avancement de vos élèves. Sans oublier qu’une partie peut se jouer jusqu’à 7 joueurs et qu’il y a 5 livrets d’enquête de niveau 1… Vous avez assez d’enquête pour des classes de 35 élèves, cela devrait aller non ?

Alors jouer pour jouer ? En tant que ludiste, on joue pour le plaisir et pour s’amuser mais ce n’est pas pour autant que l’on ne peut pas apprendre en même temps ? Au final quelles sont les compétences et les liens avec le référentiel de français (3ème année) ?

Les compétences

  • Dans la compétence « Lire », les élèves devront construire du sens en donnant un sens aux phrases successives afin de conférer une cohérence au texte et en hiérarchisant aussi les informations en vue d’élucider l’affaire. Dans cette même compétence, les élèves seront amenés à exercer leur esprit critique.
  • Avant de lire cette compétence, je vous invite à vous référer au déroulement méthodologique. Dans la compétence « Ecrire », les élèves seront amenés à exercer l’ensemble des compétences demandées sauf, peut-être, celle portant sur l’utilisation dans l’écrit des techniques de la conviction.
  • Dans la compétence « Parler-Ecouter », l’élève sera amené à orienter son écoute en fonction de la situation de communication et à élaborer des significations.

Dans le cadre du programme de cours, nous nous trouvons, ici, dans le chapitre sur les récits fictionnels.

Méthodologie

  • Constituez des groupes de maximum 7 élèves et se procurer le nombreux de boîtes correspondantes.
  • Expliquez les règles du jeu. Vous pouvez les simplifier si vous le souhaitez.
  • Au choix, soit vous utilisez la même enquête pour l’ensemble de la classe et vous pouvez utiliser l’audio vous permettant d’exercer la compétence « Parler-Ecouter ». Soit, vous utilisez des histoires différentes pour chacun des groupes mais je vous conseille alors de leur remettre le texte en version papier (présent dans la boîte dans le livret d’enquête)
  • Les élèves se lancent dans le jeu et tentent de résoudre l’enquête.
  • Cette étape est cruciale car l’intérêt est de relever les caractéristiques du roman policier comme vous l’auriez fait avec un livre mais grâce au récit présent dans le jeu. En effet, les cartes du jeu se présentent comme un récit juste séquencer en petit morceau. Petit conseil, jouez une ou deux parties chez vous avant et si vous n’avez pas le temps, prenez le temps de lire l’ensemble des cartes de l’enquête.
  • La dernière étape (n’est pas obligatoire mais cela change de la rédaction habituelle), c’est de proposer aux élèves en individuel ou en groupe de construire leur histoire policière sous la forme du jeu de société. Pour ce faire, préalablement, les élèves devront rédiger sous la forme traditionnel leur roman policier. Par la suite, ils devront construire un texte d’accroche. Si vous avez l’équipement, vous pourrez enregistrer l’audio de l’introduction de leur récit. Ils devront aussi penser aux différents découpages en cartes mais aussi à ou aux question(s) qu’ils poseront aux joueurs-enquêteurs. Sans oublier, ils devront aussi rédiger une solution qui se tiennent. La plus grande difficulté sera que l’enquête se tienne du début à la fin de façon logique tout en donnant ce qu’il faut d’indices derrière les cartes « lieux ».

Si vous avez des remarques, des suggestions ou encore, si vous avez créé une histoire à partir de ce jeu, n’hésitez pas à me l’envoyer afin que je la publie. Mon email est le suivant : inspired.gaming@outlook.be